Notre enquête exclusive sur le prix du lait 2017 relève un rebond proportionnel à la chute subie en 2015 et 2016. On retrouve ainsi, en hausse de 40 € et plus, nos leaders de l’industrie, qui avaient baissé d’au moins 80 €.
Le bilan de 2017 n’est pas rose du côté de la consommation des produits laitiers au lait de vache. Les achats des ménages ont reculé dans quasiment toutes les catégories, selon FranceAgriMer Kantar Worldpanel.
Seuls les fromages ont réussi à garder la tête hors de l’eau avec des ventes stables (+0,1 %), tirées par une demande dynamique en fromages ingrédients — mozzarella (+12,4 %), raclette (+10,6 %) — et malgré le recul des fromages plus traditionnels — emmental (-1,8 %), camembert (-1,1 %) ou comté (-1,7 %).
Le beurre a souffert de la baisse des disponibilités avec des achats qui ont reculé de 1,3 % et un prix moyen d’achat en hausse de 8,3 %. La crème stagne (-0,7 %) car les volumes de crème fraîche reculent (-2,6 %) masquant la hausse de 1,3 % de la crème longue conservation.
Le rayon ultra-frais perd du terrain que ce soit en yaourt (-1,4 %) ou en fromages (-4,1 %). Les desserts frais résistent (+0,6 %). Aucun changement de tendance en lait de consommation qui poursuit son érosion (-3,5 %).
La collecte française de lait de vache augmente de 5,2 % en octobre 2017 par rapport au même mois l’an passé. Depuis janvier, elle reste en retrait de 1,2 % par rapport à 2016.
Dynamique dans les grands bassins laitiers : augmentation de 5,7 % sur un an dans le Grand Ouest et de 5 % en Normandie ; de 8,4 % dans le Grand Est et de 6,7 % dans le Nord-Picardie, +6,8 % dans le Sud-Est et +4 % dans l’Auvergne-Limousin et dans une moindre mesure dans le Centre (+1,7 %). En revanche, le recul de la collecte perdure mais s’atténue dans le Sud-Ouest (–2,7 %) et dans la Charente-Poitou (–0,9 %), d’une année sur l’autre.
En novembre, la collecte laitière française hebdomadaire a dépassé, selon les semaines, de 4 % à plus de 6 % son niveau de 2016, selon FranceAgriMer. Pourtant, le cheptel laitier français comptait, au 1er novembre, 30 000 vaches de moins qu’un an plus tôt, selon l’Idele. Mais les disponibilités fourragères étaient plus larges et de meilleure qualité...
Les autres principaux bassins laitiers dans le monde affichent aussi des collectes dynamiques. Aux États-Unis, la collecte d’octobre était encore supérieure de 1,4 % à son niveau de l’an dernier, même si la croissance de la production ralentissait. Dans l’hémisphère sud, c’est l’heure du pic de la collecte et les conditions climatiques sont favorables. En octobre, les volumes collectés progressaient sur un an de 6,7 % en Australie et de 2,7 % en Nouvelle-Zélande...
Selon l’observatoire des marchés laitiers de la Commission européenne, le prix payé aux producteurs français était estimé à 355 €/t. Bien plus exposés à la volatilité des prix, les producteurs allemands profitent d’un prix estimé à 394 €/t...
Depuis juin 2017, la collecte mondiale de lait repart à la hausse sur un an, en particulier en Nouvelle-Zélande et dans l’Union européenne dans un contexte de prix du lait porteur et de demande chinoise dynamique.
Lla collecte de lait de vache a légèrement repris en France en août 2017. Elle progresse de 0,7 % par rapport à août 2016.
En cumul de janvier à août 2017, elle est en retrait de 2,3 % par rapport à l’an passé.
Une légère reprise de la collecte est amorcée en lien avec de meilleures conditions météo en août dans certaines régions mais aussi une hausse du prix du lait incitative.
Le conseil spécialisé pour les filières laitières s’est réuni le 26 septembre, sous la présidence de Dominique Chargé. Pour en savoir plus, consulter ci-dessous l'intégralité du communiqué de presse et les documents diffusés au conseil laitier :
- Point d'actualité de l'appui aux exportateurs 135,39 kB
- Projet de décision relatif à la mise en oeuvre du nouveau programme Européen de distribution de produits frais dans les écoles 144,00 kB
- Présentation de la stratégie génétique animale 231,91 kB
- Lancement de la veille concurrentielle internationale (Business France° 152,39 kB
- Présentation des marchés des filières laitières - 26 septembre 2017 676,27 kB
Comme chaque année en août, le prix du lait Spot s’est raffermi par rapport au mois de juillet. Le creux de la collecte approche et la demande est un peu plus forte de la part des industriels dans l’objectif de la rentrée, notamment pour les fabricants de produits frais. Mais le prix du lait Spot aujourd’hui est aussi lié à celui de la matière grasse qui continue à flamber...
