L’exposition « Natures urbaines » explore cette longue histoire aux multiples dimensions, positionnant l’enjeu de la nature en ville sous l’angle de l’aménagement, de la santé, d’une fonction...
Même si certains pensent qu'il n'y a pas de mauvaises herbes, rien n'empêche d'avoir envie de désherber si cela plait au jardinier. D'ailleurs, lorsque les adventices sont arrachées, elles ne vont pas nécessairement à la poubelle, cela s'entend, car il existe bien des façons de les recycler de...
2 L'élevage face aux défis du changement climatique Revoir la conférence de presse 1 sur 2 Au sommaire de ce dossier 2 sur 2 Revoir la conférence de presse Nos experts présentent leurs travaux et derniers résultats de recherche à l'aide d'exemples concrets et avec le témoignage d'un éleveur laitier sur le site de l'Unité expérimentale du Pin...
Les principes de la permaculture, développés par David Holmgren, offrent une approche systémique et régénératrice transposable à l'ingénierie de formation pour créer des environnements d'apprentissage holistiques et durables. Chaque principe favorise...
L’agriculture urbaine, c’est quoi ? L’agriculture urbaine désigne la production alimentaire au cœur ou en périphérie des villes. Elle englobe diverses pratiques et techniques de culture : En Île-de-France, cette forme d’agriculture connaît un réel engouement avec plus de 1 600 projets recensés aujourd’hui. Les bénéfices de l’agriculture urbaine sont multiples. Sur le plan social, elle […]
ANALYSE JURIDIQUE. N'en déplaise à certains, il convient désormais de composer avec la pénurie foncière, programmée par la loi Climat à l'horizon 2050, avec un objectif intermédiaire dès 2031. Pour autant, atteindre l'objectif de "zéro artificialisation nette" (le fameux Zan) ne signifie pas arrêter de construire, mais construire différemment. Analyse et mise en perspective de cette nouvelle donne, à la gestation quelque peu chaotique, et qui laisse en souffrance certaines zones d'ombre.
L’éco conception pédagogique La facilitation en éco-conception pédagogique est une approche inspirée par le biomimétisme, la permaculture humaine, et la pédagogie active. Elle nous engage dans un monde plus vivant, plus complexe et plus organique. La...
Face à l’accélération du changement climatique et aux bouleversements écologiques et sociaux, Paris réagit et choisit de se transformer. Le rapport Paris Demain détaille chaque année les réalisations que la Ville de Paris accomplit sur la transition écologique et sociale.
La plus diversifiée d'Europe, avec 190 essences d'arbres au total, la forêt française pourrait avoir changé de visage d'ici 50 ans sous l'influence du changement climatique.
L’été 2022 est représentatif des bouleversements en cours (canicule, incendies, sécheresse, tensions sur les ressources) impactant chaque territoire. Une transition vers un fonctionnement plus résilient, sobre et respectueux de l’environnement s’impose.
ENVIRONNEMENT. Ce n'est pas la première fois que Nantes reçoit un prix pour son implication dans la naturation de ses espaces.Cette dernière récompense salue...
À Arc-sur-Tille (Côte-d'Or), le groupement foncier agricole des "Champs Vivants" vient de voir le jour. Un projet qui n'aurait pu se faire sans l'investissement financier d'Eric Dalissier, qui permet ainsi à Geoffroy Lamy...
Moi c'est Claudine, la propriétaire de Croque Paysage! Voici une partie des transformations alimentaires que je fais pour atteindre l'autonomie en légumes à l'année.
Le potager de légumes est au cœur des aménagements paysagers comestibles que nous conceptualisons.
Avec l'aide de notre service de conception et de notre encadrement avant, pendant et après l'implantation de votre projet, vous pouvez récolter autant d'abondance à la maison!
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Restaurer les paysages des vallées du Croult, du Petit Rosne (Val-d’Oise) et de la Vieille Mer (Seine-Saint-Denis) est un enjeu majeur.Si les rivières, enfouies, canalisées ou inaccessibles, ont...
L’Espace Michèle Goalard, à La Grande Motte (Hérault) propose l’exposition « Une forêt derrière les pyramides : La Grande Motte, une avant garde paysagère » dédiée à la genèse du paysage de La Grande Motte. Jusqu’au 6 octobre 2024.
Le 30 mai 2024, Interfel a organisé une demi-journée sur la thématique : « Comment les bonnes pratiques en agriculture biologique favorisent-elles la biodiversité ? » durant laquelle les ingénieurs du CTIFL ont pu présenter leurs travaux, au centre de Carquefou puis aux Vergers Placier.
La principale cause de la réduction de la biodiversité est l'exploitation massive et non raisonnée des ressources de notre planète. Une prise de conscience qui conduit de nombreux agriculteurs vers un tournant, pour une meilleure gestion des ressources afin de mieux préserver l'environnement.
La 18e édition des Rencontres nationales des Scot se déroulera ces 29 et 30 août à Arras (Nord). Le président de la Fédération nationale des Scot livre les grands axes de ce rendez-vous, teinté cette année de « 50 nuances de vert » et dont l’ambition est d’aider les territoires à élaborer leur stratégie écologique.
