Les grandes entreprises touchées à leur tour par des difficultés de trésorerie

Dans l'Audomarois, la commune d'Éperlecques vient d’inaugurer sa station de mobilité. Cet équipement regroupe en un lieu unique un panel de services facilitant la mobilité des habitants, à savoir Mouvauto (voiture électrique en autopartage), Mouvélib (service de vélos en libre-service), garage à vélo, arrêt de transport à la demande (TAD), Mouvépouce (service d’autostop organisé). Une station de mobilité existe déjà à Fauquembergues, et trois autres seront réalisées à Saint-Omer, Thérouanne et Aire-sur-la-Lys. 

Le groupe de coiffure Vog, a annoncé le décès de Franck François, fondateur du groupe. Depuis juin 2024, c’est sa fille, Morgane, qui avait repris la présidence. En septembre 2024, le groupe Vog, devenu le numéro 2 du marché en France, comptait plus de 500 salons sous 3 enseignes différentes (Vog, Tchip et Mon coiffeur exclusif) ainsi que le salon de coiffure haut de gamme parisien Claude Maxime. Historiquement installé à Mouvaux, le siège du groupe a déménagé cette année à Wasquehal.

Leader mondial du papier et des emballages durables, et spécialisé dans la fabrication d’emballages en carton, le groupe irlandais Smurfit, qui a fusionné avec l’américain Westrock en 2024, possède une usine de carton ondulé à Lys-lez-Lannoy. Environ 300 millions d’emballages y sont produits par an pour 200 clients de l’agroalimentaire ou des fabricants de biens de grande consommation (hygiène, cosmétiques), et jusqu’à 85% de ces emballages sont fabriqués à partir de carton recyclé. Smurfit-Westrock a mis en place sa démarche "Better Planet Packaging" pour "réduire l’impact carbone" et "préserver les ressources". Par ailleurs, l'entreprise prévoit de recruter, dans les 2 ans, 20 personnes en production qui rejoindront les 165 collaborateurs du site.

Les petites et très petites sociétés ne sont plus les seules à souffrir de la conjoncture économique dégradée et des effets délétères des incertitudes liées aux tensions géopolitiques et commerciales. Celles de plus grande taille sont désormais elles aussi touchées. Selon la dernière enquête sur les grandes entreprises et les ETI, réalisée par Rexecode et l’Association française des trésoriers d’entreprise (Afte), « en juin, le solde d’opinion des trésoriers se dégrade nettement, atteignant son plus bas niveau depuis la crise du covid. Un peu plus d’un quart des entreprises interrogées (26%) jugent désormais leur trésorerie difficile contre une moyenne de long terme de 16 %. Les délais de paiement des fournisseurs par les grandes entreprises ont encore tendance à s’allonger, atteignant un niveau exceptionnellement élevé, inédit hors de la période covid. Un point rassurant toutefois : près des trois quarts des trésoriers jugent que leur accès aux financements nécessaires pour leur entreprise n’est pas problématique.

A Liévin, les travaux du futur KFC ont débuté il y a un mois. Le fast-food doit ouvrir dans le courant du dernier trimestre, à l’angle des rues Silas-Goulet et Chevalier-de-la-Barre. Quarante-cinq emplois vont être créés.

L’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) teste « l’atmosphère explosive » de produits dangereux, comme l’hydrogène, en laboratoire et sur le site « unique en France » de la colline de Montlaville, dans la commune de Verneuil-en-Halatte, près de Creil. Pour ses clients, en majorité des industriels, l’Ineris réalise les conditions réelles des phénomènes d’explosion de gaz . Ces recherches menées depuis plus de 20 ans sur l’hydrogène et d’autres types de gaz inflammables assurent à l’établissement une position scientifique incontournable. De nombreux clients à travers le monde sont intéressés par ses travaux. L’Ineris vient d’éditer un document de référence consacré à la maîtrise des risques liés aux nouvelles applications de l’hydrogène, notamment dans le secteur des mobilités.

L’audience au tribunal de commerce d’Evry, ce lundi 16 juin, pour décider du sort d’Ynsect, producteur de protéines d’insectes à base de scarabée Molitor à Poulainville et Dole (Jura), a une nouvelle fois accordé un sursis à la société en prolongeant la période d’observation. A l’issue de la présentation du plan de relance et du financement d’Ynsect par Emmanuel Pinto, le nouveau dirigeant, le tribunal a mis en délibéré sa décision au 30 juin. Selon certaines informations, l’engagement d’actionnaires historiques, à savoir Bpifrance et Astonor Ventures, à hauteur de 10 M€, a permis à Ynsect d’obtenir un nouveau sursis.

Depuis 2017, Vestiaire Collective a implanté son unique entrepôt européen à Tourcoing. Sur ce site qui compte 120 collaborateurs, chaque jour, transitent près de 2 500 pièces de luxe : de la joaillerie, des montres, des vêtements, des sacs… vendus via le site par des particuliers européens et rachetés à travers le monde. A Tourcoing, les articles sont authentifiés pour vérifier qu'ils ne relèvent pas de la contrefaçon. En 2024, 10% des vendeurs sur lesquels plane la suspicion ont été rejetés de la plateforme de vente, ainsi que 10% des articles vérifiés sur annonce.

A Villeneuve d'Ascq, l'hypermarché Auchan V2 va être recentré sur le niveau bas, l’étage serait divisé en trois grandes cellules. Le magasin va donc perdre 6 350 m2. La transformation sera effective, après des travaux, en février 2026.

