Caroline Jolly et Danièle Champoux, professionnelles scientifiques à l'IRSST, décrivent les situations d’exposition lors des activités liées à l’utilisation des pesticides et les mettent en relation avec les perceptions du risque des producteurs de pomme.
Did you know that the current beard trend could be putting your life at risk if you are exposed to asbestos? Beards – even a five o’clock shadow – can prevent above the neck protection, including Respiratory Protective Equipment (RPE), from fitting properly, causing you to inhale deadly asbestos fibres.
Vidéo : Ludwig Vinches, chercheur post-doctoral à l'ÉTS, explique le développement d'une méthode afin d'évaluer l'efficacité des gants de protection contre les nanoparticules.
Question : Un certain nombre de mes salariés portent la barbe. Pour les interventions qui le nécessitent, puis-je leur demander de porter un demi-masque filtrant ou un masque complet ? Réponse : Non. Le demi-masque filtrant (qui recouvre le nez, la bouche et le menton) et le masque complet (qui recouvre les yeux, le nez, la bouche et le menton) sont deux pièces faciales dont l’efficacité repose sur l’étanchéité au visage empêchant l’atmosphère ambiante de pénétrer à l’intérieur de l’appareil. (…)
Routine, urgence ou délais, méconnaissance du danger ; autant de facteurs qui peuvent conduire à délaisser, occasionnellement ou de manière répétée, les équipements de protection individuelle. Cette affiche téléchargeable rappelle les bonnes pratiques !
Des fiches d’information faciles à comprendre, présentées sous forme de questions et de réponses, couvrent une vaste gamme de sujets liés à la santé et à la sécurité au travail, des dangers aux maladies, en passant par l’ergonomie et la promotion de milieux de travail sains.
Le bon usage des équipements de protection individuelle (EPI)
Le chef d’entreprise a l’obligation de mettre en œuvre les mesures de prévention afin de garantir la santé physique et mentale de ses salariés.
La prise en compte de la santé physique consiste à réduire le nombre d’accidents ou à en limiter les conséquences. À ce titre, les décideurs sont souvent amenés à mettre à disposition de leurs salariés des équipements de protection individuelle. Dès lors, des questions se posent sur le bon usage de ces EPI :
Sont-ils bien portés ? Sont-ils efficaces ? Y-a-t-il des contraintes à leur utilisation ? Le risque est-il correctement pris en compte ?
Lors du workshop qu'elle a a organisé le 16 novembre à Bruxelles, la Commission européenne a confirmé le pire scénario que l’on pouvait imaginer, à savoir que tous les équipements de protection individuelle (ÉPI) fabriqués après le 21 avril 2019 devront être conformes au règlement 2016/425, même ceux disposant d'une attestation CE de type valide selon la directive 89/686/CEE.
PRC – CNRS's insight:
Eurogip est un organisme français chargé d'étudier les questions relatives aux accidents du travail/maladies professionnelles au niveau européen.
Pendant deux ans, le Parlement européen et le Conseil ont discuté de la proposition de la Commission européenne et se sont mis d’accord sur un texte commun. Étant directement applicable dans chaque État membre, le nouveau règlement n’a pas à être transposé dans la législation nationale.
Grâce à l’ajustement au nouveau cadre législatif et à la prise en compte de l’expérience amassée avec l’application de la directive sur les EPI, on dispose désormais d’une réglementation moderne pour le domaine des EPI.
Chaque jour, les travailleurs du secteur de la coiffure encourent des risques professionnels importants, notamment en matière d’exposition aux produits cosmétiques et chimiques. En Belgique, un quart d’entre eux se voient contraints de quitter prématurément leur métier à cause de maladies de la peau et d’allergies occasionnées par les produits cosmétiques et les substances chimiques qu’ils utilisent au quotidien, et ce sans protection adéquate.
Tutoriel pour guider l'utilisateur de ProtecPo, logiciel d'aide au choix de protections cutanées contre les risques liés à l'emploi de produits chimiques
De la pharmacie aux télécommunications, de l’aéronautique à l’agroalimentaire, de nombreux secteurs industriels fabriquent ou utilisent des nanomatériaux. L'émergence de ces nouveaux matériaux pose la question des risques encourus lors de l'exposition professionnelle.
Pour établir des recommandations adaptées, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) a mené une étude sur les performances des masques de protection respiratoire qui confirme leur efficacité sous certaines conditions (bon ajustement du masque, rythme respiratoire du salarié…).
