Prévention du risque chimique

Les silices amorphes synthétiques (SAS) sont des substances à l’état nanoparticulaire dont les caractéristiques physicochimiques permettent une multitude croissante d’applications industrielles. L’exposition professionnelle aux SAS pourrait
concerner un grand nombre de personnes puisqu’elles représentent la 2e classe de substances nanoparticulaires produites et importées en France et pourraient induire des effets sur la santé des travailleurs.

La coiffure est l'un des secteurs le plus à risque de dermatites de contact professionnelles. Il s'agit essentiellement de dermatites de contact d'irritation et/ou allergiques et plus rarement d'urticaires de contact.

Un reportage dans un entrepôt de trottinettes Dott montre leurs pratiques quotidiennes mises en place pour prévenir les risques liés à l’utilisation des batteries au lithium. Le reportage est complété par l’interview d’experts de l’INRS.

Les silices amorphes sont généralement d’origine synthétique, à l’exception des terres de diatomées. Elles entrent dans la composition de nombreux produits. Un grand nombre de salariés sont donc potentiellement exposés en entreprise. Or, les données sur leur toxicité demeurent incomplètes. Dans ce contexte, il importe de protéger la santé des salariés amenés à les mettre en œuvre.

Le sous-traitant automobile Lisi Automotive a réalisé ces dernières années un important travail pour réduire le risque chimique provenant des brouillards d’huile sur ses sites où s’effectuent des opérations de frappe à froid. Et plus largement, les risques professionnels font l’objet d’une politique de prévention structurée.

En France, depuis plusieurs années, une augmentation du nombre de victimes liées aux explosions est constatée. Pour sensibiliser aux conditions de formation d'atmosphères explosives (Atex) en entreprise, afin de mieux prévenir les risques associés et réduire leurs conséquences, l'INRS en collaboration avec l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) a organisé une journée technique sur ce sujet.

Cette fiche propose des recommandations pratiques pour bien stocker les produits chimiques, afin de préserver la santé et la sécurité des salariés exposés aux risques chimiques dans leur travail.

En cas d’incident ou d’accident impliquant un ou plusieurs produits chimiques, le personnel et la direction d’une entreprise doivent réagir rapidement et de manière adéquate. Pour cela, des mesures d’urgence doivent être définies à l’avance et connues de tous.

Cette brochure a pour objectifs d'aider les exploitants d'autoclaves, responsables de laboratoire ou de service, préventeurs et personnel les mettant en œuvre à identifier les dangers des équipements, à en évaluer les risques, à mettre en œuvre les mesures de prévention adaptées et à respecter la réglementation en vigueur.

Le risque chimique en lien avec les substances cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR), est peu abordé dans les « normes machines ». Il est donc moins visible que le risque mécanique et rend difficile la définition d’exigences de santé et de sécurité pour les différentes phases de vie du produit. Il est toutefois possible de mettre en place des solutions pour prendre en compte la prévention des cancers d’origine professionnelle dans la normalisation. Cet article décrit plusieurs leviers d’action.

La fabrication additive, ou impression 3D, consiste à ajouter de la matière pour former une pièce. Ce procédé se développe considérablement. Outre les risques classiques de toute activité industrielle, il expose à des risques spécifiques liés aux produits utilisés, mais aussi à ceux émis par ce procédé. Après avoir décrit succinctement les différentes technologies de fabrication additive, cet article présente les risques spécifiques à chacune d'elles et les moyens d'en prévenir les effets sur la santé.

Dans les années 2000, quatre groupes d’experts internationaux ont émis une classification sur la toxicité pour l’oreille (ou ototoxicité) de plusieurs familles chimiques dont les métaux : plomb, arsenic, manganèse, cadmium, mercure, étain, germanium. L’article proposé est une synthèse de ces avis renforcée par une analyse bibliographique.

Dans cette émission, des experts font le point sur la ventilation en milieu professionnel. Ce Rendez-vous de Travail & Sécurité fait écho au dossier consacré à la ventilation en milieu professionnel de mars 2121. 

Les silices amorphes synthétiques (SAS) sont des silices manufacturées sous forme nanoparticulaire. Leur production et utilisation importantes nécessitent de connaître le risque sanitaire pour les travailleurs exposés.

L’INRS actualise les informations sur les formes micro et nanométriques du TiO2 et sur sa toxicité, ainsi que sur les recommandations de prévention.

Les moyens de détection de gaz et de vapeurs de substances chimiques sont une aide précieuse pour les préventeurs, en particulier pour l'évaluation des risques au poste de travail.

L'objectif de ce document est de faire le point sur les moyens de détection les plus couramment utilisés, à savoir les détecteurs de gaz, les tubes et les badges de prélèvement ainsi que les tubes et les badges colorimétriques.

Mal utilisés, les équipements de protection individuelle (EPI) sont inefficaces. Pour sensibiliser les travailleurs et leurs employeurs aux bonnes pratiques liées à leur utilisation, l’INRS propose une série de quatre nouvelles affiches.

Cet article étudie les situations de polyexposition aux substances chimiques issues de la base Colchic, entre les années 2010 et 2019. La base de données d’exposition professionnelle aux agents chimiques Colchic regroupe l’ensemble des mesures d’exposition effectuées sur les lieux de travail par les huit laboratoires interrégionaux de chimie (LIC) des Carsat/Cramif et les laboratoires de l’INRS.

La mise en œuvre de matériaux pulvérulents et les opérations associées telles que la pesée, le mélange, le transfert... sont susceptibles de mettre en suspension dans l'air des poussières qui peuvent être inhalées par les opérateurs ainsi que par tous les salariés présents sur les lieux de travail. L'exposition à ces poussières peut, selon leur toxicité, conduire au développement de pathologies.

Ce guide a pour objectif de fournir des recommandations pour la réduction des émissions ainsi que pour la conception, l'exploitation et l'entretien des installations de ventilation des poussières émises lors de la manipulation de matériaux pulvérulents.

Cette fiche traite de prévention du risque chimique durant les travaux effectués par les salariés chargés de maintenir la propreté des locaux de travail. Elle ne concerne pas les opérations de désinfection. Au sommaire : produits utilisés pour le nettoyage, risques associés, effets sur la santé et mesures de prévention.

Rares sont les situations de travail où les travailleurs ne sont exposés qu’à une seule substance chimique, les produits chimiques eux-mêmes contenant souvent plusieurs constituants. Les polyexpositions chimiques (expositions par inhalation, ingestion et/ou contact cutané à plusieurs agents chimiques) concernent donc à un moment ou un autre quasiment tous les salariés et tous les secteurs d’activités.

Le grenaillage est un procédé très répandu dans l'industrie pour conférer un état de surface particulier à différents types de matériaux. Ce procédé est à l'origine de différents risques susceptibles d'être graves pour les opérateurs. Ils sont plus importants lors du grenaillage au jet libre, où l'opérateur travaille à l'intérieur de la cabine de grenaillage.

L’objectif de cette recommandation est de présenter les principaux éléments de prévention primaire et de définir la surveillance médico-professionnelle des travailleurs exposés ou ayant été exposés à la silice cristalline.

Photo : Lamiot, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons.

Les valeurs limites d'exposition professionnelle (VLEP) sont des outils réglementaires pour la prévention du risque chimique par inhalation. Ce document présente le système français des VLEP avec les principales notions et explications permettant leur bonne utilisation.