Vie provinciale

"La séance du Conseil provincial de ce matin a commencé par une motion visant à soutenir le master complet de médecine à l'UMons. Les groupes PS, Ecolo, Les Engagés et PTB qui ont déposé ce texte, estiment légitime de proposer ce master. Entre autre parce qu'il sera plus accessible aux étudiants hennuyers et qu'il permettra de lutter contre la pénurie de médecin dans une province où l'espérance de vie est en dessous de la moyenne nationale. Par cette motion les élus provinciaux interpellent donc les instances politiques de la Fédération Wallonie Bruxelles. Les quatre groupes précités ont voté pour , le groupe MR s'est abstenu";

"Ils adressent une lettre ouverte aux ministres et députés afin de faire évoluer la position de la ministre Glatigny. Ce jeudi, les étudiants montois manifestaient pour soutenir la demande d'habilitation de l'UMons. Le CHU Ambroise Paré a, lui aussi, réaffirmé officiellement son soutien à l'université. L’organisation d’un master en médecine par l’Université de Mons est loin d’être acquise. Malgré le soutien quasi unanime des acteurs régionaux – citons les élus locaux dans leur grande majorité, le Collège provincial du Hainaut ou encore le conseil du développement du Cœur du Hainaut de l’intercommunale IDEA – la ministre Valérie Glatigny (MR), semble être déterminée à ne pas céder. Convaincus que pouvoir proposer un cursus complet sur le site montois serait bénéfique à l’ensemble de la province, les acteurs des soins de santé hennuyers se mobilisent et prennent la plume afin de s’adresser aux ministres et parlementaires.... ”Selon l’Observatoire de la Santé, en Wallonie, nous comptons 1 généraliste pour 992 habitants. Dans le Hainaut, c’est de l’ordre d’un généraliste pour 1058 habitants, avec grande variation sur le territoire. Et de poursuivre : “Les chiffres liés aux spécialistes ne sont guère meilleurs puisqu’en Wallonie nous comptons un spécialiste pour 381 habitants et, dans le Hainaut, un spécialiste pour 548 habitants. L’impact du développement d’un master en médecine paraît évident au vu des statistiques annuelles de l’INAMI qui démontrent que posséder le master est associé à 52 % de médecins généralistes en formation en plus pour la région.”

"Près de 800 panneaux ont été installés sur trois bâtiments de la Province de Hainaut : le site du Delta, l’annexe et le bâtiment de la direction financière. L’institution explique sa stratégie. Les préoccupations écologiques prennent de plus en plus de place, et ce, à tous les niveaux de la société. C’est aussi le cas à la province du Hainaut. « Cela n’est pas une décision qui date d’hier, mais qui est en discussion depuis quelques années. On arrive cette semaine à la concrétisation d’années de réflexion », explique Joël Delhaye, directeur de la communication. « Il faut dire que la Province s’est engagée de longue date dans les économies d’énergie. Avec son plan PEP’S (plan énergies positives), elle a encore augmenté la cadence, incitant chacun à consommer moins », poursuit Joël Delhaye. Mais pour se mettre au vert, il faut surtout déployer des moyens. « Il faut en faire une priorité », poursuit Joël Delhaye. La Province a dépensé 302.721 euros. Bien que la somme soit importante, les panneaux photovoltaïques permettent un retour sur investissement. Ces 800 panneaux représentent la consommation de 87 familles. Le prochain site de la Province à se parer de panneaux sera l’institut médico-pédagogique (IMP) le Roseau Vert à Marchipont, pour 100.000 euros. Cette installation représente plus de 300.000 euros d’investissement. En plus du solaire, la Province cherche d’autres moyens pour économiser de l’énergie. Par exemple, grâce à l’installation future de compteurs intelligents afin de lutter contre les fuites d’eau".

"La rationalisation des ASBL provinciales a du plomb dans l’aile. Malgré la volonté du gouvernement wallon de réaliser des économies sur ce niveau de pouvoir, il semblerait que l’opération rencontre quelques difficultés. C’est du moins le constat qui semblait se dégager la semaine passée en réunion de commission du logement et des pouvoirs locaux du Parlement de Wallonie. Interrogé par la députée Jacqueline Galant sur l’amélioration de la transparence dans les provinces, le ministre des Pouvoirs locaux Christophe Collignon (PS) a reconnu que la situation ne semblait pas avoir bougé, comme le rapportait la DH jeudi. "Il me revient que le dossier est toujours en cours. Nous allons remettre le dossier sur le métier pour voir ce que l’ensemble de cet audit a pu donner."  À la Province de Hainaut, on n’a pas trop apprécié ces considérations. "Nous nous étonnons du caractère polémique que revêt la question de Madame Galant", peut-on lire dans un courrier adressé au ministre Collignon et signé par le président du collège provincial ainsi que par les quatre députés provinciaux. Un an après l'indignation, où en est la promesse de réduction des dépenses des provinces? "Rien n'a changé", admet le ministre Collignon. Le courrier semble également charger le magazine Investigation de la RTBF puisqu’il poursuit en ces termes: "En se basant sur de simples constats journalistiques dont notre collège a à plusieurs reprises dénoncé le manque de rigueur scientifique, la députée croit pouvoir identifier un manque de transparence dans la conduite des politiques provinciales." "Qu’à cela ne tienne, et pour rassurer ses interlocuteurs, le Collège provincial tient à rappeler qu’il a répondu en temps et en heure aux demandes de l’administration wallonne dans le cadre de l’audit diligenté par monsieur le Ministre. Il ne saurait lui être reproché plusieurs mois plus tard la qualité ou le timing du suivi accordé par l’administration, sans doute légitimement occupée par l’analyse d’autres dossiers." Et de préciser, en reprenant la déclaration de la bourgmestre de Jurbise, qu’il n’y a “aucun "bordel" dans les ASBl de la province de Hainaut” et que les fusions, transformations en régies ou suppressions se poursuivent en ce moment. Enfin, la Province remet en question le chiffre de 94 ASBL provinciales avancé par la RTBF. "Depuis 2018, la Province du Hainaut s’est engagée dans un processus de réduction du nombre d’ASBL passant de 37 à 16. Ces ASBL ne sont pas des États dans l’État."