En 2021, 3,3 milliards d’euros sont consacrés en France à la protection de la biodiversité, soit une augmentation de plus de 14 % en euros courants par rapport à l’année précédente. Cette hausse témoigne d’une reprise des dépenses post-covid, notamment dans le domaine de la restauration des milieux aquatiques. Près de 0,8 Md€ sont mobilisés par les associations de protection de la nature pour la préservation de la biodiversité, soulignant ainsi leur rôle essentiel dans ce domaine. Les acteurs publics locaux (collectivités locales et agences de l’eau) contribuent financièrement pour environ la moitié de ces dépenses.
Depuis plus de 30 ans, le climat évolue avec des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, longues et intenses. Il y a eu 4 fois plus de jours de canicule cette dernière décennie que dans les années 1980, où il y avait environ 3 jours de canicule en moyenne par an, le chiffre est désormais à 12. Ces phénomènes climatiques extrêmes devraient doubler et s’intensifier d’ici 2050 : les vagues de chaleur pourront s’étendre en commençant dès le mois de mai pour se terminer en octobre. Le changement climatique, combiné à la croissance démographique et à l’urbanisation, exacerbe le phénomène des îlots de chaleur urbains (ICU). Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur urbain ? Un îlot de chaleur urbain (ICU) se caractérise par des températures de l’air plus élevées dans les centres-villes par rapport aux zones périphériques. Cette élévation des températures persiste souvent durant la nuit. Le phénomène est amplifié par la morphologie urbaine, les matériaux de construction et les activités humaines. Fonctionnement d’un Îlot de Chaleur Urbain Le soleil émet de l’énergie vers la Terre. Une partie de cette énergie est réfléchie dans l’atmosphère, tandis que l’autre partie chauffe l’atmosphère et la surface terrestre. En ville, l’énergie solaire est absorbée et réfléchie par les bâtiments et les surfaces urbaines ce qui augmente la température de surface. Cette augmentation dépend de nombreux paramètres dont la couleur et la matière de la surface éclairée par les rayons lumineux. Les surfaces de couleur claire réfléchissent la lumière ce qui permet d’accumuler moins vite la chaleur que les surfaces sombres. Les matériaux de construction, comme l’asphalte et le béton, absorbent la chaleur et la réémettent, sous forme d’infrarouge la nuit, contribuant à l’élévation des températures. Les surfaces multiples de la ville augmentent les zones de renvoi de l’énergie. Ainsi, l’énergie lumineuse absorbée par un bâtiment peut être réfléchie sur un autre bâtiment, qui à son tour absorbe et réémet une partie de cette énergie. Ce processus crée un effet cumulatif de chaleur. Les bâtiments réduisent la vitesse du vent, et les nombreuses différences de chaleur en ville contribuent à l’apparition de vents faibles qui sont dirigés des zones froides vers les zones chaudes. Ce sont ces vents qui font apparaître un dôme de chaleur en altitude qui se forme, contribuant à emprisonner davantage la chaleur au sein de la ville. Au-dessus des villes, la température peut atteindre jusqu’à 13°C de plus qu’en milieu rural ! L’influence des facteurs humains À la chaleur naturelle s’ajoute la chaleur produite par les activités humaines, telles que les transports, l’industrie, le chauffage et la climatisation. Dans une même ville, selon la saison, on peut observer une différence de température entre ville et campagne de 4 à 5°C, en moyenne. La différence de température peut même atteindre 10°C, la nuit. Ce réchauffement local a des conséquences notables : réduction du nombre de jours de gel, diminution de la couverture neigeuse, baisse de l’humidité relative de l’air. Ces changements affectent non seulement le confort des habitants mais aussi la biodiversité urbaine et les systèmes écologiques. Les solutions pour atténuer les Îlots de Chaleur Urbain Face à l’augmentation des températures en milieu urbain, des solutions existent pour atténuer les ICU. La nature joue un rôle essentiel et doit être intégrée dès la conception des projets d’aménagement via l’ingénierie écologique, qui vise à gérer, préserver et développer les écosystèmes. Les éléments naturels tels que l’eau, la végétation et le vent sont des solutions efficaces pour réduire les ICU. Les solutions vertes La solution la plus prometteuse pour lutter contre les îlots de chaleur urbains est de conserver et d’aménager plus d’espaces végétalisés en ville. Choisir des espèces végétales adaptées aux conditions urbaines est essentiel. Les arbres rendent de nombreux services écosystémiques qui sont indispensables pour maintenir l’équilibre écologique et améliorer la qualité de vie. Ils jouent un rôle crucial par l’ombre qu’ils fournissent et par l’évapotranspiration, un processus par lequel l’eau absorbée par les racines est évaporée par les feuilles, contribuant ainsi à rafraîchir l’air ambiant. Les feuilles et les branches des arbres réduisent la quantité de rayonnement solaire atteignant le sol, absorbant jusqu’à 70 à 90% du rayonnement, selon l’essence d’arbre. Ce mécanisme permet d’abaisser significativement les températures. Par exemple, les rues bordées d’arbres anciens peuvent être de 2°C à 3°C plus fraîches que les zones dépourvues de végétation. L’outil SÉSAME, développé par le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) aide à