Video tournée par monsieur Larbi Benchiha le 16 mai 2016 à Guerande. Durant le week end du 13 au 16 mai 2016, la CRIIRAD a participé à la réunion annuelle du Collectif Mines d’Uranium en Loire-Atlantique organisée cette année par le collectif « Cap Radioactivité ». Le collectif « Cap Radioactivité » s’est constitué en 2014 suite à un constat de réutilisation de stériles radioactifs issus des anciennes mines d’uranium de la presqu’ile Guérandaise sur les communes de Piriac-sur-Mer, La Turballe et Guérande. Dans le cadre de la formation des associations locales, des mesures réalisées par la CRIIRAD du 13 au 16 mai sur les communes de Piriac et Guérande ont permis de relever de nombreux secteurs présentant une radioactivité élevée. A Guérande, la présence de stériles radioactifs sur un chemin communal induit des niveaux de radiation 3 000 fois supérieurs à la normale au contact du sol et plus de 30 fois supérieurs à la normale à 1 mètre du sol. La CRIIRAD a immédiatement informé la municipalité, les riverains et la presse. Selon la méthodologie proposée par AREVA et validée par les services de l’Etat, il n’était pas prévu de décontaminer ce chemin. Nous espérons que cette action permettra à la municipalité et aux habitants de faire pression sur AREVA pour que ces graves anomalies soient traitées. La réutilisation de stériles miniers radioactifs concerne des centaines de sites en France au voisinage des anciennes mines d’uranium, présentes sur de nombreux départements. Carte de France des anciennes mines d’uranium : http://www.criirad.org/actualites/ura... Reportage de France 3 Pays de Loire diffusé le 16 mai 2016 à 19H http://france3-regions.francetvinfo.f...
Les pouvoirs publics vont devoir réagir rapidement s'ils ne veulent pas se trouver face à un scandale. On savait que des déchets d'anciennes mines d'uranium étaient utilisés en remblai. A Guérande on découvre dans un chemin des émissions de radioactivité 3000 fois supérieures à la dose acceptable!
Résultats d'analyses des échantillons colletés par l'ACRO lors de l'opération "Tchernobyl, 30 ans ?"
En septembre 2014, l'ACRO a lancé la campagne "Tchernobyl, 30 ans après ?" qui consiste en une cartographie citoyenne des retombées radioactives. Voici un premier bilan : 29 ans après la catastrophe de Tchernobyl, la contamination radioactive est toujours présente en France.
En 2016 (30 ans après l'accident), la radioactivité du césium-137, qui a contaminé une grande partie de l’Europe, dont la France, est loin d’avoir disparu, comme le montrent les premiers résultats de la campagne participative organisée par l’ACRO. Elle a, ou elle devrait, avoir diminué de moitié par rapport à 1986 : en effet, tous les 30 ans, la contamination du césium 137 diminue théoriquement de moitié.
vec ce nouvel article, la chercheuse Cécile Asanuma-Brice fait le point sur la dernière enquête épidémiologique concernant l’exposition à de faibles doses de radioactivité et sur les recherches médicales menées à Fukushima après l’explosion de la centrale en mars 2011. Sans surprise – ce n'est la première étude sur le sujet – il est confirmé que les faibles doses de radioactivité augmentent le risque de mort par leucémie. On apprend également qu'une étude scientifique japonaise confirme un taux des cancers de la thyroïde de 20 à 50 fois plus élevé à Fukushima que dans le reste du pays. Par ailleurs, l'article indique 64 décès d'ouvriers ayant travaillé à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi depuis 2011, alors que Tepco n’en dénombre que 14 officiellement. Malgré les évidences, les autorités et l'opérateur continuent de nier les effets sanitaires désastreux de la catastrophe de Fukushima et de l'utilisation de l'énergie nucléaire en général.
L’Andra a publié l’édition 2015 de l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs. Cet inventaire, édité tous les 3 ans, répertorie et rend publiques les informations sur la provenance, l’état des stocks et la localisation des matières et déchets radioactifs sur le territoire français. Il présente aussi les quantités prévisionnelles de déchets radioactifs à fin 2020, fin 2030 et à fin de vie des installations nucléaires.
L’Inventaire national répond à l’une des missions de service public qui ont été confiées à l’Andra par la Loi. Il est réalisé sous l’égide d’un comité de pilotage rassemblant des représentants des producteurs, d’instances d’évaluation et de contrôle (ASN, CNE, OPECST), de ministères et du monde associatif.