"Depuis l’an dernier, l’UCLouvain en Hainaut propose des ateliers où experts RH et managers se retrouvent pour repenser le monde du travail.«Je crains qu’on ne puisse pas faire l’économie de vraiment bien se comprendre entre humains et, donc, de se former en agilité relationnelle», confie Daphné Hirschfeld. - Zen’to. La « HR Bubble », programme concocté par l’UCLouvain en Hainaut, en sus des certificats universitaires en management des ressources humaines et en leadership collaboratif, allie rencontres « Coffee Time », pour prendre du recul et pour échanger sur les pratiques managériales, des journées de codéveloppement et des « Learning Expeditions », pour faire découvrir des entreprises innovantes en termes de management. « Cette “bulle” est un réseau RH qui se positionne comme un club », nous y exploitons la niche du codéveloppement dans un espace sans bla-bla et sans chichis. Sans bla-bla, car nous fonctionnons à partir de 20 % d’apport théorique et de 80 % d’échanges et de coconstruction. Et sans chichis, car nous défendons des valeurs d’authenticité. Nous essayons de transmettre les bonnes pratiques actuelles en les faisant expérimenter, plutôt qu’en les exposant sur des PowerPoint. » Christel Moreau, participante du Coffee Time de fin janvier, est coordinatrice en management bienveillant à l’Inspection générale des ressources humaines de la province de Hainaut. Elle accompagne les dirigeants des services provinciaux dans la gestion de leurs équipes et aide le personnel à mieux vivre les nombreux changements organisationnels nés de l’obligation pour la province de financer les zones de secours. « Le programme HR Bubble répond parfaitement aux besoins actuels de l’administration provinciale », assure-t-elle".

"La Wallonie devient une terre de viticulture ! Et le Hainaut n’échappe pas à cette tendance, bien au contraire. C’est au cœur de cette évolution nouvelle dans le monde agricole que le Collège provincial vient d’autoriser sa Haute Ecole provinciale Hainaut Condorcet à participer à la création d’un groupement de viticulteurs éco-responsables. Ensemble et avec l’accompagnement du Département agro-sciences et chimie de la Haute Ecole, les acteurs de ce groupement viseront à identifier les problématiques spécifiques à nos conditions pédoclimatiques et aux défis que rencontrent les viticulteurs wallons, afin de mettre en place des pratiques de culture durables, en harmonie avec notre terroir. En s’appuyant également sur les expertises des services agricoles CARAH-CREPA et du réseau Hainaut Analyses, le groupement prônera une gestion des vignobles en adéquation avec les problématiques environnementales actuelles. Choix du cépage, du porte-greffe, des pratiques de taille respectueuses du flux de sève, aménagements en faveur de la biodiversité : autant de pratiques qui demandent un encadrement technique et ce, dès la plantation. Par ce feu vert donné par le Collège provincial, la Province de Hainaut se positionne comme une référence pour favoriser l’agroécologie dans le paysage viticole".

"Le Waterlootois succède au Hennuyer Serge Hustache (PS). Le Président du Collège de la Province de Hainaut a démissionné après que le MR, à qui le poste revenait depuis les élections, se soit enfin décidé à désigner son sucesseur.
Formellement, c’est bien l’assemblée générale de l’APW, réunie ce 31 janvier à Namur, qui a validé le choix de Tanguy Stuckens.
"Je compte travailler avec l’ensemble des acteurs politiques et administratifs afin d’évoquer, sans tabou, la réalité des Provinces et leur rôle actuel et futur dans le paysage institutionnel belge", a déclaré Tanguy Stuckens lors de cette assemblée générale.
L’APW regroupe les cinq provinces wallonnes afin d’établir des groupes de travails dans les domaines d’intérêt provincial, partager sur les questions générales relatives au statut des provinces, et développer des actions de communication pour faire mieux connaitre les provinces".

