Bienvenue chez Caréco Molins, à Seclin, l’un des plus grands et des plus performants centres de valorisation de véhicules hors d’usage (VHU) du pays. Alors que la moyenne est de traiter entre 200 et 1 000 VHU par an et par site, Caréco Molins traite entre 8 000 et 10 000 véhicules par an, avec un objectif de 15 000 à 20 000 d’ici 3 ans. Sa clientèle est composée à 60 % de garagistes et à 40 % de particuliers. L’entreprise expédie entre 300 et 400 colis par jour, avec un peu d’exportation à la clé. Aujourd’hui, le taux d’utilisation des pièces de réemploi atteint en France 7 %. Il était de 3 % en 2020. La filière espère un triplement en 2030.

Neomat est né en décembre 2024 pour marquer l’alliance de l’entreprise chinoise XTC New Energy et d’Orano. Sous ce nom de co-entreprise, le projet consiste à construire une première usine de production de matériaux actifs de cathode (CAM), une deuxième qui produira des précurseurs de matériaux actifs de cathode (PCAM) et une troisième usine de recyclage, adossée à un centre de recherche et développement. L’ensemble serait installé à cheval sur Gravelines et Loon-Plage.1 300 emplois sont annoncés. L’autorité environnementale vient d’émettre un avis dont la synthèse liste 4 points principaux, qu’elle juge comme « insuffisances majeures ». Pour préciser le dossier, elle fait six recommandations. Suite à ce rapport, Neonat a réalisé un mémoire de réponses, dans lequel sont repris les différents points soulevés par l’Autorité environnementale. Ce document sera consultable par le public et par le commissaire-enquêteur lors de l’enquête publique, qui démarrera le 7 juillet.

L’annonce a été faite jeudi 19 juin dernier aux salariés. Sur les 90 postes de l’usine Minakem de Beuvry-la-Forêt, spécialisée dans la fabrication de principes actifs pharmaceutiques pour les laboratoires, une quarantaine va disparaître à la faveur d’un plan social, piloté par le groupe Minafin dont l’entreprise installée dans la Pévèle est une filiale. Fortement impacté par la concurrence des pays d’Asie (Chine et Inde) et la hausse des coûts de l’énergie, le site beuvrygeois ferait les frais d’un contexte économique défavorable. Il avait pourtant investi 40 M€ en 2022 pour se moderniser.

En inaugurant son nouveau site de production près de Lille, à Premesques, Promesse de Fleurs, le numéro un français du végétal en ligne, a annoncé l’acquisition de Meilland Richardier, installé à Diémoz, près de Lyon. Il s’agit du site e-commerce du groupe Meilland implanté, lui, au Cannet-des-Maures, dans le Var. Promesse de Fleur va rapatrier dans le Nord cette activité qui représente 3 M€ de chiffre d’affaires et qui était en difficulté. Promesse de Fleurs est passée de 650 000 plantes expédiées en 2018 à 2 millions en 2024 et d’un chiffre d’affaires de 6 M€ à 14,5 M€ sur la même période. La PME propose 25 000 références pour l’extérieur, contre 1 000 à 1 800 dans une jardinerie classique. Elle a démarré les plantes d’intérieur il y a un mois.

La municipalité de Roubaix a construit sa stratégie de mobilité autour de points stratégiques, appelés « hubs de mobilité ». Ce sont des zones, plus ou moins étendues de la ville où sont concentrés un ensemble de services liés à la mobilité. Gare de bus, stations de métro et de tramway, trottinettes et vélos en libre-service. Le site d’Eurotéléport est un bon exemple de la stratégie de hub de mobilité voulue par la ville de Roubaix. L’ambition est de développer 20 à 30 pôles de mobilité dans les différents quartiers de la ville. Il y aura, pour la moyenne haute, un pôle pour 5 000 habitants. Outre la mobilité, ces pôles sont enrichis de services annexes (points d’apports volontaires pour les déchets, ou casier colis).

