[Revue de Web] Toutes les raisons pour lesquelles il faut impérativement sortir du nucléaire. Si la tête (le CO2) se porte bien, pour le reste c'est un cancer généralisé !
Une semaine après l’annonce d'Emmanuel Macron de son choix de relancer un programme nucléaire en France, le gouvernement a publié une estimation du coût et des délais de construction de six EPR2... Avec encore beaucoup d’inconnues.
Selon les représentants de la filière nucléaire, plus de 30.000 recrutements seront nécessaires ces prochaines années pour construire, exploiter et assurer la maintenance des six nouveaux EPR annoncés par Emmanuel Macron.
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Comment faire croire à des jeunes que le nucléaire c'est l'avenir, alors que de nombreux pays l'abandonnent, et que les risques de cette filière sont réels.
Pour les six premiers chantiers à venir, les estimations vont de 46 milliards à 64 milliards d’euros. Soit un montant unitaire allant jusqu’à 10,7 milliards.
Alors que les prix flambent, elle est dans le peloton de tête des entreprises préférées, loin devant Danone, Renault, ou L’Oréal. Chaque jour, EDF produit et distribue de l’électricité pour 25 millions de foyers. Mais qui connait vraiment cette entreprise très particulière, une exception mondiale, aux 150 000 salariés ?
Complément d’Enquête vous raconte EDF de l’intérieur grâce à des témoignages exclusifs. Longtemps monopole d’Etat, l’entreprise emblématique a régné en maître absolu sur le marché de l’énergie pendant des décennies. Mais le fleuron EDF est désormais en mauvaise posture ! Dette colossale, centrales nucléaires vieillissantes, perte de compétences, clients qui partent à la concurrence, l'Electricité de France fait grise mine. Pour défendre ses intérêts, la reine du nucléaire a longtemps résisté aux énergies renouvelables ! Et mise sur le lobbying pour imposer ses vues. EDF n’hésite pas à s’offrir les services d’un ancien ministre écolo devenu pro-nucléaire, Brice Lalonde !
EDF compte aussi sur sa nouvelle génération de réacteurs : l’EPR2. Mais beaucoup n’y croient plus : EDF sait-elle encore faire ? Est-elle encore capable d’assurer l’indépendance énergétique de la France ? Saura t’elle, même, nous fournir assez de courant pour l’hiver ?
Dans son édition de mercredi 19 janvier 2022, Le Canard Enchaîné détaille le problème sur l'EPR de Taishan et le relie au chantier du Cotentin. (...)
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Autre possibilité évoquée en fin d’article : « Pour limiter les coups de boutoir de l’eau, il s’agirait de faire tourner l’EPR à seulement 60 % de sa puissance, Flamanville passerait alors d’une capacité de 1 650 mégawatts à moins de 1 000 et se retrouverait, pour une facture record de 13 milliards d’euros, moins performante que les réacteurs construits il y a 50 ans… »
Avec douze ans de retard, un réacteur nouvelle génération a démarré ce mardi en Finlande. La moitié des EPR commandés dans le monde est désormais en fonctionnement, non sans incidents. Les autres chantiers continuent à patiner.
Défaut de sûreté du réacteur EPR de Taishan 1, la CRIIRAD demande aux autorités d’en tirer toutes les conséquences sur les autres EPR dont celui en construction à Flamanville.
D’après les informations transmises à la CRIIRAD par un lanceur d’alerte issu de l’industrie nucléaire, un problème générique pourrait mettre en cause la sûreté des réacteurs de la filière EPR.
Les graves dysfonctionnements au niveau du réacteur EPR n°1 de la centrale de Taishan (Chine) - révélés en juin 2021 et ayant conduit à sa mise à l’arrêt anticipé le 30 juillet dernier - seraient liés pour partie à un problème de conception de la cuve EPR.
Ces mêmes défaillances pourraient alors concerner les autres réacteurs EPR, à commencer par Taishan 2 (seul autre réacteur EPR en exploitation dans le monde à ce jour) mais aussi les réacteurs en construction : Flamanville 3 (France, Normandie), Olkiluoto (Finlande) et les 2 EPR à Hinkley Point en Angleterre.
Les problèmes liés à la conception de la cuve EPR sur le plan de l’hydraulique seraient connus des industriels depuis au moins la fin des années 2000 (essais sur maquette). La mauvaise répartition du liquide primaire dans la cuve engendrerait des niveaux de vibration élevés des assemblages de combustible nucléaire. Ces vibrations auraient été constatées dès la mise en service de Taishan 1 en 2018.
Les vibrations au niveau du cœur du réacteur seraient à l’origine de la dégradation des gaines des crayons de combustible nucléaire, entrainant ainsi des fuites de gaz rares radioactifs, mais aussi d’isotopes radioactifs de l’iode et du césium. Elles auraient également fragilisé les grilles de maintien de certains assemblages.
Ces fuites ont été constatées par les exploitants dès octobre 2020 et n’ont cessé de s’aggraver au fil des semaines. Compte tenu des risques que cela représente pour les travailleur.euse.s, les riverain.e.s et la sûreté nucléaire, la CRIIRAD estime que le réacteur Taishan 1 aurait dû être arrêté bien avant le 30 juillet.
Les dégâts sur le combustible nucléaire du réacteur Taishan 1 seraient considérables. Le lanceur d’alerte a indiqué à la CRIIRAD que 70 crayons sont endommagés appartenant à une trentaine d’assemblages différents. De nombreux ressorts de maintien ont cassé.
Cette situation plus que préoccupante doit absolument être expertisée et les résultats doivent être rendus publics : il en va de la sûreté nucléaire et de la protection des populations.