"Active dans le domaine de la santé, du social et du développement territorial, la députée provinciale Fabienne Devilers (MR) est depuis novembre 2018 l’une des deux "ministres" carolos du gouvernement du Hainaut (avec le PS Éric Massin)... Mais j’admets que la complexité de l’organigramme et l’étendue des compétences (qui peuvent parfois apparaître hétéroclites) ne facilitent pas la compréhension de notre institution. Si l’enseignement et l’action sociale sont les plus populaires, il y en a plein d’autres… Prévention de la santé, politique générale de la mise au travail de la personne porteuse de handicap, gestion et entretien des cours d’eau non navigables, promotion de l’agriculture et de sa production locale, écodéveloppement territorial, analyses et laboratoires: autant de matières qui touchent à la vie quotidienne – et à la protection – des gens. Savez-vous, par exemple, que notre régie provinciale Hainaut Analyses dont j’ai la responsabilité politique, effectue chaque année plus de 60 000 analyses ? La prévention des risques sanitaires et environnementaux. Hainaut Analyses regroupe plus de 130 agents aux profils variés: docteurs, masters, techniciens de labo, auxiliaires administratifs… Disposant de nombreux agréments, nos laboratoires s’appuient sur une expertise de plusieurs dizaines d’années.  Comment agissez-vous sur la santé des Hennuyers ?
D’une part, au travers de notre Observatoire de la santé qui publie chaque année des tableaux de bord locaux sur l’évolution des indicateurs comme la mortalité, l’espérance de vie, les pathologies… Mon action consiste, d’autre part, à promouvoir une alimentation saine et durable. Dans ce cadre, nous soutenons notamment les agriculteurs dans leurs projets de vente directe au consommateur, pour retisser des liens. Une campagne d’affichage intitulée « Local sinon rien » a démarré cet automne. À travers notre agence Hainaut Développement, nous avons conçu et produit des supports pour donner une visibilité aux magasins à la ferme sur notre territoire. Que pouvez-vous nous dire sur la gestion des cours d’eau non navigables ? Nous nous occupons de leur entretien et de leur aménagement, ainsi que de la création de zones d’immersion temporaires qui vont protéger les quartiers des inondations. C’est l’un des trois domaines d’action de Hainaut Ingénierie technique au service des administrations communales. Compétente pour la gestion des cours d’eau de catégorie 2, notre province en gère 1 632 kilomètres, dont un peu plus de 36 sur l’entité de Charleroi. En ville, un tiers de ce réseau est voûté.
Vous présidez aussi des Instituts médico-pédagogiques (IMP) et des entreprises de travail adapté (ETA) ? Oui cela fait partie de mes prérogatives. Mon action est plus précisément orientée sur la mise au travail des personnes porteuses de handicap"....

"Le gouvernement wallon a décidé d'octroyer un subside de 7 millions d'euros pour le projet de "la sucrerie" à Ath dans le cadre du plan de relance européen. Ce nouveau bâtiment regroupera les compétences provinciales en matière d'agroalimentaire et permettra une réduction de consommation d'énergie de 83% par rapport à la situation actuelle grâce à l'utilisation de photovoltaïque. Le projet réunira également trois institutions de recherche et d'enseignement agroalimentaire : le département agrobiosciences et chimie de la Haute Ecole Hainaut/Condorcet, les services agricoles du CREPA/CARAH et les laboratoires de Hainaut Analyses. Actuellement répartis sur différents sites à Ath et à Mons, ces services bénéficieront de ce regroupement sur un site unique et adapté à leurs activités, permettant de renforcer les synergies et de mutualiser les moyens humains et matériel. Le projet permettra également de rassembler les 650 étudiants de la Haute Ecole Condorcet sur un campus unique et de développer des activités de haut niveau dans les domaines des analyses environnementales, agroalimentaires, agronomiques et biotechnologiques. Ce projet de bâtiment unique générera des économies d'échelle, permettra la vente de biens inadaptés et apportera un supplément de bien-être tout en répondant aux objectifs de neutralité carbone".

"Le budget 2023 de la Province de Hainaut a été voté ce mardi, sur un léger boni de 17.885 euros à l’exercice propre. L’exercice est marqué par les effets de la crise énergétique et du financement croissant des zones de secours : un recours aux réserves provinciales non affectées a été nécessaire pour un montant de 18 millions. Dépenses en augmentation.  Par rapport à 2022, les dépenses au budget ordinaire augmentent de 39 millions. Les coûts de l’énergie sont doublés pour atteindre 20 millions. La participation au financement des zones de secours continue de progresser, de plus de 10 millions d’euros pour atteindre 49,7 millions d’euros en 2023. Les dépenses de personnel sont, quant à elles, gonflées par une indexation record, soit quelque 20 millions d’euros. « Parallèlement aux réserves constituées pour faire face à des coups durs tels que les coûts énergétiques, une hausse (des recettes attendues) des additionnels au précompte immobilier de 23 millions permet à la Province de Hainaut de maintenir le cap de l’équilibre », ont souligné les instances du Hainaut".

"L'avenir financier est plus que jamais incertain. Le budget de la Province de Hainaut a été voté ce 20 décembre en très léger boni (17 885€ à l’exercice propre). Pour boucler cet exercice marqué par les effets d’une crise énergétique sans précédent et du financement croissant des zones de secours, un recours aux réserves non affectées pour un montant de 18 millions a été nécessaire. Si l’équilibre est ainsi atteint, l’avenir financier reste plus que jamais incertain. Le budget a été approuvé par les groupe PS-MR et Les Engagés. Ecolo et le PTB, votant contre. Les coûts de l’énergie sont doublés pour atteindre 20 millions. La participation au financement des zones de secours continue à progresser : + 10 millions, soit 49,7 millions en 2023. Et les dépenses de personnel sont gonflées par une indexation record (20 millions). Parallèlement aux réserves constituées pour faire face à des coups durs tels que les coûts énergétiques, une hausse des additionnels au précompte immobilier de 23 millions permet à la Province de Hainaut de maintenir le cap de l’équilibre". Pour Ecolo, « puiser dans les réserves est un manque d’imagination ». Le Chef de groupe Philippe Lesne regrette l’absence de décisions structurelles pour faire face, notamment à des dépenses de personnel en hausse. « Budget réaliste, a toutefois constaté David Lavaux au nom des Engagés, même si du chemin reste à parcourir à l’aveugle car on ne sait pas vers quoi évoluent les Provinces ». Pour le MR, Valéry Gosselain a souligné que les mesures d’économies préconisées par le Conseil provincial au travers d’une task force ont été mises en œuvre : cessation d’activités, synergies, reclassement d’agents provinciaux, le tout sans licenciement. Propos rejoints par la Cheffe de groupe du PS Dorothée De Rodder : « le transfert de compétences vers la Région n’est pas une garantie de reprise du personnel, comme l’a montré l’expérience de la régionalisation des voiries provinciales. Or, l’emploi est la ligne rouge ».