Depuis un an, le Palais des Beaux-Arts de Lille fait partie des musées impliqués dans le projet « Prenons le contrôle du climat ! ». Celui-ci consiste à tester de nouvelles normes de conservation dans certains espaces du musée. Trois zones tests ont été identifiées, avec une sélection d’œuvres variées. L’idée est simple : abandonner un contrôle climatique strict et constant énergivore (généralement autour de 20°C +/-2°C) au profit d’une température qui suit les saisons. Cette démarche, si elle ne comporte pas d’objectif chiffré, vise à poser les bases de nouvelles règles climatiques. Celles-ci pourraient à terme être adoptées collectivement par les musées, notamment dans le cadre de prêts ou d’échanges d’œuvres. Le Palais des Beaux-Arts limite désormais les transports en avion pour ses œuvres, affiche systématiquement le bilan carbone de ses expositions à la sortie et prépare un musée des enfants gratuit où l’écologie sera le 1er thème abordé.

Cœur de Flandre Agglo a inauguré, le mardi 24 juin, son futur service de transport public : Hop Bus. A partir du lundi 30 juin, de nouveaux services de transport en commun seront disponibles sur le territoire de cette collectivité. Trois lignes régulières interurbaines vont circuler à destination des gares et des zones d’activités. Trois navettes électriques urbaines vont desservir les communes d’Hazebrouck, Bailleul et Nieppe. En plus de ces services réguliers, 2 lignes de transport à la demande seront proposées. Ces nouveaux services seront gratuits et complèteront les offres existantes de transport en commun du réseau régional. La collectivité a dépensé 3 025 800 € pour les 6 navettes électriques. S’ajoutent le coût de l’aménagement des arrêts, 1 200 000 € dépensé à ce jour, et les poteaux, 183 816 €. Enfin, l’exploitation du réseau coûtera environ 2 585 700 € par an, financés par le versement mobilité auquel sont assujetties toutes les entreprises, administrations et autres commerces du territoire de plus de 11 salariés.

Depuis une semaine, un nouveau concept a vu le jour à Bondues : A tout bout d’champ. Ce magasin propose des produits locaux via plus de 200 casiers réfrigérés, accessibles 24h/24 et 7j/7. Derrière cette idée originale, se cache Noémie, une ancienne assistance sociale reconvertie dans le monde agricole. Son projet repose sur une idée simple : faciliter l’accès aux bons produits de la région, sans contrainte d’horaires ni besoin de courir plusieurs magasins. Chaque matin, des producteurs locaux livrent leurs produits, que Noémie trie dans son atelier avant de les disposer dans les casiers, pour proposer un large panel.

Le magasin Royez Musik, situé rue du Molinel à Lille, a fermé ses portes. Il avait été placé en redressement judiciaire en mars. Après avoir demandé la liquidation judiciaire, les responsables pointent, entre autres, les conséquences du lourd chantier de la rue du Molinel. Royez Musik se replie sur la Picardie où ses adresses historiques poursuivent leurs activités.

Prizz, l’opérateur d’infrastructures pour la fibre optique à très haut débit, a annoncé récemment la finalisation d’un accord de financement de 42 M€. L’opération a été réalisée auprès d’un pool bancaire composé de LCL, CIC Nord-Ouest, la caisse régionale de Crédit-Agricole Brie Picardie et la caisse régionale de Crédit Agricole Normandie Seine. La PME Prizz, qui appartient au groupe Intra Corp, basé à Fouilloy, près d’Amiens, souhaite acquérir de nouvelles infrastructures pour développer son réseau de fibre optique en France. Concrètement, Prizz exploite et commercialise des infrastructures de fibres optiques à des opérateurs de services (SFR, Orange…). La société, qui compte 55 clients et une vingtaine de contrats en cours, consacre ses infrastructures uniquement aux professionnels. Aujourd’hui, elle revendique 5 200 liens de fibres optiques vers des bureaux et plus de 11 000 km de câbles à travers l’Hexagone.