Le feu de forêt qui s'était déclaré en Ukraine dans la zone contaminée de Tchernobyl est en voie d'extinction. Pour l'Institut de radioprotection (IRSN), il y aura des répercussions en France mais sans impact sur la santé publique.
Les pompiers ont en grande partie éteint le feu de forêt qui s'était déclaré en Ukraine dans la zone contaminée près de la centrale accidentée de Tchernobyl. Mais des feux isolés persistent toujours, ont indiqué ce jeudi les autorités. La superficie de l'incendie, qui s'est déclaré à une vingtaine de kilomètres de la centrale, presque 29 ans jour pour jour après la catastrophe, a pu être réduite de 320 hectares à 70 hectares.
L'an dernier, une assistante maternelle de Haute-Vienne découvrait que sa maison était contaminée par d’anciens résidus radioactifs. Depuis, les autorités ont fait des mesures près des 200 anciens sites miniers français, sans trouver de nouveaux cas inquiétants. Mais cette affaire a relancé la méfiance des associations de riverains qui demandent aujourd'hui à pouvoir faire elles-mêmes des mesures.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’inquiète pour la sécurité des sources radioactives utilisées sur les chantiers et pouvant être détournées de leur usage « à des fins malveillantes ».
Les sources radioactives utilisées par milliers sur les chantiers « peuvent présenter des dangers notamment si elles sont détournées de leur usage à des fins malveillantes. Elles peuvent alors faire des dégâts considérables sur les personnes », a déclaré Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Nous recevons de plus en plus d’informations sur l’augmentation de la fréquence des cancers au Japon, en particulier dans la région de Fukushima. Même le Figaro est obligé de le constater, pour ensuite dénier directement tout lien de causalité : ...
Des relevés effectués dans la Seine à proximité de la ville de Rouen révèlent des traces de plutonium, métal lourd utilisé dans la production d'énergie nucléaire.
L'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) a détecté des traces de plutonium dans des sédiments au fond de la Seine, lors de prélèvements effectués en amont et en aval de Rouen.
Le rapport annuel de l'Autorité de sûreté nucléaire pointe particulièrement la concentration trop élevée de radon, un gaz cancérigène, dans 31 départements de l'Hexagone.
"Satisfaisant mais peut mieux faire." Telle est l'appréciation de l'Autorité de sûreté nucléaire qui vient de rendre son bilan annuel.
Dans un rapport de cinq cent pages, les experts mettent notamment un carton jaune à trois centrales nucléaires d'EDF. Celle de Chinon, en Indre-et-Loire, de Civaux, dans la Vienne, et de Bugey, dans l'Ain.
(...)
Vie toxique's insight:
"L'exposition au radon joue un rôle dans 10 à 15% des cancers du poumon."
Le radon, gaz radioactif lourd, est présent dans de nombreux départements français. Il peut être la cause de maladies en cas d'exposition prolongée. Pour une vingtaine d'enfants de Bessines-sur-Gartempe, gardés dans une maison polluée au radon, une enquête en cours doit déterminer leur niveau d'exposition.
Les rejets de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux, en 1969 et 1980, étaient-ils dangereux et dissimulés ? Non, assurent les experts missionnés voici un an par Ségolène Royal
À trois reprises au mois en 1969 et 1980, se sont produits des rejets de matières radioactives - liquides et gazeuses - à la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher). (...)
Palpitations, agressivité, prise de poids, fatigue constante, problèmes de libido, dépression, fausse couche... De plus en plus de citoyens français se voient diagnostiquer, après un long parcours médical, un problème thyroïdien. L’Association française des malades de la thyroïde mène un long combat pour faire reconnaître le rôle de la catastrophe de Tchernobyl dans l’augmentation de ces pathologies. Après plusieurs échecs judiciaires, 30 ans après la catastrophe nucléaire, l’association vient de publier une bande dessinée pour mettre en lumière la gestion désastreuse en France de l’après-Tchernobyl et l’omerta des autorités publiques sur les risques pour la santé.