"Les instances de la Province de Hainaut ont annoncé mardi à Mons les grandes lignes du budget provincial 2023 qui se présente à l'équilibre "malgré la conjugaison des effets de la crise énergétique sans précédent et d'un financement des zones de secours qui impactent le fonctionnement provincial". Le budget 2023 en Hainaut est annoncé à 744,8 millions d'euros avec un léger boni de 17.558 euros. Le résultat à l'équilibre n'a pu être obtenu que par un prélèvement de 18,3 millions dans les réserves provinciales qui s'élèveront, après ce transfert, à 31,67 millions d'euros en 2023. "Ce qui reste significatif", a précisé Serge Hustache, président du Collège provincial. "Les réserves sont là non pas pour financer des projets à l'ordinaire mais pour faire face aux coups durs", a-t-il ajouté. Parmi ces "coups durs", les instances provinciales pointent le financement des zones de secours qui annoncent une intervention majorée de 10,1 millions d'euros par rapport à 2022, pour atteindre 49,7 millions d'euros en 2023 et 59,2 millions en 2024. Selon les instances provinciales, qui dénoncent le désengagement du fédéral dans les budgets des zones de secours, une modification devrait intervenir dès 2025, le montant numéraire actuel devant laisser place à un pourcentage à hauteur de 65% du budget des zones en permanente augmentation. "On pourrait passer à 80-100 millions d'euros, nous ne serons pas capables d'assumer", a précisé Serge Hustache. "Mais un constat saute aux yeux: sans l'intervention dans les zones de secours, la Province afficherait aujourd'hui un boni de près de 25 millions."
Au rayon des bonnes nouvelles, les instances du Hainaut pointent la hausse significative des additionnels au précompte immobilier de 23 millions d'euros, à 263.913.573 euros, 53,56 % des recettes en 2023, obtenue grâce au travail de mise à jour des données cadastrales effectué par les indicateurs-experts provinciaux pour une perception plus juste.  "Nous sommes dans l'attente d'une vraie réforme des provinces", a conclu Serge Hustache. "Nous n'avons aucun tabou sauf le personnel. Toute réforme est donc bienvenue pour autant qu'on ne touche pas au personnel provincial." Les effectifs en Hainaut étaient, en octobre 2022, de 4.364 ETP, plus quelque 5.000 enseignants rémunérés par la Communauté française".

"Aujourd’hui, cap à l’Est du Grand Mons, sur Havré. Le village compte 6.210 habitants. Cela fait de lui le cinquième village le plus peuplé de la commune. En densité, il est le onzième village montois, avec 336,3 habitants au km². Au sein de Havré on distingue treize quartiers. Près de la moitié de la population se concentre dans deux quartiers : Havré-centre (1.579 habitants) et le quartier de l’Europe (1.405). Trois quartiers ont moins de 100 habitants : celui de Boussoit (98), le quartier industriel (51) et Bois de la taille de vignes (10).
Voici les données de la population pour le village de Havré, quartier par quartier. - Province de Hainaut / Hainaut Développement
En dix ans, la population de Havré a augmenté de 2,7 %. Il s’agit de la dixième augmentation la plus importante de Mons.
Plus d’information sur le site de Hainaut Développement : http://www.hainaut-developpement.be et vous pouvez également contacter le service via l’adresse mail : sis@hainaut-developpement.be"

"Le commissaire Walter Bilanzola devient le sixième directeur de l’Académie provinciale chargée de former les futurs policiers hennuyers. Il y a d’ailleurs été lui-même élève. Walter Bilanzola a débuté sa formation d’inspecteur de police en 2002. Il est d’abord intégré dans la réserve générale à Etterbeek, au sein de la 4e Section du 1er Escadron (Team Arrest). L’année suivante, il intègre la police de Mariemont jusqu’en 2010 où il décide de retourner sur les bancs de l’école afin de suivre sa formation d’inspecteur principal. Diplômé en 2011, il revient à la police à Mariemont. En 2022, il se forme de nouveau pour devenir cadre officier. Il est même major de promotion ! Depuis le 1er mars dernier, Walter Bilanzola est de retour à Jurbise, cette fois en tant que directeur de l’académie, institution qu’il connaît bien. Il y a même été chargé de cours pour dispenser la formation « maîtrise de la violence avec et sans arme à feu », cours qu’il donne depuis 2009. Ses objectifs à la tête de l’institution   : «  maintenir l’académie comme référence en matière de formation, en adaptant l’apprentissage, en assurant la présence d’un corps professoral performant et en veillant à l’équilibre budgétaire. Le véritable défi sera d’être présent et actif au cœur des différents changements de façon à intégrer au mieux les nombreux progrès technologiques », précise l’Académie provinciale de police".