A Lille, la 14ème édition du Salon international de l’industrie ferroviaire en France (SIFER) est organisée jusqu’au 26 juin. L’occasion de faire un point sur ce secteur au niveau régional et national. La région Hauts-de-France représente 40% de la valeur et de l’industrie ferroviaire française avec 16 000 emplois. Après la région Ile-de-France, elle dispose du réseau ferroviaire le plus dense : 121 gares, 1 200 trains qui circulent tous les jours. La fréquentation des trains a augmenté de 6% en France en 2024 par rapport à 2023 et de 16% dans les Hauts-de-France. Le secteur est donc en croissance mais des investissements sont nécessaires. Lors du SIFER, les acteurs du ferroviaires ont annoncé la création officielle de l’Alliance de l’industrie et l’ingénierie des réseaux ferroviaires. Concrètement, les partenaires (SNCF Réseau, RATP Infrastructures, FIF, SETVF, Synthec-Ingéniérie et le SERCE) ont lancé un programme de travail commun autour de 4 axes : partage de la trajectoire d’investissements, attractivité et compétences, transition écologique et innovation, et efficience des études et travaux.

A Marquise, l’usine Pilgrim’s, spécialisée dans la production d’ailes et blancs de poulet prêts à consommer, voudrait se développer sur ce marché. Son ambition : doubler sa surface et remplacer sa ligne de production historique par une autre, plus moderne. Un projet à plusieurs millions d’euros. On sait déjà que l’investissement consenti rien qu’en travaux de modernisation et préparatoires s’élève déjà à 3 M€. Sur la nouvelle ligne, pas de révolution dans la production. Ce sont les technologies qui seront mises au goût du jour avec des fours moins énergivores et moins gourmands en eau. L’objectif : lancer la nouvelle ligne de production d’ici à 2028.

La pose symbolique de la première pierre du nouveau quartier « Le Petit Paris » à Anstaing a eu lieu le mardi 24 juin dernier. Le signe du lancement d’un chantier, commencé en réalité depuis plusieurs semaines pour la transformation de l’ancienne friche Damaflor (1,7 hectares).  Pour rappel, en 2007, l’entreprise de tissus d’ameublement Damaflor fermait ses portes. En 2019, après les candidatures de 14 équipes au concours d’architecture, un groupement mené par le cabinet Tandem décrochait le marché. Il aura donc fallu attendre 2025 pour voir les premières fondations sortir de terre. Le quartier accueillera 400 m2 de commerces, 100 m2 de bureaux et 78 logements.

Thomas Pochet, alternant au sein de CSE et Services à Outreau jusqu’à septembre dernier, a poursuivi sa route au sein du groupement d’entreprises spécialisé dans la logistique et la commission de transport avec une nouvelle mission. Grâce à la chambre de commerce et d’industrie, il a pu bénéficier du dispositif ARDAN, qui lui a permis de monter en compétences sur sa nouvelle fonction depuis la fin de ses études jusqu’au mois de mai. Sa mission : piloter la mise en place d’une plateforme numérique de communication interne. Thomas Pochet a bénéficié de formations, et notamment la préparation du Titre du Cnam Entrepreneur de Petite Entreprise. Et la CCI l’a accompagné tout au long de sa mission pour s’assurer que le projet avançait bien. Lancée depuis un mois, la plateforme est encore en cours de développement et sa version finale ne devrait plus tarder.

A Villeneuve d’Ascq, le nouveau magasin-phare de Leroy-Merlin sera bientôt prêt à accueillir ses premiers clients. Un petit pas pour l’enseigne qui se réinvente à moins de 100 m de son emplacement actuel, mais un bond de géant pour l’urbanisme villeneuvois qui se trouve, du fait de ce déménagement, face à une zone de 4 ha à réinventer en plein centre-ville. Depuis lundi dernier, cette renaissance porte un nom : Novéa Parc. Un ensemble qui sera entièrement piétonnier en son cœur d’îlot, abritera près de 30 000 m2 de logements et 23 000 m2 de bureaux et commerces. Aventim, Ceetus et Nhood, les promoteurs et aménageurs de ce futur quartier présentent le projet comme mixte et durable. Le montant prévisionnel du coût du chantier est de 200 M€. Le chantier doit démarrer dans le courant de l’année 2026 pour une livraison par tranches sur 5 ans.