Quelles sont les différences entre des biens publics et des biens communs ? Comment définir un bien privé ? Des questions essentielles pour bien gérer les "biens" naturels.
Savez-vous différencier le paradigme individualiste de la notion de Personne, si centrale dans la pensée du Bien commun ?
Lisez Bridge-Builder #13, un concept illustré par des intellectuels & praticiens ! Des enjeux concrets :
Comment l'Art nous fait comprendre la notion de Personne ?La notion de Personne et le pluralisme juridiqueL'anthropologie du Droit et la diversité culturelle : le cas de l'IndeLes valeurs, l'individualisme et l'importance de la RelationLe Bonheur a-t-il une nationalité ? Le cas du Bonheur National Brut au Bhoutan et du Mouvement du Buen Vivir, cosmogonie du Bien communSens +, un réseau pour aborder notamment les enjeux liés à la notion de Personne et la question des valeurs Common Good Forum : News!
Savez-vous différencier le paradigme individualiste de la notion de Personne, si centrale dans la pensée du Bien commun ?
Lisez Bridge-Builder #13, un concept illustré par des intellectuels & praticiens ! Des enjeux concrets :
Comment l'Art nous fait comprendre la notion de Personne ?La notion de Personne et le pluralisme juridiqueL'anthropologie du Droit et la diversité culturelle : le cas de l'IndeLes valeurs, l'individualisme et l'importance de la RelationLe Bonheur a-t-il une nationalité ? Le cas du Bonheur National Brut au Bhoutan et du Mouvement du Buen Vivir, cosmogonie du Bien communSens +, un réseau pour aborder notamment les enjeux liés à la notion de Personne et la question des valeurs Common Good Forum : News!
Un livre qui constitue une réflexion prenant pour objet la « raison du commun » et cherchant, en référence aux mouvements politiques qui entendent lutter depuis une vingtaine d'années contre la rationalité néo-libérale, à poser les bases d'une politique de l'émancipation qui institue le commun, non en tant que propriété collective, mais en tant qu'inappropriable.
"Le fait que les citoyens se réapproprient pas mal de choses qui correspondent à leurs besoins est un mouvement de fond, que l’on n’arrêtera pas. Il faut veiller à ce que l’Etat, les acteurs publics, ne disparaissent pas totalement, face à ce mouvement. Parce qu’eux seuls peuvent assurer que personne ne soit laissé de côté."
10/12/2013
Entretien avec Flore Berlingen, Directrice du Cniid (Centre national d’information indépendante sur les déchets).Co-fondatrice de OuiShare, la communauté des acteurs de l’économie collaborative Propos recueillis par Catherine Foret le 10 décembre 2013 dans le cadre de la réflexion sur la solidarité au Grand Lyon.
“We are just beginning to glimpse the bare outlines of an emerging new economic system--the collaborative commons,” explains economist Jeremy Rifkin, the New York Times bestselling author of The Zero Marginal Cost Society.
In our new series on disruption, Rifkin discusses the forces shaping our economy and what we can expect in the years to come. “This is the first new economic paradigm to emerge on the world scene since the advent of capitalism and socialism in the early 19th century. So it's a remarkable historical event.”
La lecture du livre que vous avez entre les mains provoque un profond sentiment de joie, on y sent quelque chose qui pétille et qui rend l’espoir. Avec son style fluide (et excellemment traduit), David Bollier nous emmène dans un voyage du côté lumineux des relations humaines.
(...)
Nous avions besoin d’un tel livre, à la fois accessible et pénétrant.
(...)
L’étude des communs, au travers de tous les exemples concrets présentés dans ce livre, nous montre qu’il y a des comportements collectifs, des normes sociales qui dépassent la seule addition des comportements individuels sur laquelle se base l’économie néo-classique.
(...)
Car contrairement aux mythes néo-classiques, les gens se parlent, s’organisent, font émerger des règles et se donnent les moyens de les faire respecter.
(...)
Le mouvement des communs s’est souvent appuyé sur des actions locales, sur des analyses ponctuelles, sur des collectifs de taille maîtrisable.
(...)
Les communs, de l’échelle locale à l’échelle globale, sont la source d’une nouvelle conception de la richesse, qui ne se mesure plus en PIB ou en obligations boursières, mais s’évalue en fonction de la capacité des humains à vivre ensemble.
Les biens communs : une notion au service des projets de l’ESS ?
Le fait de penser l’utilité sociale en termes de biens communs nous invite à renforcer, dans l’ESS elle-même, le modèle coopératif dont elle est issue, non seulement en interne, mais également en externe, en s’appuyant sur les capacités autonomes de ses parties prenantes à « coproduire » et cogérer cette utilité sociale.
C’est déjà le cas dans une partie de l’ESS, mais, dans d’autres cas, c’est une stratégie en partie nouvelle de partage des responsabilités et donc du pouvoir de décision.
"Imagine if Twitter were to digest for you the range of agreement, disagreement, and mood of your friends. By pre-digesting information -- self-synthesizing, if you will -- modern maps have been able to foreshadow coming revolutions in information.
Unlike the web tools of the early 2000s – chat rooms, forums, wikis, blogs, and podcasts – crowd-sourced maps actually analyze the data given to them, sorting social information into patterns of local, regional, and global patterns.
The maps do not merely collect information, as a “memory hole” like Wikileaks does; rather, the maps show the community back to itself, revealing hot-spots of local corruption and pollution, giving activists the tools to target particular places with investigation or protest."
h/t the indefatigable Michel Bauwens: I don't know whether it can save the commons, but participatory mapping is a particularly useful platform for augmented collective intelligence by all sorts of communities -- from public fruit trees to political protests.
