Cinquième plus gros producteur de lait en Europe en 2020, l’Italie mise beaucoup sur des fromages bien valorisés et prisés à l’exportation…
Des fromages à protéger Les trois principales AOP sont en forte croissance, si bien que « la production de lait dans les zones concernées a dépassé la hausse des quotas des volumes AOP. » Le spectre d’une surproduction plane…
Autre menace, « des transformateurs voulant profiter du marché porteur des fromages à pâte dure, ou des membres des ODG Grana Padano et Parmigiano Reggiano disposant de surplus de lait » fabriquent « des fromages dits similaires »…
Les exportations laitières italiennes ont augmenté en 2017: + 11,2% en volume et + 17,79% en valeur par rapport à 2015...
Le scénario est positif pour tous les types de produits, confirmant que la grande réputation du «Made in Italy» a également permis de répandre les fromages italiens.
Afin de faire face à la tendance négative du marché du beurre, qui dure depuis plusieurs années, les leaders du secteur surfent sur la vague « sain/bienfaits » et investissent dans les références « sans lactose ». Bien que le beurre sans lactose ait une part de marché très limitée (2% en volumes et 2,7% en valeur), ce segment a doublé ses volumes au cours des trois dernières années, atteignant la consommation de plus de 1,6 million de ménages italiens.
Parmesan et Grana Padano : l’excellence italienne fondée sur la souffrance animale
#NotOnMyPasta : CIWF (Compassion in World Farming) a mené durant l’été 2017 une enquête sur la face cachée de deux fromages italiens célèbres : le Parmesan et le Grana Padano.
Des vaches qui n’ont aucun accès au pâturage, surexploitées, émaciées et parfois blessées et attachées : la triste réalité de produits qui se veulent de qualité.
Cedric's insight:
et aussi Communication : La société attend un discours sur les valeurs portées par l’agriculture A retrouver sur http://sco.lt/7QfOd7 Les rapports entre citoyens et agriculteurs se sont distendus puis tendus. Ce « désamour » se creuse sans que les représentants syndicaux agricoles n’arrivent à communiquer, pointe la philosophe Catherine Larrère. Ils parlent avec des arguments techniques et économiques, alors que la société attend un discours sur les valeurs portées par l’agriculture.
Ou bien encore : Agriculture et société, un désamour à la française A retrouver sur http://sco.lt/6rhZdR
Le marché de la crème UHT : En 2016, la production italienne de crème UHT représentait 191,5 millions EUR et les 8 premières entreprises représentent 68,8% de la production italienne. Pour la crème UHT, la consommation a légèrement fléchi en 2016 (-0,2%) en raison notamment de la diminution des investissements publicitaires (Parmalat). Néanmoins la production a été en hausse de 4,3% en 2016 (59 070 tonnes) grâce à la dynamique des exportations (+17,6%). La production pour 2017 est prévue en baisse de 2,1% avec un total de 57 800 tonnes. D’après les prévisions de l’institut Cerved, la consommation des crèmes d’origine animale devrait baisser en 2017 d’un point à cause du prix des matières premières et de la concurrence des produits d’origine végétale moins chers. Pour 2018, Cerved prévoit une augmentation de production de 0,7% pour la crème UHT, de même pour les importations, et l’export devrait croître de 5,1%.
Et aussi : Le marché de la crème pasteurisée Sur http://export.businessfrance.fr/produits-laitiers/001B1706661A+italie-le-marche-de-la-creme-pasteurisee.html?SourceSiteMap=1022 En 2016, la production italienne de crème pasteurisée représentait 150,2 M EUR et les huit premières entreprises représentent 58,2% de la production italienne. La production des crèmes pasteurisées en volume sera quasiment stable entre 2017 (prévision de 58 700 tonnes) et 2016 (59 000 tonnes) et en légère hausse en valeur, respectivement de 1,5% et 0,9% en 2017 (prévision 152,2 M EUR) et 2016 (150,2 M EUR).
