Analyse de Yannick Poivey, fondateur de One Intelligence, sur les différences entre le France et la Suisse concernant l'intelligence économique.
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Yannick Poivey : J’ose anticiper la poursuite d’un mouvement de croissance, dans les deux pays, favorisé par les facteurs suivants : le besoin de connaître les contreparties et les concurrents, les acteurs économiques étant de plus en plus souvent confrontés à des mises en relation nouvelles en dehors de leurs cercles relationnels habituels ; le renforcement du cadre réglementaire des activités économiques, obligeant les entreprises et les banques à procéder à des diligences croissantes ; l’aversion aux risques dans le cadre d’une gouvernance renforcée, les dirigeants étant de plus en plus responsabilisés devant leur conseil d’administration en cas de gestion des risques défaillante. Idéalement, l’intelligence économique devrait se banaliser et devenir complètement intégrée aux processus de management. A l’image des pays anglo-saxons, où l’intelligence économique n’est pas stigmatisée comme un avatar de l’espionnage industriel, mais un outil pleinement intégré dans la culture d’affaires des dirigeants et de leurs conseils.