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Cedric
December 8, 2023 12:33 AM
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La filière de la grande consommation pèse lourd dans l’économie française. Avec 254 Mds de CA et plus de 50 Mds de valeur ajoutée en 2022, les 25 000 entreprises (98% de TPE et PME) dont 21 000 dans l’agroalimentaire génèrent 1,8 million d’emplois directs, indirects et induits (dont 60% dans les ETI ou grands groupes) sur l’ensemble du territoire…
L’industrie des produits de grande consommation forme aussi l’un des secteurs ayant un effet d’entraînement les plus importants en termes d’emplois (à hauteur de 40% dans l’amont agricole). Elle génère 2% du PIB, deux fois plus que l’automobile et 3 fois plus que l’industrie pharmaceutique…
Pour les dépenses liées à l’innovation, l’industrie agroalimentaire française figure à la 2ème place du classement européen (plus d’1 Md après l’Allemagne), mais reste en retrait sur l’innovation de produits. RSE : 83% des répondants à l’enquête ont mis en place une trajectoire de décarbonation…
Cependant, l’attractivité de la France auprès des maisons mères s’est nettement affaiblie, ce qui génère de véritables risques de fermetures de sites et empêche la France d’attirer davantage d’usines et de centres de R&D. Quatre sur dix déclarent que leur maison mère a refusé un projet d’investissement en France, en raison du niveau des marges, du climat social et politique et du coût du travail…
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Cedric
January 16, 2023 2:08 AM
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Alors que les députés entendent protéger petits agriculteurs et industriels, les chaînes comme Leclerc ou Intermarché, proclamés garants des petits prix pour les consommateurs, assurent que la législation engraisse plutôt les mastodontes de la production…
Les députés entendent protéger les producteurs de lait, quand les supermarchés assurent que le texte va surtout engraisser Nestlé et Coca-Cola. Des rapports de force puissants que la loi n’empêchera pas d’exister. D’autant plus que les élus qui chantent les louanges des petits producteurs, des boulangers et des PME s’empressent dans leurs circonscriptions de favoriser l’implantation d’Intermarché et de E.Leclerc aux abords des villes, apportant emplois et prix bas…
C’est ce que le politologue Jérôme Fourquet appelle la société du supermarché. Une France où, en cinquante ans, les enseignes de grande distribution ont remplacé les usines et les églises comme lieu de socialisation et d’aménagement du territoire. Une société où le consommateur prend le pas sur le producteur. Il ne sera pas facile de revenir en arrière…
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Cedric
March 2, 2017 6:30 AM
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Chaque année, le feuilleton des négociations commerciales entre laiteries et distributeurs anime le mois de février. L’enjeu est capital pour le prix du lait à la production en 2017.
La hausse permettra-t-elle de revenir au tarif de 2014, comme le veut la FNPL ?
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Cedric
February 13, 2017 12:54 PM
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Le 9 février dernier, les ministres Michel Sapin, ministre de l’Économie et des Finances, et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, ont réuni les représentants de la filière alimentaire pour un nouveau comité de suivi des relations commerciales, sachant que les négociations annuelles s'achèvent le 28 février. Ils ont rappelé la nécessité que « les négociations tiennent compte, pour l’ensemble des maillons de la filière, du contexte de remontée des cours de plusieurs produits agricoles, en particulier dans les filières laitière, porcine et des produits de la mer ». Représentant les industriels de l'agroalimentaire, l'Ania a pointé la déflation des prix des produits alimentaires. Elle a atteint -1,1 % en 2016 en moyenne et se poursuit en 2017, avec une baisse de -1,16 % en janvier. Une dynamique négative portée par les centrales d'achat de la grande distribution, qui mettent toujours autant l'accent sur les prix. La question de fond étant la déconnexion de cette pression sur les prix avec la réalité économique rencontrée par les entreprises, en particulier la forte hausse des matières premières agricoles....
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Cedric
February 7, 2017 10:09 AM
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Dans leur « plaidoyer », les transformateurs laitiers privés se placent comme défenseurs des producteurs. Ils demandent une augmentation des tarifs au vu de la conjoncture.
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Cedric
January 17, 2017 1:37 PM
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Dans le secteur agroalimentaire, la formation des prix entre l’amont agricole, l’industrie alimentaire et la grande distribution, constitue un facteur de rentabilité très important : la part des achats amont représente près de 55 % du chiffre d’affaires dans l’alimentaire contre environ 40% dans le reste de l’industrie manufacturière. Extrait de la note de conjoncture de janvier de l’Ania.