Sur les 572 établissements que la DGCCRF a contrôlés en 2016 pour vérifier le respect de la réglementation sur les équipements de protection individuelle (EPI), plus d'un quart se sont révélés en anomalie. Plus grave, 82 % des équipements analysé étaient non conformes.
La nouvelle norme EN ISO 374 garantit l’uniformité des essais et aide les utilisateurs, ainsi que les professionnels de la sécurité, à déterminer leurs besoins en matière de protection contre les produits chimiques. La nouvelle norme est illustrée à l’aide de pictogrammes apposés sur les gants et les boîtes de gants à usage unique offrant une protection certifiée contre les produits chimiques et les micro-organismes.
Lorsque l’on est exposé à des produits chimiques, ces derniers peuvent pénétrer dans notre organisme par différentes voies : respiratoire, cutanée, digestive. Une fois dans l’organisme, ces produits peuvent avoir des effets néfastes.
Cette brochure n'aborde que les effets par voie respiratoire et ne traite que des appareils filtrants (c’est-à-dire si polluant et concentration connus, pas de déficit en oxygène, polluant filtrable...).
La norme EN 374 s’applique à l’ensemble des gants de protection conçus pour protéger contre des risques chimiques. Elle a récemment été modifiée considérablement. Les changements seront effectifs, une fois qu’ils auront été publiés dans le Journal Officiel de l’Union Européenne.
Voici un aperçu des changements qui vont entrer en vigueur dans la norme EN 374.
Le nouvel arrêté qui encadre les traitements phytosanitaires est finalement paru au Journal Officiel le 7 mai. Comparé à celui du 12 septembre 2006 désormais abrogé, il n’introduit que quelques changements.
Lors du workshop « Équipements de protection individuelle » organisé par la Commission européenne en novembre dernier, sa création avait été évoquée : un « Questions / Réponses » sur la transition entre la Directive EPI 89/686/CEE et le Règlement EPI 2016/425 à destination des différents opérateurs économiques est maintenant disponible sur le site internet de la Commission européenne.
Il y est question, entre autres, de l’impact de la période transitoire définie à l’Article 47 du Règlement pour les organismes notifiés et les fabricants. Ainsi, conformément à l’information diffusée déjà sur EUROGIP infos, l’impossibilité de mise sur le marché des produits conformes à la Directive EPI après le 21/04/2019 va rendre obsolète leur fabrication. Seuls des produits conformes au Règlement EPI (donc disposant d’une déclaration de conformité UE, et pour les EPI de catégorie II et III d’une attestation UE de type) pourront être produits en vue d’une mise sur le marché passé cette date.
Pour faire très court, on peut dire que fabriquer un ÉPI conforme à la Directive après le 21 avril 2019 n’a pas de sens.
Ludovic Tuduri, chercheur à l'IRSST, parle de la nouvelle mouture de Saturisk, un utilitaire de calcul du temps de service des cartouches de protection respiratoire contre les vapeurs organiques et de ses nouvelles fonctionnalités.
[…] Si le non port d'un équipement de protection individuelle par un salarié ou le refus de le porter peut constituer un manquement à son obligation générale de sécurité et l'exposer à des sanctions de la part de son employeur pouvant même justifier un licenciement pour faute grave, en parallèle l'employeur a également une obligation générale de sécurité à l'égard de ses salariés dans son entreprise et assez exigeante pour qu'elle porte sur une obligation de résultats, il doit ainsi prendre toutes les mesures nécessaires afin d'assurer et protéger la santé physique et mentale des travailleurs y compris par l'usage de son pouvoir disciplinaire en cas de manquements de ses salariés aux consignes de sécurité dont le non port des équipements de protection individuelle (EPI).
En plein salon ExpoProtection sur lequel il est présent, 3M, distributeur de composants industriels, a publié les résultats d’une enquête portant sur les liens entre les Équipements de protection individuelle (EPI) et le bien-être au travail. 153 cadres et dirigeants du secteur secondaire, incluant des professionnels du bâtiment, ont ainsi répondu à une série de questions mêlant Santé et sécurité au travail et réglementation en vigueur. Le bilan.
Pour un grand nombre d’agents chimiques dangereux, il est nécessaire de fixer des niveaux de concentration de polluants dans l’atmosphère des lieux de travail à ne pas dépasser sur une période de référence déterminée.
Ainsi, le ministère chargé du travail fixe des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) qui peuvent être contraignantes (fixées par décret) ou indicatives (fixées par arrêté) afin de protéger la santé des travailleurs.
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