Pendant qu'on tergiverse sur les néoniques (des pesticides qui tuent les abeilles déjà bannis en Europe), le gouvernement fédéral s’apprête à approuver un nouveau poison : la flupyradifurone.
Comme les néoniques, la flupyradifurone attaque le système nerveux des insectes nuisibles. Tous les deux sont des pesticides systemiques qui sont absorbés par les plantes et se transportent dans leurs tissus jusque dans le pollen, les fruits et les graines. Les deux produits sont également persistants, c'est-à-dire qu'ils demeurent dans l'environnement et, à force d'applications répétées, s'accumulent au fil du temps.
Santé Canada dit que la flupyradifurone peut poser un risque aux abeilles, aux oiseaux, aux vers, aux araignées, aux petits mammifères et aux insectes aquatiques. Il s'agit là de paroles familières à quiconque suit les examens des néoniques qu'effectue le Canada à une vitesse des plus lentes. La poussière provenant des semences de maïs traitées avec des néoniques est en partie responsable de la mort massive d'abeilles pendant la saison de plantation en Ontario et au Québec.
Non seulement la situation est-elle alarmante en soi; mais les abeilles mortes sont comme le canari dans la mine de charbon, elles signalent des conséquences écologiques plus importantes.
Via Bee Api?