Intelligence économique & stratégique - Stratégie d'innovation

Ce changement de paradigme, grand levier d’efficacité et de performance, passe par une vraie prise de conscience par chacun/e du fait que la capacité à générer toujours plus d'intelligence collective est encore plus importante que les capacités individuelles prises isolément ; et que la différence est, dans ce contexte, une force et une nécessité qui mérite l’investissement de départ en temps et en énergie pour connaître et apprécier les atouts et forces de l’autre – y compris et surtout si son fonctionnement diverge du sien.

Ce changement de paradigme requiert, de ce fait, l’impulsion et le soutien, plein et entier, d’un CEO et d’un DRH porteurs d’une vision claire et déterminée, ainsi que l’investissement de tous les relais de changement que sont les dirigeants opérationnels. Ce sont eux, en effet, les vrais détenteurs des réels leviers de progrès : la capacité de mettre en évidence de nouveaux talents et de nouvelles manières de faire, de les promouvoir et de les valoriser pour accroître les viviers de celles et ceux qui feront le succès, d’aujourd’hui et de demain.

L’entreprise du XXe siècle se co-construit grâce à eux. Et c’est par cette action commune que pourront aussi être atteints les 0,4 % de croissance par an que pourrait générer l’égalité professionnelle (Source : rapport OCDE, 2013).

Ensuite, adopter une méthode… simple !

Une fois l’adhésion de l’équipe obtenue, il faut mettre en place un système le plus basique possible pour simplifier le fonctionnement. Par exemple :

1) Établir quelles sont la ressource rare et la cible de gain : bien souvent, c’est le temps. Il faut alors définir un enjeu de gain de temps (ex : 10 h par semaine et par personne).

2) Lister ce qui peut être supprimé ou réduit, et quantifier le temps gagné, même grossièrement.

3) Lister si nécessaire ce qui doit être rajouté ou renforcé pour compenser les éléments supprimés, et quantifier le temps dépensé.

4) Réitérer les points 2 et 3 jusqu’à l’obtention de la cible fixée en 1.

Pour parvenir à ce résultat, la MACSF a adopté une méthodologie particulière, et plutôt vertueuse. « L’erreur qui est fréquemment faite dans ce type d’actions, c’est de s’adresser au manager, note le directeur général. Mais le managé, souvent, ne connaît pas les règles. Nous sommes donc partis du principe que tout le monde – manager comme managé – devait disposer des mêmes règles. » L’assureur a fait participer l’ensemble de l’entreprise – 50 groupes de 30 personnes – pour travailler autour des thèmes retenus et échanger sur ces derniers. « Vous obtenez une image beaucoup plus riche et adaptée à l’entreprise de ce qu’est le changement par exemple, affirme Marcel Kahn. Il y a une vraie convergence. »
Une méthode qui ne peut fonctionner qu’avec une implication sans faille de la direction générale et dans un temps court – ici 2 à 3 mois – pour ne pas se perdre en route…

Si l’incertitude a des conséquences évidentes sur le bien-être de l’individu, il n’est pas sans affecter la santé organisationnelle du nouvel ensemble. Elle a une influence directe sur le rendement : l’absence ou l’excès de stress influe directement et de façon négative sur le rendement de l’individu. Enfin, la motivation diminue, ce qui influe sur l’esprit d’équipe, la productivité, la qualité du travail fourni, l’implication au travail bref, l’efficacité dans son ensemble...

Répétons-le, la communication est une fonction centrale du management, au même titre que le marketing, les ressources humaines, le contrôle de gestion… La communication ne peut être le rôle exclusif d’un directeur ou d’un responsable de communication puisque celle-ci engage l’entreprise dans toutes ses dimensions. Il est utile de rappeler qu’en période de crise, 80 % de la gestion d’une crise relève de la communication. Ce qui signifie d’une part que cette fonction est par essence collaborative et que, d’autre part, elle impacte durablement la réputation de l’entreprise. Il est étonnant aujourd’hui de constater chez de nombreux managers, une ignorance récurrente des processus de communication en jeu lors des périodes de crise.

Le hackathon est un marathon en salle fermée et sous contrainte de temps, où des salariés désignés sont forcés de produire des idées d'innovation. C'est tout au moins l'idée générale d'un article récent sur ce qui semble être une bonne idée de performance collective. En Occident, on parlera plutôt de séances de brainstorming, un exercice couramment pratiqué dans les entreprises. Mais est-ce la meilleure façon d'innover ?

Démarche en 5 étapes :

1)Eliminer / débarrasser : Eliminer de l’espace de travail toutes choses futiles.
2)Ranger : Une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place.
3)Nettoyer le poste de travail.
4)Ordonner : L’ordre et la propreté sont à maintenir au quotidien.
5)Rigueur : Cette dernière étape réside dans l’application des 4 premières étapes de manière rigoureuse.