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La législation française sur le viol est-elle en passe d'évoluer ? Emmanuel Macron l'a laissé entendre lors de la journée des droits des femmes, vendredi 8 mars. Le président français a déclaré, au détour d'une conversation avec une association féministe, qu'il souhaitait inscrire le consentement "dans le droit français".
Une étude menée par l’observatoire des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis montre que des enfants suivis par l’Aide sociale à l’enfance continuent d’être victimes d’agressions ou de viols.
Le gouvernement a chargé, mardi 21 février, le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes de faire des propositions pour améliorer la « prise en compte de la parole » et la « prise en charge » des victimes de viols et d’agressions sexuelles. Le rapport devrait être remis au gouvernement « d’ici la fin du mois d’octobre », a indiqué la ministre déléguée à l’Égalité.
Connue pour son franc-parler et son humour rentre-dedans, la comédienne, entourée des sœurs Audrey et Stéphanie Chamot, chante pour dénoncer les violences faites aux femmes, le machisme ordinaire et le mépris de classe. Un spectacle cru et provocateur qui vise à libérer la parole et à changer les regards. Lire l'article.
Un livre-somme consacré aux rapports entre sexe, race et colonies explore les images et les imaginaires qui ont structuré les relations entre sexualité, domination et colonisation. Entretien avec Pascal Blanchard, co-directeur de l’ouvrage.
Pour la psychanalyste Claude Halmos, l’éducation à la sexualité à l’école est indispensable. En légitimant ce sujet, elle aide à prévenir le viol et la pédophilie.
Pour la psychanalyste Claude Halmos, l’éducation à la sexualité à l’école est indispensable. En légitimant ce sujet, elle aide à prévenir le viol et la pédophilie.
Face aux critiques visant la loi contre les violences sexuelles et sexistes de à part d’associations et de professionnels de la protection de l’enfance, qui dénoncent un « statu quo » dans la protection des mineurs, 79 députés et sénateurs de la République en marche (LRM) défendent une « loi de progrès », dans une tribune au Journal du dimanche, dimanche 26 août.
Pour le médecin et militant, il n’y a pas d’«absolu» du plaisir (féminin ou masculin). Il faut refuser les normes de féminité ou de masculinité imposées par les autres. Le combat est à la fois intime et collectif.
Chaque mois, «Libération» fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Trente-cinquième épisode : juillet 2018.
Votée fin mai par le Parlement suédois, cette loi requiert que le consentement entre adulte soit explicite afin de lutter contre les agressions sexuelles et les viols.
Dans un texte écrit à la première personne, la journaliste Blandine Grosjean raconte comment beaucoup de femmes ont pris conscience de la « zone grise » qui existe entre le consentement et le viol et décrit ce moment particulier où, face aux avances d'un homme, une femme se sent « trop embarrassée pour dire non ».
L'étude “Parcours de vie et santé des Africains immigrés en France”, parue dans The Lancet Public Health, met à mal le mythe de « l’immigration thérapeutique » des patients africains qui, pour la moitié d’entre eux, ont été infectés après leur arrivée en France. Ainsi, les violences sexuelles subies en France par les femmes migrantes multiplient par quatre leur risque d’infection au VIH.
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Le dispositif STOP (Service téléphonique d’orientation et de prévention) propose aux personnes qui se sentent attirées par les mineurs une prise en charge afin de leur éviter le passage à l’acte. Premier bilan deux ans après sa mise en place.
Elles s'appellent Dawn, Sara, Elizabeth. Elles sont américaines et ont été mariées de force aux États-Unis. Entre 2000 et 2018, 300 000 mariages de mineurs de moins de 18 ans ont eu lieu dans le pays, dont 24 000 en Californie. Il s'agit surtout de filles mariées à des hommes adultes. Ces mariages ont souvent lieu pour des raisons économiques, religieuses, ou pour éviter à l'adulte agresseur d'être poursuivi pour viol sur mineur.
Dans sa chronique « Le divan du monde », la psychanalyste Claude Halmos revient sur l'affaire d'Outreau qui a décrédibilisé la parole des enfants. Or la parole des enfants est toujours un texte d’une extrême complexité ; elle n’est jamais à prendre au pied de la lettre et suppose toujours, pour être comprise, un dialogue approfondi avec lui. Et ce travail de décryptage est évidemment plus essentiel encore quand l’enfant est victime de maltraitances, et notamment de maltraitances sexuelles. Lire l'article.
Le contraste entre la hausse des plaintes depuis un an et une décennie de chute des condamnations interroge sur la capacité du système judiciaire à terrasser le fléau des violences sexuelles.
Spécialiste du fait colonial et de l’immigration en France, l’historien Pascal Blanchard publie "Sexe, race et colonies", pour changer le regard du grand public sur notre passé colonial et inciter une nouvelle génération de chercheurs à travailler sur ce sujet à partir des images ou par le prisme du genre et de la sexualité.
Si le nombre de plaintes pour viol et agression sexuelle augmente, le nombre de condamnations pour viol par la justice française a chuté de quelque 40 % en dix ans, passant de 1 652 condamnations par les cours d’assises pour ce crime en 2007, dont 1 350 pour viol aggravé, à 1 003 condamnations en 2016, dont 851 pour viol aggravé. Les exigences plus fortes de la justice en matière de preuves expliqueraient cette tendance.
La reconnaissance précoce d’abus sexuels demeure difficile malgré une vigilance accrue dans ce domaine. Une étude anglaise récente a monté que seul un cas sur huit pourrait être signalé aux autorités ! Ainsi la prévalence de ces abus est largement méconnue, particulièrement chez les jeunes enfants, avec des conséquences dramatiques à long terme sur la santé mentale et même physique des victimes.
Les acteurs de la protection de l’enfance dénoncent ce dimanche une loi Schiappa qui « ne protégera pas mieux les enfants » victimes d’abus sexuels…
Quatre femmes âgées de 16 à 78 ans témoignent de leur expérience personnelle, et de leur différence de perception de la sexualité et des violences sexuelles selon leur génération.
Le projet de loi sur les violences sexistes et sexuelles a franchi une nouvelle étape ce lundi 23 juillet après avoir été examiné en commission paritaire. Mais le "large consensus" vanté par Marlène Schiappa ne semble pas s'être fait sans que le texte ne soit délesté d'une partie de sa substance.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de médecins et de juristes parmi lesquels Boris Cyrulnik et Jean-Pierre Rosenczveig, dénonce le recul du gouvernement sur les violences sexuelles sur mineurs.
Selon un rapport rendu public fin janvier par le ministère de l’Intérieur, les plaintes pour viol et agression sexuelle enregistrées par les forces de l’ordre sont en « nette hausse » pour l’année écoulée, respectivement de 12 % et 10 % et de plus de 30 % au quatrième trimestre de l’année par rapport à la même période de 2016.
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