"Savez-vous qui a été désigné « Wallon de l’année » par le jury de l’institut Destrée ? On vous le donne en mille : un pompier. Mais pas n’importe quel pompier : Quentin Grégoire, commandant de la zone Verviers-Plateau-Hoëgne, ce qui l’a placé au cœur du dispositif lors des inondations, mais aussi président de ReZonWal, le réseau qui rassemble les 14 zones de secours de Wallonie. En Wallonie, les zones de secours sont aux abois faute d’un financement suffisant. Quentin Grégoire insiste sur la question des finances : « Les services de secours sont coûteux et il n’y a pas beaucoup d’argent. Sur le terrain, notre but est de rester efficaces, absolument, au service des citoyens. Et c’est compliqué parce que les zones de secours restent sous-financées. » Le quadragénaire verviétois fournit un exemple parlant : « La loi prévoit désormais six hommes plutôt que quatre à bord d’une autopompe lors d’une intervention. En toute logique, cette décision devrait bénéficier d’un financement de la part de l’autorité qui l’a prise, soit le fédéral. Et ce n’est pas le cas. Donc, on bricole. » On ne le dit pas assez : c’est un scandale, le fédéral ne remplit pas son rôle et ne tient pas son engagement ! L’Union des villes et communes de Wallonie a fait les comptes : le je-m’en-foutisme fédéral a provoqué un surcoût de 81,7 millions pour les pouvoirs locaux du sud du pays. L’appel à l’aide des communes a été entendu par la Région wallonne. Christophe Collignon, le ministre des Pouvoirs locaux, a sollicité les Provinces : celles-ci prendront progressivement en charge jusqu’à 60 % du financement local des zones de secours. En 2023, les cinq provinces débourseront ainsi 111,4 millions selon la trajectoire prévue, dans un système de vases communicants à sens unique qui ne les ravit guère. L’effort provincial laisse les communes sur leur faim : « Cette trajectoire ne permettra pas de tenir compte de l’inflation très élevée. Nous demandons donc au ministre qu’il actualise les montants de la reprise de ce financement par les provinces », explique-t-on à l’Union des villes et communes.  Chargées malgré elles du financement des zones de secours, les provinces wallonnes veulent avoir leur mot à dire et chargent le fédéral. C’est notamment le cas de Pascal Lafosse (PS), député provincial du Hainaut en charge de la sécurité civile : « Selon moi, le désengagement progressif et constant du fédéral à l’égard des zones de secours est très inquiétant. Si rien ne change et compte tenu de l’évolution des coûts, elle devrait passer sous la barre des 15 % en 2025 et des 10 % en 2028. Le rééquilibrage est urgent. » L’analyse de l’élu hennuyer est autant politique que financière : « La sécurité civile est une mission régalienne qui incombe à l’autorité souveraine. Provinces, villes et communes pallient les manquements de l’Etat, au détriment d’autres politiques. En outre, la réforme de la Protection civile, avec deux casernes pour tout le territoire belge, est une régionalisation de la sécurité qui ne dit pas son nom. Avec des conséquences concrètes : entre 2019 et 2021, la Protection civile de Crisnée a traversé la Wallonie à plus de 400 reprises pour intervenir en Hainaut. C’est une évidente perte d’argent et d’efficacité, et une grosse prise de risque. » Dans les zones de secours, les frais de personnel atteignent déjà 85 % des budgets. Or, en ce qui concerne les pompiers wallons, le nombre de volontaires, moins coûteux que les professionnels, est en chute libre, de 3.556 hommes en 2012 à 2.865 en 2022, soit 54,1 % des effectifs (pour 45,9 % de pros donc).  « C’est bien simple, alerte Pascal Lafosse : si la Wallonie continue à augmenter considérablement la part de pompiers professionnels, les zones de secours et la sécurité civile en général deviendront impayables, que ce soit pour les communes ou pour les provinces. La réduction du nombre de casernes et la réforme de la Protection civile ont éloigné les volontaires de leur base. Ils sont démotivés. Il faut revaloriser leur statut. »  Un avis que partage Quentin Grégoire : « Sans les volontaires, on n’y arriverait pas. Il faut complètement réinventer le système pour favoriser les vocations. Des campagnes de recrutement sont indispensables. » C’est dit à mots feutrés, mais beaucoup d’élus wallons rejoints par des spécialistes actifs sur le terrain partagent une angoisse : les zones de secours de Wallonie sont-elles encore taillées pour faire face à des crises majeures ? Quentin Grégoire y répond à sa façon : « Il faut insister sur la dimension préventive et inciter la population à agir en amont contre les risques d’incendie et d’inondations, la sécheresse, les feux de forêts, pour les empêcher ou en limiter les effets. »

"Quand il est désigné gouverneur du Hainaut par arrêté de l’exécutif wallon, en 2013, Tommy Leclercq a 42 ans. Un âge non canonique pour ce mandat généralement dévolu à des seniors de la politique. Il succède ainsi à Claude Durieux, au terme d’un long suspense de quatre mois durant lequel Écolo a contesté à son partenaire socialiste sa haute main sur le mandat de gouverneur.
Politisé, Tommy Leclercq qui a passé la première moitié de sa vie professionnelle dans des cabinets ministériels du PS ? Il se défend d’incarner un courant de pensée. "Pour rentrer dans le costume de gouverneur, j’ai renoncé à ma carte du PS, à ma participation aux congrès et grands-messes du parti, rétorque-t-il. J’ai aussi supprimé tout mon historique sur Facebook pour rencontrer l’obligation de neutralité qu’exige le poste. Mais pour vous prendre au mot, je ne suis pas apolitique, mais au contraire sur-politique, dans le sens où c’est sans distinction de couleur que je sers les représentants des pouvoirs qui m’ont investi." MR, cdH, CD&V et même NVA: ce ne sont pas des idéologies dont on pourrait le suspecter d’être proche. Mais il a travaillé loyalement avec leurs ministres"