Et encore : La mozzarella halal est un marché en plein boom Sur http://export.businessfrance.fr/produits-laitiers/001B1706663A+italie-la-mozzarella-halal-est-un-marche-en-plein-boom.html?SourceSiteMap=1022 La production halal de mozzarella di bufala AOP devient de plus en plus importante, elle a atteint 24% de la production totale en 2016. Cette tendance est accompagnée d’une augmentation des producteurs certifiés qui représentent aujourd’hui un cinquième des inscrits au Consortium de la mozzarella di Bufala AOP situés dans les principales zones de production, c’est-à-dire en Campanie, le bas du Latium, Capitanata dans les Pouilles et Venafro dans le Molise. Cette évolution de la production s’explique par la conquête de nouveaux marchés dans les pays musulmans, comme les Emirats Arabes, et par l’intérêt grandissant en Europe des consommateurs musulmans pour ce produit. Selon Euromonitor, le marché halal toucherait 2 milliards de personnes dans le monde et devrait encore augmenter pour atteindre d’ici 2030 une part de 26% de la consommation mondiale.
Au premier semestre de 2017, l'exportation de produits laitiers italiens a augmenté en volume (+ 14,5%) et en valeur (+ 13,7%) par rapport à la même période de 2016...
Le transformateur de produits laitiers Emmi a vendu la participation de 24% qu'il détenait dans le spécialiste du fromage frais Venchiaredo. En Italie, le groupe lucernois entend ainsi se concentrer sur les activités liées aux desserts, les exportations de fromages depuis la Suisse et la participation de 25% dans Ambrosi...
La demande en produits laitiers a continué de baisser au cours de l’année 2016. Ce segment de produits est l’un des plus pénalisés par les consommateurs italiens dans le cadre d’une réduction de la consommation alimentaire globale d’environ 3%. L’ensemble du pays a été touché par cette inflexion, bien que celle-ci ait été moins forte dans les régions centrales (dont la Sardaigne) et du Nord-est, avec respectivement -1% et -1,8%. La baisse de la demande de lait, désormais largement ancrée dans les habitudes de consommation des italiens, a impacté aussi bien le lait UHT (-4% en volume et -6,1% en valeur) que le lait frais (-2,8% en volume et -3% en valeur), malgré la relative stabilité des prix à la consommation de ce dernier. Une exception est à souligner pour le segment des laits « hautement digestif » qui, malgré une faible part dans la consommation des ménages, a connu une hausse à deux chiffres. Les yaourts, segment porteur des produits laitiers : L’unique secteur à avoir fait preuve d’une dynamique positive en termes de consommation des ménages est celui du yaourt (+1,9% en volume et 0,3% en valeur), qui, grâce à leurs caractéristiques nutritionnelles, à la variété de l’offre et à une large gamme de prix, réussit à satisfaire les exigences les plus variées des consommateurs en termes de bien-être, de commodité, de diversité d’usages, etc. Record à l’export pour les fromages italiens : La demande étrangère de fromages made in Italy a enregistré un nouveau record en 2016. Le déficit structurel de la balance commerciale a plus précisément atteint son niveau le plus bas depuis la dernière décennie : +380 millions EUR ont été récupérés par rapport à 2015. Les exportations de lait et produits laitiers ont en effet augmenté de 6% en valeur, tandis que les importations ont baissé de 7%, s’alignant respectivement à 2,7 et 3,2 milliards EUR. Le solde commercial se confirme comme positif concernant les échanges de fromages et laitages (867 millions EUR en 2016), avec des importations en baisse de 3,6% et des exportations en hausse de 7% en valeur. Les meilleures performances sur les marchés étrangers ont été réalisées par les ventes de Grana Padano et de Parmigiano Reggiano (+7% en valeur et +4% en volume), par les fromages frais et laitages (+10% en valeur et +11% en volume) et par les fromages râpés (+12% en valeur et +15% en volume). La France, principal importateur de fromages italiens : La France est la principale destination des exportations italiennes de fromages avec une croissance enregistrée en 2016 de +8% en volume et en valeur. Cette croissance s’est révélée inférieure par rapport à celles des exportations vers l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les exportations vers les États-Unis ont également bénéficié d’une augmentation, bien que la hausse progressive du dollar ait impacté les revenus et les valeurs moyennes de l’export (en moyenne 8 EUR/kg par rapport aux 8,6 EUR/kg en 2015).