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Cedric
March 9, 2023 2:09 AM
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L'Inspection générale des finances (IGF) a réactualisé son rapport sur la rentabilité des trois acteurs qui constituent la chaîne de consommation. Résultat : la progression de la rentabilité de l'industrie agro-alimentaire est trois fois plus élevée que celle du commerce : +27% pour l’EBE de l’agriculture, +50% pour l’industrie agro-alimentaire, +9% pour le commerce…
L’EBE de l’agriculture se situe désormais 27% au-dessus de son niveau de 2019. En trois ans, note l’IGF, « les prix de vente du secteur agricole ont progressé de 27,5% contre 20,8% observé mi-2022 »…
Au second semestre 2022, la rentabilité de l’industrie agro-alimentaire a rebondi de 50%, effaçant ainsi les pertes par rapport à 2019. Leurs prix de vente ont progressé de 17,5% en trois ans, entre 2019 et 2022, soit cinq points de plus par rapport à mi-2022. Cet écart s’explique à hauteur de trois points par la hausse du prix des intrants et à hauteur de 2,1 points par la hausse de l’EBE. Pour autant, le secteur n’a pas augmenté sa marge en 2022 : la hausse des prix s’explique à 85% par celle des matières premières…
En comparaison, le secteur du commerce voit sa rentabilité progresser de 9% par rapport à 2019. Son taux de marge serait de 0,7 point au-dessus de son niveau de 2019. Bien évidemment, ces calculs ne prennent pas en compte les retombées des négociations commerciales qui se sont achevées le 1er mars, pas plus que la baisse des prix amorcée sur un certain nombre de matières premières…
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Cedric
December 3, 2017 8:20 AM
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Le mois de décembre marque le coup d'envoi des négociations commerciales annuelles entre distributeurs et industriels. Au 1er mars, ils doivent avoir trouvé un accord sur des prix d'achat qui resteront en vigueur pour un an.
Qu'en sera-t-il pour le beurre, dont les cours ont flambé au long de l'année 2017 ? Les fabricants de beurre veulent obtenir une hausse du prix d'achat. Mais « les distributeurs exigent qu'on leur verse des pénalités pour rupture de service. Dans les contrats annuels, les fournisseurs s'étaient en effet engagés sur un certain volume. »
Les nouvelles négociations commencent donc plutôt mal pour les industriels, avec un rapport de force qu'ils estiment être en leur défaveur. « 17 000 entreprises de l'agro-alimentaire font face à quatre centrales d'achat qui représentent 92% de leur marché ».
D'après les calculs de l'ANIA, la guerre des prix engagée depuis 2013 leur a coûté trois milliards et met en danger leur avenir, tout cela pour que le consommateur bénéficie en bout de chaîne d'un modeste gain de 30 centimes d'euros par semaine.
Dans l'esprit de la charte de novembre, tous les acteurs doivent s'entendre pour qu'aucun des maillons de la chaîne d'approvisionnement ne se trouve perdant, depuis l'agriculteur jusqu'au consommateur. Le tout en engageant une montée en gamme des produits, pour répondre aux nouvelles demandes. Ce qui signifie donc que les prix n'ont pas vocation à rester au niveau actuel. Les distributeurs se sont engagés à "pratiquer des prix responsables."
"La charte, on s'assoit dessus", auraient déjà déclaré certains acheteurs. "Ils ont fait du prix l'alpha et l'oméga. Cela leur réussit d'ailleurs en termes de parts de marché. Pourquoi changeraient-ils ?" Le consommateur peut s'en réjouir, la guerre des prix ne semble pas terminée. Pas plus que ses effets délétères sur la chaîne des fournisseurs.
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Cedric
February 14, 2017 6:24 AM
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Jean-Philippe Girard, le président de l’Association des industries alimentaires (Ania), a affirmé le 13 février 2017, que les distributeurs demandent des baisses de tarifs comprises entre 2 % et 8 % dans le cadre des négociations annuelles. « c’est inquiétant. On voit le lait qui a progressé de 30 %, les oranges de 50 % et en face des acheteurs qui disent : “Écoutez, nous, ce n’est pas notre problème, on veut le même prix que l’an passé” »
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Cedric
February 8, 2017 12:32 PM
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Les négociations commerciales 2017 en cours entre industriels laitiers et distributeurs, qui doivent aboutir avant fin février, semblent mal engagées entre les deux parties qui se renvoient la balle.
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Cedric
January 30, 2017 12:21 PM
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Avec près d'un milliard d'euros, l'industrie laitière réalise, à elle seule, 35 % du chiffre d'affaires de l'agroalimentaire auvergnat. Même si en terme de valeur ajoutée, la filière lait est supplantée par l'industrie des boissons avec 33 % contre 25 %, elle reste un pilier de l'activité économique régionale et génère plus de 2.900 emplois.
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Cedric
November 18, 2016 5:37 AM
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«Le problème de la France, c'est qu'on veut deux modèles : celui des grandes exploitations pour rivaliser avec les entreprises étrangères et celui du modèle familial», remarque Emmanuel Vasseneix.
Ce dernier qui soutient, dans un même temps, que la distribution a «besoin de différenciation» dans un contexte marqué par une forte concurrence des plateformes de distribution numérique incarnées par la plus célèbre d'entre elles : le géant américain Amazon. Un chiffre inquiétant, cité lors d’échanges, interpelle. Près de 67 % des produits alimentaires seraient issus de 16 multinationales seulement. Cette concentration de l'offre empêche d'entrevoir pour l'heure l'équilibre tant revendiqué à la fois vis à vis des consommateurs et de ceux en amont de la chaîne.
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