Jenlain : entre tradition et modernité, la Brasserie Duyck se renouvelle sans cesse

Créée en 2021, l’agence des pompes funèbres d’Aubry-du-Hainaut, dirigée par Charly Hennard, a récemment doublé sa surface, le nombre de salons passant de 3 à 6, afin de s’adapter au nombre croissant de clients. Un investissement de plus de 600 000 €. Organisant les obsèques de plus de 25 personnes par mois, le chef d’entreprise est en recherche permanente d’innovations. C’est ainsi qu’a été dévoilée, lors de portes ouvertes, la salle de cérémonie où trône un catafalque, la Source, unique en son genre dans le Nord, selon Charly Hennard. Prochain projet : rénover la boutique et les bureaux, dans la partie la plus ancienne de l’agence.

Le groupe Lhotellier, acteur du secteur de la construction, poursuit en 2025 sa stratégie en faveur de l’emploi des jeunes en lançant une campagne de recrutement en alternance. L’objectif consiste à accueillir 70 jeunes en contrat d’apprentissage dès septembre 2025. Les nouveaux alternants rejoindront les équipes du groupe Lhotellier pour des missions d’une durée de 12 à 24 mois. Ces contrats s’adressent à des jeunes de tous niveaux de formation, du CAP au diplôme d’ingénieur. Les postes concernent les agences de la Normandie, des Hauts-de-France, et de l’Ile-de-France. Le groupe Lhotellier a été créé en 1919 en Normandie. Il a enregistré un chiffre d’affaires de 350 M€ en 2024 et emploie environ 1 700 collaborateurs en France.

Lors de la présentation de ses résultats 2024, Kiloutou, le spécialiste de la location de matériel dont le siège social se trouve à Villeneuve d’Ascq, annonçait vouloir pousser les feux de la diversification en se lançant sur le secteur de l’événementiel. Son ambition : doubler son chiffre d’affaires d’ici à 2030. Il vient d’annoncer le lancement de Kiloutou Sport & Event. Dirigée par Pierre Knoché, cette nouvelle entité est dédiée à l’accompagnement logistique et matériel des professionnels du sport et de l’événementiel. Créée en 1980, le groupe Kiloutou (1,250 milliard de CA, 7 000 personnes, 600 agences) est aujourd’hui présent dans 7 pays. Il revendique plus de 400 000 clients, plus de 350 000 matériels et un millier de références.

Fondée en 1932 par Marcel Cuir à Carvin, l’entreprise Cuir a été reprise une première fois en 1995, puis en 2015 par Fabien Duprez, alors qu’elle ne comptait plus que 9 salariés. Aujourd’hui, et après un déménagement à Libercourt, Cuir Corrugated Machinery (CCM), spécialiste de la fabrication de machines dédiées à la découpe du carton et du polypropylène, est toujours debout. Il compte une quarantaine de salariés, et le chiffre d’affaires devrait quintupler et atteindre les 10 M€ par rapport à 2015. L’entreprise a investi dans un centre d’usinage qui lui permettra de fabriquer bientôt plus de pièces et ainsi garder de la souplesse pour répondre aux commandes de ses clients d’Europe et d’Amérique du Nord.

Après Noz et Kandy, c’est Nobilier qui s’installe dans le plus grand local de la rue d’Hurlupin à Comines. Que va-t-on trouver dans le bâtiment de 850 m2 ? Du mobilier et de la décoration vintage de seconde main, qui provient du débarras de maisons, garages… à des prix plus que correct. L’ouverture est espérée mi-juin.

Ecotrain, c’est une navette autonome développée par un consortium d’entreprises, parmi lesquelles Stratiforme Industries (17 M€ de CA en 2024, dont 25% à l’export, 110 personnes), à Bersée, spécialisée dans la mise en œuvre de matériaux composites. Epaulée par l’école d’ingénieurs IMT Nord Europe, elle vante un train léger et économe (15 t, fabriqué avec de la fibre de lin ajouté au matériau composite, qui fonctionne à l’électricité issue de panneaux photovoltaïques disposés en bout de ligne). D’un coût total de 8 M€, labellisé I-Trans et soutenu financièrement dans le cadre de France 2030, le projet va se concrétiser dans les prochaines semaines. La cabine fabriquée chez Stratiforme va bientôt partir pour l’entreprise Socofer, près de Tours, qui fabrique le train roulant de la navette, et y effectuera les premiers essais. L’essentiel du travail consistera ensuite à convaincre les régions et intercommunalités de l’adopter.