Investir dans du parmesan, c’est la proposition de finance créative d’une coopérative italienne. Elle a en effet émis des obligations en mettant ses meules de parmesan en garantie. Si donc l’entreprise ne rembourse pas les investisseurs, ils recevront l’équivalent... en fromage!
Le Parmigiano Reggiano a clôturé l’année 2016 en nette reprise par rapport à l’année précédente. Avec des cotations estimées à 7,65 EUR/kg, l’année 2015 avait été l’une des périodes les plus difficiles en ce qui concerne les ventes du Parmigiano Reggiano. A l’inverse, l’année 2016, en particulier à partir du mois de juin, a enregistré une forte reprise avec des cotations à 8 EUR/kg en juin et de 9,66 EUR/kg en décembre. En ce qui concerne la consommation, le marché national a enregistré une augmentation de 0,3% contre +5,8% (49 000 tonnes vendues soit 37% du total produit) pour l’exportation.
Le Parmigiano Reggiano doit soutenir son marché national car, pour l’année 2016, seule la forte demande étrangère a permis de retrouver une dynamique. En revanche, le Grana Padano a besoin d’améliorer ses résultats à l’export. A l’occasion de la rencontre des producteurs en début d’année à Mantoue, le Président du consortium Parmigiano Reggiano et le Président du Consortium Grana Padano ont manifesté leur volonté de trouver une coopération afin d’améliorer le prix du lait et la communication auprès des consommateurs.
Le groupe lucernois a annoncé le rachat d'Italian Fresh Foods. C'est le troisième fabricant italien de desserts qu'il acquiert. IFF réalise 85% de ses ventes hors d'Italie, principalement au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Emmi avait déjà repris deux fabricants italiens de desserts: A-27 en 2012 et Rachelli en 2013. Grâce à cette nouvelle acquisition, le groupe espère se renforcer notamment sur les marchés canadien et américain, où il n'est pratiquement pas présent actuellement.
Cedric's insight:
Pour mémoire, Emmi employait près de 5700 personnes (équivalents plein temps) dans le monde à la mi-2016. Le groupe a réalisé au premier semestre de l'année dernière un chiffre d'affaires de 1,59 milliard de francs, dont plus de la moitié – 853 millions – en Suisse.
Les producteurs de lait du sud de l'Europe ressentent les effets de la guerre d'Ukraine à travers de graves pénuries d'aliments pour animaux. Jusqu'à présent, une grande partie de l'alimentation animale a été importée principalement d'Ukraine et de Russie…
La production laitière de l'Italie, en particulier, souffre des effets de la perturbation des exportations d'aliments pour animaux de ce pays déchiré par la guerre. Le blé et le maïs n'ont pas pu être importés d'Ukraine pendant deux semaines. Les stocks sont épuisés…
Aujourd'hui, des centaines de vaches laitières risquent d'être abattues prématurément selon Assalzoo, une organisation d'éleveurs italiens. Le président d'Assalzoo, Michele Liverini, a souligné qu'il faudrait alors des années avant que du lait puisse à nouveau être produit en Italie…
Ainsi, outre les producteurs de lait, le commerce de détail, la transformation, la logistique et enfin et surtout le client final seraient également touchés.