bien identifier les essences végétales adaptées pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique en ajoutant de la nature en ville. Pour en savoir plus sur le projet, cliquez ici. Les espèces qui sont à privilégier sont les espèces indigène qui permettent de préserver et d’accueillir la biodiversité locale. Par exemple, le lierre, autrefois mal perçu car considéré nuisible pour les arbres, s’avère en réalité inoffensif. Il utilise l’arbre comme support, sans l’endommager. Il offre une nourriture abondante et de qualité, ainsi qu’une multitude d’abris pour de nombreux animaux. Le lichen qui pousse également sur les arbres est un indicateur écologique important, notamment de la qualité de l’air. Il fournit un habitat et une source de nourriture pour divers petits animaux et insectes. Les solutions bleues Les solutions bleues, telles que la préservation des plans d’eau, jouent un rôle crucial dans la réduction des températures urbaines et la création de microclimats plus frais. L’évaporation de l’eau absorbe une quantité significative de chaleur, ce qui crée des zones de fraîcheur au sein de la ville. Ce processus naturel aide à abaisser les températures environnantes. La température de surface peut être réduite de 10°C grâce à l’évapotranspiration et celle de l’air local de 2 à 4°C. L’eau, qui s’écoule vers les égouts, peut être utilisée de manière plus efficace pour permettre d’irriguer les plantes. Les systèmes de récupération et de gestion des eaux pluviales permettent de maximiser l’utilisation de cette ressource précieuse. Les plans d’eau et les végétaux jouent un rôle important dans l’assainissement de l’air. Certaines espèces végétales, implantées autour des plans d’eau, agissent comme de véritables filtres à pollution. Ces plantes peuvent absorber les polluants atmosphériques, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de l’air en milieu urbain. Les solutions grises L’utilisation de matériaux réfléchissants dans la construction, tels que les toits blancs ou les revêtements de façade clairs, peut réduire l’absorption de chaleur. Ces matériaux clairs renvoient une grande partie du rayonnement solaire, limitant ainsi l’échauffement des surfaces. Les matériaux urbains stockent 15 à 30 % plus de chaleur que les zones moins denses pendant la journée, qui est libérée la nuit, amplifiant ainsi le phénomène d’îlots de chaleur urbain. La création de pistes cyclables et de voies de bus permet de réduire les émissions en dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre. Cela améliore également la qualité de l’air par diminution de polluants atmosphériques. Cela contribue également à rafraîchir l’environnement car moins de chaleur est générée par les moteurs des véhicules motorisés. Réduire la température au jardin Au jardin, la présence d’arbres et la création d’un jardin écologique permettent de contribuer efficacement à l’atténuation des îlots de chaleur urbains. Voici quelques recommandations : Plantez des espèces adaptées aux variations climatiques pour assurer leur survie et leur épanouissement Ajouter des points d’eau : mare, bassin, étangs, pour créer des microclimats plus frais et favoriser la biodiversité. Choisissez des arbres à feuillage dense, comme l’érable qui offre une grande surface foliaire. Ils maximisent l’ombre et réduisent la température ambiante. Utilisez des plantes grimpantes et, si possible, laissez vos murs être recouverts par des végétaux pour ainsi diminuer l’absorption de chaleur par les surfaces verticales. Utilisez des plantes couvre-sol, telles que le trèfle et les sedums, pour réduire la chaleur absorbée par les surfaces exposées au soleil. Installez des systèmes de récupération d’eau pour collecter et réutiliser l’eau de pluie pour assurer une irrigation durable. Créer des zones ombragées et fraîches dans le jardin en utilisant des pergolas et des treillages recouverts de végétation. Utilisez des matériaux de couleur claire pour les allées et les terrasses afin de réduire l’absorption de chaleur. Conclusion S’adapter à un monde plus chaud est devenu une priorité, particulièrement dans les villes qui combinent population importante et conditions d’exposition aggravées par l’ICU. Face à l’intensification des vagues de chaleur et à la densification urbaine, il est crucial d’adopter des stratégies d’aménagement intégrant davantage de végétation et de plans d’eau pour atténuer le phénomène des îlots de chaleur urbains. La végétalisation apparaît comme une solution clé pour améliorer le confort thermique des habitants et la résilience des villes au changement climatique. Sources Adaptation-changement-climatique.gouv.fr – https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/dossiers-thematiques/impacts/canicule Cerema, Îlots de chaleur : Agir dans les territoires pour adapter les villes au changement climatique Cerema, Quels leviers favoriser pour faciliter l’évapotranspiration et rafraîchir le climat urbain ? Cerema, Changement climatique : comment adapter la ville Institut d’aménagement et d’urbanisme IAU îdF – Les îlots de chaleur urbains – Répertoire de fiches connaissance, Novembre 2010
Depuis plus de dix ans, Benoît Prévost consacre une partie de son travail de recherche à l’étude de la Haute Vallée de l’Aude en menant diverses enquêtes comparatives.C’est dans ce contexte qu’il …...
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