"Début 2023 est marqué par la création d’un « Groupement de viticulteurs éco-responsables (Gver) » s’inscrivant dans le cadre du plan de relance de la Wallonie, et plus particulièrement du plan de transition agro-écologique Terraé, visant à soutenir des projets contribuant de manière durable à la transition environnementale en agriculture. Il est porté par le département « AgroBioSciences et Chimie » de la Haute École provinciale de Hainaut Condorcet à Ath. L’accent est mis sur les groupements d’agriculteurs comme acteurs de la transition agroécologique. De cette manière, 21 vignerons répartis sur l’ensemble du territoire wallons, ont ainsi répondu présent et s’engagent à s’impliquer dans le projet pour une période de trois ans (janvier 2023 à décembre 2025).
En outre, le groupement peut compter sur l’appui technique des laboratoires de Hainaut Analyses, du Centre pour l’agronomie et l’agro-industrie de la province de Hainaut (Carah), de l’asbl Greenotec et de l’Unité sols, eaux et productions intégrées du Centre wallon de recherche agronomique. Pourquoi un tel groupement ? La viticulture est une culture naissante en Belgique et est, de manière générale, l’une des cultures les plus consommatrice de produits phytosanitaires en Europe. L’intérêt d’un groupement autour de la viticulture agroécologique consiste à identifier les problématiques spécifiques à nos conditions pédoclimatiques et aux conditions que rencontrent les viticulteurs wallons, afin de mettre en place des pratiques de culture durables, en adéquation avec notre terroir. Pour plus d’informations : anouck.stalport@condorcet.be.  Le deuxième colloque de la viticulture belge se tiendra le 29 mars prochain, de 12h30 à 17h. Celui-ci aura lieu en Salle Delmée (Rue Paul Pastur, 11 à 7800 Ath)". 

"Depuis 2018, Charleroi compte deux relais au sein de l’exécutif de la province de Hainaut. Focus sur la députée provinciale MR, Fabienne Devilers.  Active dans le domaine de la santé, du social et du développement territorial, la députée provinciale Fabienne Devilers (MR) est depuis novembre 2018 l’une des deux “ministres” carolos du gouvernement du Hainaut (avec le PS Éric Massin). "Fabienne Devilers, vu de l’extérieur, le Hainaut a des allures de  véritable usine à gaz. Vous parvenez à vous y retrouver" ? Oui (rires), rassurez-vous ! Mais j’admets que la complexité de l’organigramme et l’étendue des compétences (qui peuvent parfois apparaître hétéroclites) ne facilitent pas la compréhension de notre institution. C’est la raison pour laquelle il est important de mieux faire connaître nos missions et la façon dont nous les exerçons. Nous sommes actifs dans des secteurs dits de proximité : si l’enseignement et l’action sociale sont les plus populaires, il y en a plein d’autres… Prévention de la santé, politique générale de la mise au travail de la personne porteuse de handicap, gestion et entretien des cours d’eau non navigables, promotion de l’agriculture et de sa production locale, écodéveloppement territorial, analyses et laboratoires. Suivre l’évolution des indicateurs de santé, favoriser l’alimentation durable et sa distribution en circuits courts, protéger les populations des inondations, ce sont des actes concrets. Savez-vous, par exemple, que notre régie provinciale Hainaut Analyses (anciennement, Hainaut Vigilance sanitaire) dont j’ai la responsabilité politique, effectue chaque année plus de 60 000 analyses ? " ..."  D’une part, au travers de notre Observatoire de la santé qui publie chaque année des tableaux de bord locaux sur l’évolution des indicateurs comme la mortalité, l’espérance de vie, les pathologies… Mon action consiste, d’autre part, à promouvoir une alimentation saine et durable. Une campagne d’affichage intitulée “Local sinon rien” a démarré cet automne. À travers notre agence Hainaut Développement, nous avons conçu et produit des supports pour donner une visibilité aux magasins à la ferme sur notre territoire.
Que pouvez-vous nous dire sur la gestion des cours d’eau non navigables ? Nous nous occupons de leur entretien et de leur aménagement, ainsi que de la création de zones d’immersion temporaires qui vont protéger les quartiers des inondations. C’est l’un des trois domaines d’action de Hainaut Ingénierie technique au service des administrations communales"... 

