D'abord découverts par les navigateurs, les amas de débris plastiques flottant au centre d'immenses tourbillons océaniques appelés gyres sont aujourd'hui sous la loupe des scientifiques. Pour mieux connaître la fragmentation des microplastiques sous l'effet de la lumière et de l'abrasion des vagues, des chercheurs ont combiné des analyses physico-chimiques à une modélisation statistique. Ils ont ainsi montré que les débris plastiques ont des comportements bien distincts suivant leur taille. Les plus gros flotteraient à plat à la surface de l'eau, avec une face exposée préférentiellement à la lumière du soleil.
Mais les chercheurs ont observé moins de débris de petite taille (environ 1 mg) que ce que prévoit le modèle mathématique. Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ce déficit. Ces résultats ont été obtenus par des chercheurs du CNRS et de l'Université Toulouse III – Paul Sabatier 1, à partir d'échantillons récoltés lors de l'Expédition 7e Continent. Ils sont publiés dans la revue Environmental Science and Technology, le 23 mai 2016.