Pour mettre fin au stress des salariés sans bureau fixe et accompagner les entreprises qui fonctionnent en "flex office", la société Moffi, basée à Lomme, a développé des solutions clés en main. Ses applications Waldo et Moffi permettent au salarié de réserver sa place, en tenant compte des demandes spécifiques et des besoins en matériel. Matthieu Giorgini, directeur général de Moffi SAS, souligne que Waldo et Moffi peuvent faire revenir les salariés trop tentés par le télétravail. Ces applis comptent aujourd’hui environ 60 000 utilisateurs pour 250 clients, "dont 60% à l’étranger". Sur un marché ultra-concurrentiel, l’enjeu pour Moffi SAS (14 salariés, 1,5 M€ de revenus), est aujourd’hui d’assurer sa rentabilité pour ne pas devoir passer par des levées de fonds. 

Ce 16 juin sur la ZAE calaisienne Marcel Doret, la CCI Littoral Hauts-de-France a posé, symboliquement, la première pierre de son projet nommé Doreka. Ce bâtiment devrait accueillir de jeunes entreprises dès 2026. Cette offre de 1 000 m2, répartis sur quatre niveaux, comprend une zone de convivialité et des espaces services. L'investissement s'élève à 2,5 millions d’euros. Visite

La ville de Hem lance un appel à manifestation d’intérêt afin de remplir les cellules commerciales construites rue du Docteur Coubronne, en centre-ville. Une cellule fixe et quatre modulables seront proposées à la location et resteront la propriété de la ville, qui en sera le bailleur. Certaines activités sont exclues (banques, compagnies d’assurances, agences immobilières…), tandis que d'autres sont attendues (restauration, commerce de détail et de proximité…).  Les candidats doivent se prononcer avant le 15 septembre.

Nouveau front de mer, balades à dos de dragon en attendant le Varan en novembre prochain, valorisation de son patrimoine… Le renouveau de la ville de Calais passe par le tourisme. Avec succès. En entretien, Natacha Bouchart, maire de Calais, évoque des projets encore en gestation et nous parle des projets encore en gestation.

Lundi 16 juin 2025, Amiens Métropole a lancé sa stratégie de développement des industries culturelles et créatives dans la halle Freyssinet, devant près de 400 personnes. La collectivité s’appuie sur 3 pépites : l’association On a marché sur la bulle, qui organise depuis 29 ans les rendez-vous de la bande dessinée, le fonds régional d’art contemporain (FRAC) Picardie qui possède la plus belle collection de dessins en Europe et Waide Somme, le département animation de l’école supérieure d’art et de design (ESAD) d’Amiens Métropole qui est dans le « top 5 » de la plateforme Parcoursup. Ces 3 structures sont la raison d’être de la future plateforme des images et de la création (PIC) qui va intégrer, d’ici 2027, les 10 000 m2 de l’ancien centre de tri du courrier, rue Dejean. Un projet à 36 M€ soutenu par l’Etat, la Région et le Département. Proche de la gare, le PIC accueillera un pôle dédié aux entreprises sur 700 m2 d’espaces aménagés sur le toit.

La ville de Maubeuge vient d’annoncer la date d’ouverture de la Halle gourmande Jean-Pierre Coulon. Après des mois de travaux, elle sera accessible aux clients à partir du 28 août. Un food-court de 60 places permettra à tout le monde de venir manger un morceau, en faisant ses courses. Différents événements seront également proposés par les commerçants, qui vont eux-mêmes se réunir en association pour faire vivre l’endroit. L’endroit disposera de plusieurs cellules, et amènera une quinzaine de commerçants supplémentaires en centre-ville.

Mine de soleil, la société qui pose des panneaux photovoltaïques sur les toits des collectivités, et des particuliers, veut changer de dimension et rayonner au-delà de sa ville de naissance : Loos-en-Gohelle. Mi-juin, pour la première fois, des panneaux solaires ont été installés sur une toiture qui n’est pas loosoise, mais lensoise : la salle omnisport Richard Tetelin. Plus de 408 panneaux pour 796 m2 vont être posés. Une surface inédite permise grâce à un changement de réglementation. Cette nouvelle infrastructure solaire s’accompagne d’une entrée au capital de Mine de Soleil de la ville de Lens à hauteur de 4 500 €. Une nouveauté votée lors de l’assemblée générale du 11 juin. Liévin va emboîter le pas. Un projet de centrale solaire va bientôt voir le jour sur le complexe de tennis Marcel-Bernard. Enfin, lors de l’assemblée générale, les limites territoriales ont été repoussées. Elles comprenaient jusqu’ici le territoire des communautés d’agglomération de lens, Liévin, Hénin, Carvin et Béthune Lys-Romane. Aujourd’hui, la société peut intervenir dans la communauté urbaine d’Arras.

Interview de Anne-Catherine Brieux, directrice des opérations industrielles d’Ampere (filiale du groupe Renault dédiée à la conception, à la fabrication et à la commercialisation de véhicules électriques). Elle revient notamment sur son parcours, sur le lancement de la R5 fabriquée à Douai, sur la R4 produite à Maubeuge. Focus sur le marché automobile, et cartographie des productions des usines Renault dans la région.

Présent dans le secteur de l’eau, dans le secteur de la collecte et du traitement des déchets, et de la gestion de l’énergie, le groupe français Véolia a annoncé le recrutement de 300 à 400 personnes en 2025. Actuellement, "il y a 130 postes à pourvoir dans les Hauts-de-France, dont une cinquantaine uniquement pour l'activité gestion de l’eau". Ce volume de recrutements est lié à "un accroissement d’activité et à des départs à la retraite à anticiper".