La question de la sécurité des fournitures scolaires a fait l’actualité cette rentrée. Dispose-t-on des données et outils permettant un bon suivi des produits chimiques concernés ? L’Anses a enquêté.
les familles de substances chimiques les plus régulièrement étudiées, ou le plus souvent identifiées lors des analyses, sont :
les phtalates (dont l’Anses note qu’ils ne sont recherchés que dans des articles contenant du PVC). Certains ont été trouvés dans des gommes et de la pâte à modeler.
les composés organiques volatils (COV), dont le formaldéhyde, le chloroforme ou le toluène souvent utilisés comme solvants. Potentiellement toxiques, cancérigènes et mutagènes, plusieurs ont été retrouvés dans des surligneurs, marqueurs, gommes, stylos parfumés, crayons de bois, colles, rubans adhésifs…
le benzène, parfois retrouvé dans les colles.
des métaux (tels que le chrome hexavalent, le cadmium, le nickel, le plomb), ponctuellement retrouvés dans la peinture à doigt ou les marqueurs pour tableau blanc.
des PFAS (per et polyfluoroalkyls) émis par des feuilles de papier.
des colorants, retrouvés pour certains dans des stylos-feutres.
des conservateurs (isothiazolinones…),
des substances parfumantes, utilisées dans certains feutres et crayons de couleur.
des résines, qui ont quant à elles, été trouvées dans des colles ou des encres.
Moisissures, radon, produits chimiques, COV… En rappel, Écohabitation dévoile les principaux risques pour la santé chez soi et comment agir pour les contrer.
Environnement. Alerte à la pollution ! Régulièrement, les pouvoirs publics recommandent d’arrêter le sport, de rouler moins vite, voire de ne plus rouler. Et puis on recommence comme si de rien n’était… Qu’est-ce qui change entre temps…. Justement, le temps !
L’air intérieur est toujours aussi pollué, mais les ateliers pour apprendre à détoxifier se multiplient, preuve qu’on peut prendre les choses en main. Bilan.
Air intérieur : un constat alarmant sur la pollution A l’extérieur, on relève des pics de pollution très élevés, rivalisant avec le tabagisme passif. A l’intérieur, notre air est toxique, le taux de pollution serait même nettement supérieur. Et parce que la grande majorité des personnes passe plus de 80 % du temps dans des lieux fermés, que ce soit dans leur habitation ou sur leur lieu de travail, le problème nous concerne tous.
Généralement mal vécue par le commun des mortels, l’allergie est plus préoccupante lorsqu’elle concerne les personnes asthmatiques. Cette inflammation bronchique liée à l’inhalation d’éléments étrangers (les allergènes) est un phénomène de masse qui concerne un tiers de la population. Il se traduit par différents symptômes : un asthme (50% des asthmes sont de nature allergique chez l’adulte) une rhinite, une conjonctivite…
Contrairement à ce que l'on peut penser, l'air intérieur est 8 fois plus pollué que l'air extérieur. Or nous y passons plus de 20h par jour ! En cause principalement : le formaldéhyde, un composant présent dans la majorité de notre mobilier. FUTURE part à la recherche d'innovations qui permettent de détecter et de limiter ces polluants.
M édicaments et nano-particules souillent l'environnement exposant notamment à des risques de cancers de la prostate aux troubles de la fertilité. Le spécialiste Olivier Toma, tenait une conférence sur le sujet dans les locaux de la CCI, à Béziers.
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Vie toxique's insight:
Une conférence qui résume ce qu'on trouve sur cette revue de web !
Vous prévoyez un déménagement en juillet ou un rafraîchissement de la peinture de votre habitation? Soyez des rénovateurs avertis! Un pot de peinture affichant fièrement qu’il est « sans composés organiques volatils » en contient forcément un peu… Voici pourquoi, avec l’exemple d’un pot de peinture Behr déniché chez Home Depot.
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Vie toxique's insight:
Le cas ici d'une marque de peinture américaine, mais nul doute qu'on trouve ce type de cas en Europe ...
Si vous êtes du genre bricoleur, et qu’il vous arrive d’acheter des matériaux tels que peintures, lasures, colles, solvants, panneaux dérivés du bois, revêtements de murs et de sols…, vous avez sûrement remarqué l’apparition d’une nouvelle information sur l’étiquetage : il s’agit de la mention des COV.
85%. C’est en moyenne la part de notre temps que nous passons dans des bâtiments . Une statistique qui explique, sans doute, l’émergence de programmes de recherche et de solutions innovantes autour de la qualité de l’air intérieur. L’Ecole des Mines d’Alès organise ainsi, mardi 7 février, une conférence spécialement consacrée à cette thématique. Avec pour ambition de dresser un état des lieux des solutions de mesure de la qualité de l’air intérieur, de l’impact des polluants sur la santé humaine mais aussi des réponses existantes pour réduire les émissions. Entretien avec Jean‐Louis Fanlo, Responsable de l’équipe de recherche « Odeurs & COV » aux Mines d’Alès.
Cleantech Republic : Pourquoi la qualité de l’air intérieur est devenue un enjeu majeur de santé publique ?
Pour la première fois, une équipe de chercheurs a entrepris de mesurer les quantités de composés organiques volatils qui s’évaporent lorsqu’on utilise un shampoing, gel douche, une crème hydratante ou encore des déodorants sous forme d’aérosols.