"Pour prévenir les effets du réchauffement climatique, la Province de Hainaut renforce son dispositif de lutte contre les inondations.
1632 kilomètres de voies d’eau non navigables, les 116 agents de la structure HIT ne manquent pas de quoi s’occuper. Chaque année, le Hainaut investit en moyenne 5,5 millions d’euros dans la lutte contre les inondations. Il s’agit d’aménagements des cours d’eau non navigables de catégorie 2 et de la création de zones d’immersion temporaires (ZIT), précédemment appelées bassins d’orage. "Leur fonction est de stocker des trop pleins de précipitations en cas d’épisodes pluvieux abondants", observe la députée provinciale Fabienne Devilers (MR) qui exerce cette compétence. "C’est l’une des trois missions du service provincial Hainaut Ingénierie Technique (HIT)". "Nos équipes aident aussi les communes dans l’élaboration de leurs cahiers de charges pour l’entretien de leurs cours d’eau de catégorie 3 (ils représentent au total un millier de kms), ceux de catégorie 1 étant du ressort de la Wallonie. Dans la pratique, nous procédons à des actions curatives et préventives pour assurer le bon écoulement, nous maintenons aussi le bon état écologique du milieu."  Un vaste plan d’investissement anti-inondation a été lancé en 2009. Ce programme dénommé Naq’ia -du nom d’une reine babylonienne qui avait réussi à dompter l’Euphrate- a permis au Hainaut d’upgrader ses moyens de protection. "En 2023, notre territoire compte 21 ZIT.  En 2022, la province de Hainaut a engagé un budget de près de 5 millions pour les travaux d’entretien ordinaires et extraordinaires de ses cours d’eau. Il faut y ajouter 757 000 euros en frais de reconnaissances et d’études sur le réseau et d’acquisitions foncières pour la création de ZIT. Annuellement, HIT investit une vingtaine de milliers d’euros dans l’achat de sondes de niveau. Intégrées dans le système de pré-alerte et d’alerte de crues Saphir-Aqualim, elles visent à prévenir en temps réel les riverains et les services de secours d’éventuels risques d’inondation".

"Dédié à la prévention des inondations, le salon " Inondea " s’adresse à toutes les personnes qui se posent des questions sur cette problématique aux conséquences parfois bien douloureuses. Un maximum de réponses et de solutions concrètes seront rassemblées samedi sur un même site. La commission de l’Intérieur de la Chambre mise en place par le gouvernement fédéral après les inondations de juillet 2021 a abouti notamment au constat suivant: une "très faible préparation de la population à la gestion de crise et, plus largement, à la culture du risque".
C’est d’abord autour du rieu de Barges, dont la vallée a été plusieurs fois inondée, que le Contrat de Rivière Escaut Lys a décidé de mener son projet pilote "Culture du risque inondation". Ce projet a permis d’accompagner beaucoup de citoyens dans l’adaptation de leur habitation sur base d’un audit et d’un diagnostic (gratuit) de vulnérabilité. Le salon a pour objectif de répondre aux questions les plus courantes sur la thématique. Est-ce que j’habite en zone à risque d’inondations ? Comment protéger ma maison face au risque ? Quels professionnels peuvent me proposer des solutions ? Comment fonctionne une barrière anti-inondations ? Comment préparer mon dossier d’assurance ? Comment agir face aux coulées de boue ?  Le public aura droit à quelques démonstrations ; sur la réalisation de fascines à l’aide de paille et/ou de branches, sur le fonctionnement des vannes automatiques dans les ZIT (zones d’immersion temporaire), etc. Des gestionnaires de cours d’eau seront présents, comme la Province de Hainaut, le SPW (la Région wallonne est partenaire de l’événement), Ipalle. "Les gens auront des réponses à leurs questions sur la construction en zone inondable, sur l’entretien des berges de cours d’eau, etc."  Le salon « Inondea » aura lieu le samedi 11 février de 10h à 17h sur le site de l’e-campus dans le zoning de Tournai Ouest. Entrée gratuite !

"La Province de Hainaut va construire un centre d'expertise pluridisciplinaire en agronomie à Ath
La Province de Hainaut a le projet de construire un nouveau bâtiment à la rue de la sucrerie à Ath. Il permettra de regrouper toutes les compétences provinciales en matière d'agroalimentaire. Il répondra également à un défi énergétique".

"Le Gouvernement wallon a récemment annoncé l’octroi d’un subside de 7 millions d’euros en faveur du projet dit de la "Sucrerie" à Ath. Une excellente nouvelle pour le Collège provincial, pour lequel la rénovation énergétique est un enjeu majeur. En effet, la Province de Hainaut qui est propriétaire de plus de 800 bâtiments publics, consacre l’essentiel de sa capacité d’investissement à la rationalisation de son patrimoine par des regroupements de services ainsi qu’à des travaux d’isolation et d’amélioration des performances énergétiques. Un nouveau bâtiment à front de rue. Ce subside (le plus gros alloué en Wallonie picarde !) servira à la construction d’un nouveau pôle sur le site de la Sucrerie (en lieu et place des bâtiments de la Haute école provinciale Condorcet), qui regroupera toutes les compétences provinciales en matière d’agroalimentaire. Trois institutions actives dans la recherche et l’enseignement agroalimentaires y travailleront en parfaite collaboration: le département agrobioscience et chimie de la Haute école Condorcet, les services agricoles du CARAH/CREPA et les laboratoires de Hainaut Analyses. "Depuis plus d’un siècle, à Ath, l’enseignement provincial, qu’il soit secondaire ou supérieur, est orienté vers l’enseignement agricole ", précise Laurent Paternostre, Inspecteur général Hainaut Analyses. "Le CARAH propose quant à lui des services aux agriculteurs en termes d’économie rurale ou d’expérimentation à la ferme. Enfin, le 3e acteur athois, c’est Hainaut Analyses, qui d’une certaine manière, est la régie qui regroupe les laboratoires de la Province de Hainaut. " Ces différents acteurs sont disséminés aux quatre coins de la Cité des Géants, mais aussi à Mons pour certains laboratoires de Hainaut Analyses. "Les étudiants de la Haute école Condorcet sont répartis sur trois sites: à Maffle, à Irchonwelz et dans un bâtiment de la rue de la Sucrerie, où sont également installés certains services agricoles du CARAH et des laboratoires de Hainaut Analyses. C’est à cet endroit que le nouveau bâtiment sera construit. Le département agrobiosciences et chimie de la Haute École Condorcet a le vent en poupe avec l’émergence de nouvelles filières liées au développement durable. Les 650 étudiants seront rassemblés sur un campus unique, bien plus attractif, en connexion directe avec le centre urbain et le monde professionnel." Les laboratoires de Hainaut Analyses, dont le site montois est devenu trop énergivore et vétuste, renforceront cette plate-forme technologique et stratégique, avec l’arrivée d’environ 65 personnes en plus sur le site (90 à terme). "Les agents participeront avec leurs collègues du CREPA/CARAH et de Condorcet à un déploiement d’activités de haut niveau. Le subside alloué doit être dépensé pour la fin 2026 ; l’on pourrait dès lors voir un bâtiment sortir de terre d’ici quatre ans".

