La chaire Gilles Deleuze a présenté son concept, axé sur l'interdiscipline, avec Cynthia Fleury, philosophe. L'ouverture de l'université au grand public et à tous les savoirs,...
La chaire Gilles Deleuze, ouverte par la fondation Bordeaux Université, en est une nouvelle preuve. Lors d'une conférence de presse place de la Victoire, le directeur de la fondation Bordeaux université, Rodolphe Gouin, a présenté les grandes lignes de cette initiative qui émane de divers acteurs, en particulier de la philosophe bordelaise Fabienne Brugère, présidente du conseil de développement durable de la Communauté urbaine (représentée hier par Damien Mouchague), partenaire de la chaire avec deux entreprises, EDF et Systra. Justice environnementale
Pour lancer la chaire, ses animateurs ont tapé haut en sollicitant Cynthia Fleury, philosophe politique et psychanalyste, professeur à l'American university de Paris et auteure de nombreux ouvrages. Thème de ses conférences à partir du 29 mars : la justice environnementale. Un vaste sujet qui intéresse à la fois des juristes, des géographes, des urbanistes, des philosophes, des politologues et des entrepreneurs.
C'est cette vision pluridisciplinaire qui se trouve aux sources de cette chaire et qui a séduit Cynthia Fleury.
Elle participera d'ailleurs à plusieurs reprises à ces rencontres dont l'autre objectif est de s'adresser au public le plus large : « Il faut faire vivre tout ça dans le temps long, sur l'année », explique la philosophe...
Via Vincent DUBOIS