Pour la première fois en France, une campagne de mesure de grande ampleur a été menée pour connaître l’état de la contamination des logements en COSV : composés organiques semi-volatils. Ce travail a été coordonné par le CSTB et l’EHESP. Les COSV regroupent un ensemble de substances chimiques, d’origines diverses, présentes à la fois dans l’air et dans les poussières déposées sur les sols des environnements intérieurs. Les jeunes enfants, qui portent fréquemment leurs mains à la bouche, y sont particulièrement exposés. A l’ingestion de poussières, s’ajoutent les expositions par contact cutané et par inhalation. Dans les environnements intérieurs, les COSV sont émis par les matériaux plastiques (phtalates), les ordinateurs et les textiles d’ameublement (retardateurs de flamme polybromés notamment), les détergents (muscs de synthèse) ou les traitements insecticides (pyréthrinoïdes).
Moisissures, radon, produits chimiques, COV… Écohabitation dévoile les principaux risques pour la santé chez soi et comment agir pour les contrer.
Sachant que l’on passe en moyenne 75 % de notre temps entre quatre murs, vivre dans un environnement sain va de soi. Asthme, allergies, maux de tête, toux chronique, cancer… Votre maison vous rend-elle malade? Problèmes d’humidité au sous-sol, de moisissures dans la salle de bain, présence de contaminants dans l’air ambiant, mauvaise circulation de l’air, émanations nocives de produits ménagers et matériaux de construction, etc.
Les allergies sont classées 4e maladie chronique mondiale par l'OMS et leur nombre a explosé ces trente dernières années. Mais leur ampleur demeure sous-estimée et le bilan des actions pour les enrayer est insuffisant, estiment les auteurs d'un livre choc, à paraître aux éditions l'Archipel.
Pourquoi autant d'allergies aujourd'hui ? Pourquoi suis-je devenu allergique, et à quoi exactement ? Vais-je en guérir ?… C'est pour répondre à ces questions simples et faire bouger les pouvoirs publics, que les allergologues Pierrick Hordé et Isabelle Bossé, ainsi que le journaliste Guy Hugnet, ont enquêté. Dans Le livre noir des allergies, en librairie le 17 mars, ils dressent un bilan plus que mitigé. Extraits exclusifs.
Alors que l'OQAI mène actuellement une campagne nationale de mesures des polluants de l'air intérieur visant 300 immeubles de bureaux, le projet européen "Officair" démontre l'impact des émissions des produits d'entretien.
Les zones agricoles ont la particularité d’être à la fois des sources et des puits pour la pollution de l’air. Le séminaire scientifique Primequal « Agriculture et pollution atmosphérique », organisé le 2 juillet à Paris a été l’occasion de s’intéresser au rôle de l’agriculture dans la pollution de l’air.
« L’agriculture participe aux émissions de composés azotés, des COV [composés organiques volatils], du méthane et des pesticides, ainsi que des particules primaires », explique Carole Bedos, Chargée de Recherche à l’Inra spécialisée dans la volatilisation des pesticides. Une fois émis dans l’air, ces différents composés peuvent interagir entre eux et avec les composés déjà présents dans l’atmosphère. Ils vont alors générer des composés secondaires. Les NOx et COV constituent des précurseurs d’ozone ; l’ammoniac et les acides des précurseurs de particules fines.
Ces engins contribuent de façon massive à la pollution de l'air dans certaines grandes métropoles.
Particulièrement répandus dans les pays en développement, ces engins, fonctionnant avec un mélange d'essence et d'huile à la différence des moteurs quatre temps, seraient même la première source de pollution issue de la circulation routière dans de grandes villes, selon une étude parue mardi dans Nature Communications.
Le colloque PRIMEQUAL sur la Qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments: causes, effets, prévention et gestion, va s’achever ce jour, il a permis de présenter les conclusions sur les recherches menées sur le thème de la qualité de l’air intérieur.
Primequal, étant un programme de recherche essentiellement soutenu par le Ministère chargé du Développement Durable et l’ADEME. Il présente la particularité de rassembler plusieurs communautés scientifiques concernées par la pollution de l’air et ses impacts : sciences physiques (métrologie, chimie, dynamique, météorologie, …), sciences de la vie (biologie, médecine, épidémiologie, écologie, …), mathématiques (modélisation, statistiques) et sciences humaines (économie, sociologie, psychologie,…). (...)
Généralement trop méconnus, les COV représentent un danger pour l’être humain. Présents partout, et notamment dans les habitats, les Composés Organiques Volatiles ont des effets indésirables sur la santé. Pour vous aider à mieux comprendre les COV, leurs dangers, et comment s’en protéger, nous vous proposons aujourd’hui cet article.
L’air intérieur des logements, bureaux et bâtiments publics est souvent pollué : par les produits ménagers, les meubles, les matériaux de construction et de décoration. Pour éviter allergies et maladies, il existe des alternatives.
L’air intérieur, souvent plus pollué que l’air extérieur (lire L’Alsace du 3 octobre en page 3), est devenu une préoccupation majeure de santé publique. Il y flotte des COV (composés organiques volatils), dont le cancérigène formaldéhyde, du benzène et de nombreuses autres substances chimiques, des fibres, particules et moisissures, qui peuvent être néfastes à la santé.
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le benzène, parfois retrouvé dans les colles.
des métaux (tels que le chrome hexavalent, le cadmium, le nickel, le plomb), ponctuellement retrouvés dans la peinture à doigt ou les marqueurs pour tableau blanc.
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des substances parfumantes, utilisées dans certains feutres et crayons de couleur.
des résines, qui ont quant à elles, été trouvées dans des colles ou des encres.