"Le budget 2023 en Hainaut est annoncé à 744,8 millions d'euros avec un léger boni de 17.558 euros. Le résultat à l'équilibre n'a pu être obtenu que par un prélèvement de 18,3 millions dans les réserves provinciales qui s'élèveront, après ce transfert, à 31,67 millions d'euros en 2023. "Les réserves sont là non pas pour financer des projets à l'ordinaire mais pour faire face aux coups durs", a ajouté Serge Hustache". Parmi ces "coups durs", les instances provinciales pointent le financement des zones de secours qui annoncent une intervention majorée de 10,1 millions d'euros par rapport à 2022. Selon les instances provinciales, qui dénoncent le désengagement du fédéral dans les budgets des zones de secours, une modification devrait intervenir dès 2025, le montant numéraire actuel devant laisser place à un pourcentage à hauteur de 65% du budget des zones en permanente augmentation. "Mais un constat saute aux yeux: sans l'intervention dans les zones de secours, la Province afficherait aujourd'hui un boni de près de 25 millions."  L'indexation des salaires pèse également lourd dans le budget provincial dans lequel on note 20 millions d'euros d'augmentation à hauteur de 321.408.838 euros, soit plus de 65 % du budget total. La crise énergétique fait, elle aussi, partie des "coups durs"  avec une augmentation de quelque 9 millions d'euros. On notera aussi, l'évolution des pensions soit, notamment, 1,4 million d'euros supplémentaire pour la cotisation de solidarité, près de 6 millions de plus pour la cotisation de responsabilisation, on pointera encore le budget du patrimoine provincial, soit 183 sites et un patrimoine bâti de 900.000 m2 . Au rayon des bonnes nouvelles, les instances du Hainaut pointent la hausse significative des additionnels au précompte immobilier de 23 millions d'euros, à 263.913.573 euros, 53,56 % des recettes en 2023, obtenue grâce au travail de mise à jour des données cadastrales effectué par les indicateurs-experts provinciaux pour une perception plus juste. L'évolution du fonds des provinces, le seul en augmentation, génère en 2023 un montant de 6.278.236 euros.  Serge Hustache a par ailleurs souligné une "dynamique en interne de tous les jours qui portent ses fruits". "Des moyens concrets ont été dégagés en 2022 grâce à de nombreuses mesures décidées en 2021 nous sommes dans l'attente d'une vraie réforme des provinces", a conclu Serge Hustache. "Nous n'avons aucun tabou sauf le personnel. Toute réforme est donc bienvenue pour autant qu'on ne touche pas au personnel provincial."

"Malgré les crises et les coups durs, la Province n’a jamais touché à ce fonds de réserve, l’un des plus importants au niveau des pouvoirs locaux. C’est dans la souffrance que la Province de Hainaut bouclait son budget 2023, il y a quelques jours. À la crise énergétique se sont en effet ajoutées d’importantes augmentations de dépenses, liées à une indexation record des salaires (+20 millions d’euros en dépenses de personnel pour l’année 2023) ou au financement des zones de secours (10,1 millions d’euros supplémentaires en comparaison avec 2022, pour un total de 49,7 millions et 59,2 millions en 2024). Pour trouver l’équilibre, la province n’a eu d’autres choix que de piocher dans son fonds de réserve. Soit dans son bas de laine constitué au fil des années pour faire face aux coups durs. Ce sont 18,3 millions d’euros qui ont ainsi été ponctionnés. De quoi mettre en péril le paiement des pensions du personnel de la province ? Il nous revient que la situation difficile de cette dernière a suscité quelques vives inquiétudes dans les rangs des travailleurs, ceux-ci craignant que ce soit le fonds de pension qui ait justement permis à la Province de boucler son budget. Renseignements pris, il s’avère qu’aucune menace ne plane sur les retraites. Et pour cause : le fonds de pension de la Province est plus que confortable. “Il s’agit d’un fonds particulièrement bien alimenté depuis des années”, confirme Serge Hustache (PS), président du collège provincial. “Il s’élève à quelque 170 millions d’euros. Nous sommes l’une des rares institutions locales à bénéficier d’un fonds aussi important.” Ce dernier génère par ailleurs chaque année des intérêts. “Le personnel n’a pas à être inquiet, nous ne toucherons pas aux pensions". 

"Un acte de résilience" voilà les mots utilisés par le président du collège provincial pour caractériser le budget 2023 du Hainaut, présenté ce matin. Si les zones de secours, l'indexation des salaires et la crise énergétique pèsent lourdement sur les finances provinciales, des effets de gestion et le recours aux réserves permettent de garder la tête hors de l'eau.  Mais les nuages qui assombrissent  l'avenir de l'institution ne se dissipent pas pour autant".