La chimie a été endeuillée cette semaine par l’un des plus graves accidents industriels de ces dernières années. Lundi 17 octobre, en fin de matinée, (...)
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Un lourd bilan humain
Trois morts et près de 23 blessés, dont six en état grave, c'est le lourd bilan de l'explosion qui a eu lieu sur le site du chimiste allemand BASF, situé à Ludwigshafen, en Allemagne .
La déflagration a pour origine un incendie près d’une unité de vapocraquage du groupe.
Arrêt d'activité
La mise à l'arrêt des deux vapocraqueurs du site a entrainé un arrêt ou une réduction de la production sur plusieurs sites reliés à la chaîne de valeur de l’éthylène ou du propylène (22 sites au total) . Grâce à des réserves en matières premières, certains sites ont pu continuer leur activité. BASF indique avoir activé une source alternative de naphta pour reprendre sa production dans les meilleures délais.
Un site emblématique une nouvelle fois touché
Ludwigshafen abrite le siège de BASF et son plus important site industriel avec 36 000 personnes y travaillant. Des accidents graves s'y sont déjà produits en 1921 et en 1948 : le premier avait fait 585 morts suite à l’explosion d’une usine d’ammoniaque, le deuxième, provoqué par l’explosion d’une citerne ferroviaire au sud du site, avait entrainé la mort de plus de 200 personnes.
Aucun site industriel n'est à l'abri d'une telle catastrophe, tout particulièrement dans le domaine de la chimie. Aussi, est-il impératif, même si l'occurence du risque est faible, de consacrer d'importants budgets à la sécurité industrielle et de se préparer à la gestion de crise.