Michel Bauwens est un théoricien du Pair à pair, auteur et conférencier sur des sujets technologiques et culturels innovants. Il nous donne son point de vue sur les modèles économiques ouverts et les façons de les favoriser.
• Quels sont les exemples les plus marquants d’initiatives libres ?
• Dans ces exemples, comment les contributeurs trouvent-ils une rémunération ?
• Si le marché n’est pas adapté à la construction du bien commun et si les individus ne peuvent subvenir à leur besoin en s’impliquant dans le bien commun, quelle est la solution ?
• Quels sont les modèles économiques qui fonctionnent ?
• Quels sont les leviers à mobiliser pour favoriser les modèles ouverts ?
" Le problème de fond est la tension entre le besoin de rareté de l’économie de marché et l’abondance créée par le numérique. Les entreprises fondent une partie de leur économie sur la rareté, ce qui est contradictoire avec la logique des biens communs. "
Points abordés : - Définition et genèse "du commun" - Comment le commun est devenu une alternative politique - Concept et théorie du commun
Christian Laval est l’auteur de nombreux ouvrages en économie, sur les communs et la démocratie. En particulier, il est co-auteur avec Pierre Dardot de - “Commun, Essai sur la révolution au XXIe siècle” (2014) - “Ce cauchemar qui n’en finit pas, Comment le néolibéralisme défait la démocratie” (2016)
Résumé : L’altermondialisme et l’écologie politique s’opposent à l’appropriation généralisée des espaces, des ressources, des connaissances. Les combats pour la « démocratie réelle », un peu partout dans le monde, dénoncent la confiscation des institutions politiques par les oligarchies partidaires, administratives et économiques. Une conjonction s’opère entre la résistance au capitalisme prédateur, la critique des formes politiques oligarchiques et autoritaires et la construction d’alternatives concrètes. Les luttes sociales et écologiques sont de plus en plus inséparables des recherches collectives et des expérimentations concernant les “communs”. Qu’entend-on par le concept de “communs”, terme issu de la longue histoire des pratiques coutumières et en quoi nous permet-il de réinventer aujourd’hui des institutions rééllement démocratiques ?
Alors que le « Buen Vivir » vise à remplacer l’accumulation aveugle de la croissance économique par une forme de croissance qui profite directement au bien-être du peuple équatorien, le « Buen Saber » vise à créer des communs de la connaissance ouverts qui faciliteront une telle transition ; à travers le projet de recherche Free/Libre Open Knowledge (FLOK), l’Équateur entreprend de refonder son économie en déclenchant une transition nationale vers une société de la connaissance libre et ouverte.
LOK stands for “Free, Libre, Open Knowledge,” and the FLOK Society is a government-sponsored project to imagine how Ecuador might make a strategic transition to a workable post-capitalist knowledge economy.
La nouvelle secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire, a annoncé que le gouvernement voulait aller "plus loin en matière d’ouverture et d’accessibilité" des données publiques, en clôture de la conférence de Paris sur l’Open Data vendredi.
Qu’y a-t-il de commun entre une coopérative, un potager partagé, un collectif de hackers ou une communauté autochtone gérant une forêt ?
Tous « agissent et coopèrent avec leurs pairs, de manière auto-organisée, pour satisfaire leurs besoins essentiels », explique David Bollier. Ce chercheur états-unien et militant infatigable des biens communs nous invite à ne plus être des « créatures du marché », des consommateurs isolés sans autre pouvoir que de voter occasionnellement, mais à devenir plutôt des « commoneurs » : des acteurs d’un système de production, de relations sociales et de gouvernance alternatif au néolibéralisme.
nspirée d’une démarche initiée à Brest en 2009, Villes en biens communs est un ensemble d’initiatives auto- organisées, déployées tout au long du mois d’octobre 2013 et portées par différents collectifs actifs au sein du Réseau francophone autour des Biens communs.
Pr Alain Caillé, Fondateur du MAUSS, Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales; Sociologue, Université Paris Ouest. Anthropologie du don. Mouvement convivialiste.
A l’heure où le gouvernement envisage une remise à plat de la fiscalité, l’économiste Bernard Friot propose de revoir entièrement le fonctionnement du système salarial et des cotisations sociales.
Copropriété des entreprises, mutualisation des profits et salaire à vie pour tous : telles sont ses suggestions pour nous sortir du « malheur collectif » qui nous enferme depuis 30 ans dans la précarisation, le chômage, la marchandisation infinie et l’obsolescence programmée.
Des réflexions à contre-courant qui, à l’instar de celles sur le revenu garanti, ouvre le débat sur l’autre société à édifier.
Professeur émérite à l’Université Paris-X Nanterre, Bernard Friot est économiste et sociologue. Ses travaux portent sur la sécurité sociale et plus généralement sur les institutions du salariat nées au 20ème siècle en Europe continentale.
Le concept de bien commun a l’air évident : est commun ce qui appartient à tous. Mais en réalité, il est loin d’être simple car il heurte nos plus profondes convictions. Qu’est-ce qu’« appartenir » ? Qui est « tous » ? Finalement qu’est-ce que le « commun » ? Voici les moyens de franchir six obstacles mentaux à l’entrée dans l’univers des biens communs.
(...) Ce qu’il faut à tout prix éviter, c’est le simplisme, la solution unique et le prêt-à-penser. (...) Si les acteurs arrêtent de « pratiquer leur bien commun », alors il s’éteint, car il n’y a pas (ou peu) d’institution qui le soutienne. Les anglais ont inventé un verbe pour cela, commoning. C’est en marchant que le bien commun se crée, il suffit de s’arrêter pour qu’il disparaisse. Cela nécessite un engagement et un devoir constant.
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.