Des pendentifs dits « énergétiques » sont censés apporter bien-être et santé aux consommateurs grâce aux émissions d’ions négatifs qu’ils produisent. Les notices de présentation soulignent que les objets peuvent être portés de jour comme de nuit, par des adultes ou des enfants. Rien ne met en garde contre la présence de radioactivité. Certains sites affirment même que ces objets ne sont pas radioactifs : ils n’émettent aucune radiation et en protègent au contraire ceux qui les portent. (...)
Radioactivité des aliments, le 4 juin, le blog publiait un communiqué de la CRIIRAD qui dénoncait le travail scandaleux des experts Euratom fixant les Niveaux Maximaux Admissibles (NMA) de contamination radioactive qui seront appliqués aux aliments en cas d’accident nucléaire. Après avoir interpellé chacun des 751 eurodéputés qui ont voté le 9 juillet dernier sur le projet de règlement de la Commission, la Criirad, entre espoir et désespoir, perplexité et consternation, a publié les résultats des votes…
S’il y a une chose que les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki ont apprise aux scientifiques, c’est que l’exposition brève et intense aux radiations ionisantes est liée à une augmentation dose-dépendante du risque de décès causée par une leucémie. Il n’était toutefois pas certain que cette relation se vérifiait avec les très faibles doses, comme celles auxquelles sont soumis les personnels travaillant sur des sites nucléaires ou dans l’industrie de l’enrichissement. Grâce à l’étude de cohorte INWORKS (International Nuclear Workers Study) coordonnée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), et parue dans « Lancet Haematology », on sait désormais que c’est le cas.
En Loire-Atlantique, des habitations, hangars, chemins, sont contaminés et présentent une radioactivité anormale souvent due à l’enfouissement, par le passé, de résidus d’extraction d’uranium. Les analyses sont formelles. À Gétigné, au lieu-dit « Haute Gente », le salon de ce jeune père de famille présente une radioactivité largement supérieure à la normale. La présence massive de radon, gaz provenant de l’uranium reconnu comme cancérigène, est attestée.
Des techniciens ont enregistré jusqu’à 3 800 becquerels de radon par m3 dans une chambre de la maison. À titre de comparaison, l’Organisation mondiale de la santé préconise de ne pas dépasser 100 becquerels/m3.
(...)
Vie toxique's insight:
Combien de sites sont ainsi contaminés en France ?
29 ans après l'explosion du réacteur de Tchernobyl, une étude réalisée par le laboratoire de la CRIIRAD pour l'association les Enfants de Tchernobyl prouve la contamination radioactive actuelle des sols alsaciens.
Grave, très grave! Comment rassurer les populations? Dont celles qui sont retournées vivre à Fukushima? En proposant des compteurs qui réduisent les mesures de 30% à 40%. Affligeant…
Le 28 janvier 2015, “CHIYODA TECHNOL CORPORATION” annonce sur son site web que leur dosimètre affiche une dose d’exposition cumulée inférieure à la dose ambiante de 30 à 40 %.
Une pollution nucléaire sans précédent est en marche depuis Fukushima. Les catastrophes nucléaires laissent des traces quasi indélébiles sur la planète… Quelles conséquences pour l’homme et l’environnement ? Ne sommes-nous pas en train de jouer avec le feu ?
L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a voulu étudier la qualité des eaux en bouteilles produites en France.
Selon les analyses de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire menées sur 75 eaux de source et 67 eaux minérales, certaines bouteilles (dont des marques soi-disant adaptées aux bébés) dépasseraient les limites de la radioactivité.
(...)
Vie toxique's insight:
Malgré ces résultats, la Direction générale de la santé et l’Autorité de sûreté nucléaire se veulent rassurantes : "La qualité radiologique des eaux en bouteilles produites en France est globalement satisfaisante"...
Depuis longtemps je défends l’idée que la notion de « faibles doses » et de « seuil d’innocuité », en matière de radioactivité et de pesticides, ne doit pas être retenue.
Aujourd'hui, je me propose de mettre sur table les arguments des uns et des autres. Une manière d’introduire le débat.
Mais auparavant un exemple pour illustrer cette question des « faibles doses ». L’exemple de l’alcool.
L’Autorité de sûreté nucléaire vient de publier, ce mardi, les résultats des mesures de radioactivité du site du Fort de Vaujours, à l'est de Paris à la limite entre la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne. Elles ont mis en évidence « un niveau de rayonnement 10 à 20 fois supérieur au niveau naturel dans une casemate », a indiqué l’ASN dans sa note d’information publiée sur son site.
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