Compte tenu des interrogations, la CRIIRAD demande à l’ASN si elle considère comme acceptable le chargement dans le réacteur du combustible neuf livré à l’EPR de Flamanville ?
A l’heure où la France déclare vouloir relancer son programme nucléaire, les citoyen.ne.s méritent d’être honnêtement informé.e.s des possibles défaillances de la filière EPR, et leur protection doit être garantie comme priorité absolue vis-à-vis des intérêts économiques et financiers.
Dans une note publiée ce jeudi 18 novembre, la Cour des comptes met en doute notre « capacité à construire un nouveau parc de réacteurs [nucléaires] dans des délais et à des coûts raisonnables ». Ceci, alors que « le maintien d’une part nucléaire de 50 % dans la production d’électricité (...) au-delà de 2050 supposerait de disposer à terme non pas de sept EPR ou EPR2, mais de 25 à 30 dans l’hypothèse où les réacteurs actuels seraient presque tous arrêtés à cet horizon », précise le texte. Et que la composition du nouveau mix doit être impérativement décidée entre 2022 et 2027, estime l’institution, étant donné les délais de construction de nouvelles centrales. (...)
Trois nouvelles soudures ne respectent pas l'intégralité des exigences qui permettent de réduire sensiblement le risque de rupture. Or, si elles rompaient, la brèche serait plus importante qu'envisagé dans les études de sûreté. (...)
Lundi 26 et mardi 27 juin, un groupe d’experts nucléaires doit donner son avis sur la cuve et la calotte de l’EPR de Flamanville, dont l’acier n’est pas suffisamment homogène en carbone. L’IRSN a rendu un rapport critique sur les propriétésdu couvercle. Reporterre vous explique ce dossier compliqué.
À Belfort, le président Emmanuel Macron a récemment annoncé la construction à venir de six réacteurs nucléaires de nouvelle génération EPR2.
Selon un audit gouvernemental publié vendredi 18 février, la mise en service du premier EPR2 est "envisagée à l'horizon 2037". Ce rapport basé sur deux audits externes évoque "une durée totale de construction de près de 25 ans, pour une durée d'exploitation des réacteurs estimée par EDF à 60 ans à compter de leur mise en service".
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Quelle idiotie ! Alors qu'il aurait été plus facile d'investir massivement dans d'autres solutions plus sûres et écologiques d'ici là !
Nouveau coup dur pour le réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto-3, construit par le consortium Areva-Siemens. La production d'électricité ne commencera qu'en mars, au lieu de fin février, a annoncé ce samedi l'électricien finlandais TVO.
L'électricien finlandais TVO a annoncé jeudi reporter d'un mois la production d'électricité du réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto-3, construit par le consortium Areva-Siemens, douze ans après la date de mise en service prévue initialement. Une mise en service normale aura lieu en juillet 2022 alors que TVO tablait auparavant sur juin.
À Taishan, des gaines de combustibles ont été endommagées au mois de juillet 2021. La Société française d'énergie nucléaire (Sfen) analyse ce phénomène appelé « fretting ».
Le réacteur EPR de nouvelle génération de Flamanville est encore repoussé de quelques mois. En chantier depuis 2007, il devait entré en service en 2012 mais il multiplie les déboires et les surcoûts. De quoi inquiéter alors que le président Emmanuel Macron a dit envisager de construire six nouveaux EPR.
Pour obtenir l’autorisation de mettre en service l’EPR de Flamanville, EDF devra d’abord faire la lumière sur l’incident de l’EPR 1 de Taishan en Chine, a indiqué l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à Reporterre jeudi 9 décembre. « L’ASN a demandé à EDF de prendre en compte le retour d’expérience de cet événement en amont de la mise en service du réacteur EPR de Flamanville. Pour cela, EDF devra soit démontrer que l’EPR de Flamanville n’est pas concerné, soit proposer des dispositions pour prévenir la dégradation du combustible », a écrit l’ASN.
C’est une véritable bombe que vient de publier le site d’information « Contexte » à propos de la nouvelle génération de centrales nucléaires d’EDF. Ces EPR2 qu’Emmanuel Macron s’apprête à commander. « Contexte » s’est procuré un rapport confidentiel du gouvernement qui fait état de doutes sérieux sur la conception, la faisabilité, le coût et les délais de ce qui doit constituer la nouvelle vague de centrales nucléaires françaises. Bercy et EDF ne font aucun commentaire.
Le gendarme du nucléaire a accepté qu’EDF se passe de certains dispositifs de sécurité pour ses nouveaux réacteurs, afin qu’ils soient plus faciles à construire. Ils seront surtout moins chers, s’agacent des spécialistes, qui rappellent les risques encourus. (...)
EDF obtient un feu vert pour la prolongation possible de ses réacteurs de 900 MW au-delà des 40 ans. Mais l’énergéticien doit encore décrocher une à une les autorisations individuelles, moderniser les autres, tandis que le chantier de l’EPR, le démantèlement des centrales arrêtées, les incertitudes sur l’avenir du nucléaire et la réforme exigée par Bruxelles plombent une entreprise très endettée. (...)
Depuis plus de 10 ans, Areva et EDF étaient au courant des défauts de fabrication de la cuve de l'EPR de Flamanville.
La mauvaise qualité de la cuve du réacteur nucléaire de Flamanville avait été soulignée dès 2005 par l’Autorité de sûreté nucléaire, aux industriels EDF et Areva. Ces derniers sont accusés par RadioFrance de ne pas avoir pris assez au sérieux cette menace. (...)
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