Cedric's insight:
En Espagne aussi, les stocks d'aliments pour animaux sont épuisés. Jusqu'à récemment, le pays importait de grandes quantités de maïs d'Ukraine…
La Hongrie, la Serbie et la Moldavie ont interdit les exportations pour sécuriser leurs propres approvisionnements. Par conséquent, des pays comme l'Italie et l'Espagne ne peuvent pas faire leurs achats ici…
Le célèbre parmingiano-reggiano que l’Italie exporte dans le monde entier bénéficie dans le pays d’une coopération entre des banques et les producteurs locaux. Un partenariat qui a permis à l’industrie alimentaire italienne de résister aux crises.
Le feu vert donné cette semaine par le ministère italien de l’Agriculture à une demande d’appellation d’origine contrôlée pour une mozzarella de vache des Pouilles fait hurler les défenseurs de la mozzarella de bufflonne déjà reconnue en Campanie.
Les spécialités d’outre-Pyrénées et transalpines progressent dans les linéaires français. Pendant ce temps, producteurs et distributeurs français se chicanent sur les marges.
La France vient de lancer ses Etats généraux de l'alimentation. Sous l'égide du gouvernement, toute la filière, de l'agriculteur au distributeur en passant par l'industriel, multiplie les ateliers de travail. Stéphane Travert, le ministre de l'Agriculture, promet « une réforme sans précédent », une révolution en quelque sorte, comme il se doit s'agissant d'états généraux.
Les exportations de produits laitiers italiens entre janvier et avril ont augmenté en volume (+ 10,2%) et en valeur (+ 11,3%), tandis que les importations ont diminué (-12,7%). La balance commerciale est encore négative: 838 087 tonnes importées contre les 330 663 exportées, mais le bilan s'est amélioré.
Au premier trimestre 2017, la valeur des exportations des produits laitiers italiens a augmenté de 10,9%. Un peu plus que les volumes qui ont augmenté de 10%...
Les producteurs laitiers italiens doivent désormais indiquer l’origine des matières premières utilisées sur les étiquettes de leurs produits, y compris pour le fromage.
Le groupe agroalimentaire italien Parmalat, contrôle par le français Lactalis, a annoncé vendredi avoir vu son bénéfice net quasi divisé par deux en 2016, à 79,4 millions d'euros, contre 146,1 millions un an plus tôt.
Son chiffre d'affaires a lui progressé de 1,1%, à 6,489 milliards d'euros, tandis que son excédent brut d'exploitation (Ebitda) s'est élevé à 458,5 millions d'euros, en hausse de 3,2%.
La production en Italie s'est redressée au cours des premiers mois de 2016, en hausse de 4,9% en janvier, de 11,1% en février et de 7,2% en mars. De juillet à novembre, l'offre mensuelle de lait est demeurée entre 2,2% et 3% par rapport à la même période de l'année précédente. Bien que les livraisons de décembre aient diminué de 4,45% par rapport au même mois en 2015, l'offre de lait en Italie a augmenté de 2,5% en 2016 pour s'établir à 11,44 millions de tonnes, selon les données d'AGEA publiées la semaine dernière par SIAL.
Le groupe, connu de tous les Italiens, veut partir à la conquête des Etats-Unis. Avec Parmalat, c'est l'une des deux marques de lait que connaissent tous les Italiens. Basé en Emilie-Romagne, le groupe Granarolo rassemble un millier de producteurs de lait répartis dans 12 régions de la péninsule. La production est transformée dans 15 usines en Italie et 6 dans le monde. Un modèle unique qui fête cette année ses soixante ans d'existence.
Granarolo est le principal acteur transalpin du secteur. Il détient la première place sur le marché italien du lait frais, la deuxième sur celui des fromages frais et la troisième sur celui des yaourts. Le milliard d'euros de chiffre d'affaires a été atteint en 2015, sera dépassé en 2016 et les prévisions du plan industriel l'ont fixé à 1,6 milliard d'euros à l'horizon 2019.
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« Nous avons effectué ces trois dernières années 16 acquisitions en Italie et à l'étranger. La part de notre chiffre d'affaires réalisée à l'international est désormais de 22 %, contre 4 % en 2011. Nous voulons la porter à 40 % à la fin 2019. »
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