Prévention du risque chimique

Ursula von der Leyen a chargé Jessika Roswall, la commissaire désignée à l’Environnement, de « simplifier » le règlement de l’Union européenne (UE) sur l’Enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et la restriction des substances chimiques (REACH), et d’apporter des éclaircissements sur les PFAS.

États-Unis : selon un nouveau rapport, les substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) utilisées dans de nombreux électrolytes de piles au lithium constituent une menace sous-estimée pour l’environnement. Les chercheurs à l'origine de cette découverte affirment que ces substances doivent être éliminées des flux d'eaux usées et appellent à une approche plus globale du modèle de technologie énergétique verte afin d’éviter de causer des dommages involontaires.

Le Sénat a adopté jeudi 30 mai une proposition de loi venue de l’Assemblée nationale, et visant à limiter l’utilisation des substances per- et polyfluoroalkylées. Porté par les écologistes, ce texte a trouvé un large consensus après les modifications apportées durant l’examen en commission, puis dans l’hémicycle.

Le débat sur les PFAS trouve par exemple un écho aux Pays-Bas, où près de l’entreprise Chemours (DuPont) à Dordrecht, de fortes concentrations de PFOA (acide perfluorooctanoïque) ont été mesurées dans le sol et les eaux de surface. Ce cas ainsi que d'autres, combinés à la nature hautement persistante des composés perfluorés, ont conduit la Commission européenne (CE) à lancer une proposition par l'intermédiaire de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) qui vise à restreindre la fabrication, la fourniture et l’utilisation de toutes les substances per- et polyfluoroalkyles.

Quatorze députés ont été contaminés par au moins un polluant éternel. Le chercheur en chimie environnementale au CNRS explique de quoi il s’agit.

L'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et les autorités du Danemark, de l'Allemagne, des Pays-Bas, de la Norvège et de la Suède ont publié une mise à jour de l'état d'avancement du processus de restriction des substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) en Europe.

Retrouvez dans cet article des informations générales sur la connaissance des perfluorés ou PFAS à ce jour, au niveau européen et français notamment : la définition de ces composés, leur utilisation et la manière dont les populations sont exposées ; la manière dont les PFAS sont réglementés et les effets connus à ce stade sur la santé.

Les composés per- et polyfluoroalkylés (PFAS) ont largement occupé l’espace médiatique au cours des dernières semaines écoulées. Tandis qu'une proposition de loi écologiste appelle à en restreindre fortement l’utilisation, un plan gouvernemental a été présenté. Chercheur en chimie environnementale au CNRS, Pierre Labadie insiste sur la difficulté à évaluer et réglementer cette tentaculaire famille de composés chimiques.

Une proposition de loi vise à interdire les PFAS pour certains usages en France et un règlement souhaite mieux encadrer leur utilisation dans les emballages en Europe. Le gouvernement dévoile un plan interministériel et un collectif de scientifiques appelle à mieux les évaluer.

Deux « polluants éternels », l’acide perfluorooctanoïque (PFOA) et l’acide perfluorooctanesulfonique (PFOS), ont été classés cancérogènes, de façon avérée pour le premier et possiblement pour le second, par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), cette agence spécialisée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).