sida

Le Kenya a débuté depuis quelques jours le déploiement à travers le pays du dolutegravir (DTG), qui sera dans un premier temps administré à 27.000 patients ne supportant pas les effets secondaires de l'efavirenz, le traitement contre le sida actuellement le plus utilisé dans le pays.

Le Kenya va distribuer dès le mois prochain la PrEP, un nouveau médicament censé protéger contre la pandémie. Cette action de Nairobi fait suite à des études pilotes menées au Kenya et en Ouganda qui ont démontré que la prise de médicaments au moins une fois par jour pouvait réduire à plus de 96 % les risques d’infection du VIH.

Les Nations Unies ont annoncé que, grâce à un accord passé entre les laboratoires pharmaceutiques Mylan et Aurobindo Pharma, la Fondation Bill et Melinda Gates, les gouvernement kenyan et sud-africain, ainsi que l’ONU, les pays en voie de développement vont avoir accès, pour moins de 75 dollars par an (62 euros) et par personne, aux génériques des molécules les plus récentes, tenofovir, lamivudine et dolutegravir.

Le Kenya compte lancer un kit d'autotest de dépistage oral du VIH en mars 2017 pour faire en sorte que 90 % des Kényans connaissent leur statut sérologique pour le VIH. Le directeur du Programme national de contrôle des infections transmises sexuellement et du sida (Nascop), Martin Sirengo, a déclaré que les stratégies actuelles de dépistage du VIH impliquant que les gens se rendent dans les centres de santé ne sont pas suffisamment efficaces.