Cedric's insight:
et aussi : EU Milk Market Observatory - Prix du lait spot toujours à la hausse sur http://sco.lt/6DkGsD
Comme chaque année en février, L’Éleveur laitier publie le prix du lait moyen annuel de 40 laiteries grâce à son réseau d’éleveurs. En 2017, les leaders que sont Lactalis, Sodiaal, Eurial-Agrial et Savencia ont augmenté le prix du lait de 40 €/1 000 l et plus. Ils l’avaient diminué d’au moins 80 € cumulés sur 2015 et 2016.
En novembre 2017, la collecte française de lait de vache s’est accrue de 5,4 % par rapport au même mois l’an passé. En revanche, le prix du lait standard est en retrait de 3 €/1 000 l sur un mois..
Le prix du lait ne s’est accru en moyenne que de 6 € la tonne dans l’Union européenne (UE à 28), entre les mois de septembre et octobre 2017. C’est un net ralentissement de la progression du prix par rapport au mois dernier. Pour novembre 2017, la Commission anticipe une stabilisation du prix du lait, avec une estimation à 375 €/t.
En France, le prix moyen du lait s’établit à 362 €/t en octobre 2017, soit une baisse de 1 % par rapport au mois de septembre. Cela reste cependant supérieur de 44 €/t par rapport à octobre 2016. Pour rappel, il s’agit du prix moyen payé aux producteurs, comprenant les laits conventionnel, bio et AOP.
« La collecte dépasse le niveau de l’année 2016 et rejoint celui de 2015 », indique le Cniel, dans sa note publiée ce mercredi 29 novembre. La conjoncture présente toutefois un profil « mitigé », avec un cours du beurre orienté à la baisse, et celui de la poudre maigre sous le seuil d’intervention.
La collecte française de lait de vache augmente de 3,6 % en septembre 2017 par rapport au même mois l’an dernier. Depuis janvier, elle reste en retrait de 1,9 % par rapport à l’an dernier.
Elle augmente ainsi de 4,2 % sur un an dans le bassin Grand Ouest et de 1,9 % dans le bassin Normandie, elle s’accroît de 9,3 % dans le Grand Est et de 6 % dans le bassin Nord-Picardie. »
Dans le bassin Sud-Est, la collecte augmente également de 4,3 % et dans une moindre mesure dans le bassin Auvergne-Limousin (+1,7 %).
En revanche, le recul se poursuit dans le Sud-Ouest (–4,6 %), les bassins Charente-Poitou (–4 %), et Centre (–3,2 %), d’une année sur l’autre. La part de la collecte de lait de vache bio représente 2,6 % de la collecte totale en septembre 2017.
La Commission européenne annonce un prix moyen de 367 € la tonne pour le mois de septembre 2017, soit une progression de 32 % sur un an glissant. C’est le quatrième mois consécutif de hausse du prix cette année.
Avec un gain de 14 € la tonne, soit 4 %, par rapport au mois d’août, le prix moyen européen du lait s’élève à 367 € la tonne pour le mois de septembre 2017. La Commission anticipe une stabilisation pour octobre, avec une estimation à 367 € la tonne également.
En France, le prix moyen du lait s’établit à 366 € la tonne pour septembre 2017, soit une hausse de 4,2 % par rapport au mois d’août, et de 21 % par rapport à septembre 2016. Pour rappel, il s’agit du prix moyen payé aux producteurs, comprenant les laits conventionnel, bio et AOP.
Selon la dernière note du ministère de l’Agriculture diffusée le 15 septembre 2017, les livraisons de lait de vache sont en retrait de 1,4 % en juillet 2017, par rapport à juillet 2016.
En cumul de janvier à juillet 2017, la collecte de lait de vache est en retrait de 2,6 % par rapport à l’an passé.
Dans les deux plus grands bassins laitiers, la collecte marque le pas en juillet 2017 : –1,6 % dans le Grand Ouest et –1,5 % en Normandie. Les plus fortes baisses s’observent dans les bassins Charente-Poitou et Centre (–7,6 %), Sud-Ouest (–7,3 %) et Auvergne-Limousin (–3,8 %). À l’inverse, les livraisons de lait progressent de 3,8 % dans le Grand Est et, dans une moindre mesure, de 0,6 %, dans le Sud-Est.
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