Alors qu'ils étaient jusque là considérés comme des biens exportables sans contrôle, le ministère du redressement productif a publié un avis aux exportateurs, qui impose une autorisation de l'Etat avant toute vente hors de l'Union Européenne de dispositifs de surveillance des réseaux IP et de leurs utilisateurs.
Le ministère ajoute par ailleurs que sont exonérés d'autorisation préalable les outils "destinés à une utilisation mercatique (marketing, ndlr), ou une application de mesure de qualité de service ou d'expérience". Ce qui ouvre un grand champs de possibilités pour les entreprises qui souhaiteraient vendre leurs équipements d'interception, officiellement à des fins d'analyse du réseau ou de marketing.