Malgré la dégradation du contexte géopolitique, le Crédit Agricole Nord de France (220 agences) a enregistré de bons résultats, franchissant pour la première fois la barre symbolique du million de clients particuliers. Il a enregistré un résultat net consolidé de 173 M€ en 2024 (+26%). La caisse envisage d’ores et déjà un résultat net en progression en 2025. Sur le marché des entreprises de la région, le Crédit Agricole Nord de France représente environ 35% de parts de marché. Parmi les projets prévus cette année, la création d’une SCPI régionale afin de favoriser l’investissement des particuliers dans l’immobilier et la transition énergétique. Le développement en Belgique est aussi envisagé, suite à l’acquisition de la banque Degroof Petercam par Indosuez Wealth Management et la prise de participation dans la banque belge Crelan par CA S.A.. Les sièges de Lille et d’Arras, qui viennent d’obtenir leurs permis de construire respectifs, devraient être livrés fin 2027.

À l’occasion de la cérémonie de remise des médailles du travail, à la verrerie Verescence, Vincent Renaud, le directeur du site de Mers-les-Bains (800 salariés)  a dressé le bilan 2024 de l’activité et évoqué les projets du groupe. La production affiche moins de 22 000 tonnes de verre et 144 millions de flacons. Le niveau d'investissement reste élevé à 17 M€. L’année 2025 s’inscrit "dans la continuité", avec un carnet de commandes qui tarde à se remplir, un niveau de production faible et des prévisions commerciales "incertaines".

Les sneackers de marque ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Fort de ce constat, mais aussi face à l’empreinte carbone générée par cette industrie, le Monsois Bilal Chikh vient de créer son site de revente en ligne : Recoped. Le concept : racheter des modèles d’occasion, les reconditionner pour les revendre en ligne à des prix accessibles. Bilal Chikh a déjà vendu plusieurs dizaines de sneakers, reconditionnées par ses soins dans son atelier à Croix, et authentifiées par des experts.

La CCI Hauts-de-France et Enership organisent, le lundi 3 juin de 10 h 45 à 11 h 45, un premier webinaire gratuit dédié aux stratégies de décarbonation et aux dispositifs de financement. Au programme, le rappel des objectifs climatiques et l’introduction à la stratégie nationale bas carbone ; la politique et le plan de décarbonation ; le financement des actions d’économies d’énergie ; le retour d’expériences. Nicolas Butel, chargé de missions Industrie & Energie (CCI Hauts-de-France), Salomé Collombier, cheffe de projet RSE à la CCI Hauts-de-France, ainsi que Patrick Armando et Camille Chagnot, consultants experts en efficacité énergétique (Enership) interviendront à cette occasion. Renseignements et inscriptions sur : urir.me/2wq4TQ

Le concepteur d’aménagements d’exception Hestya, créé en décembre 2021 à Longuenesse, quitte la zone des Frais-Fonds pour le 87 rue de Dunkerque à Saint-Omer. L’ouverture est prévue la première semaine de juin.

L’organisme de formation AFTRAL (Apprendre et se former en transport et logistique) compte 14 centres dans la région des Hauts-de-France. Un quinzième va voir le jour à Arques dans quelques mois, sur un terrain de 9 610 m2. Un besoin de formation dans ce secteur a en effet été identifié. Le centre arquois d’Aftral proposera, probablement en début d’année 2026, des formations de chauffeur routier, mais aussi de la logistique. Une dizaine de personnes sur site permettront les formations en chariots élévateurs, nacelles, grues, auxiliaires… Mais aussi des modules à l’adresse des travaux publics, les préparateurs de commandes, etc. Pour le moment, seul l’ECF, situé à Saint-Martin-Lez-Tatinghem, propose des formations pour le permis poids lourd sur le secteur.

La carrosserie Vivier (27 salariés, 15 M€ de CA) a quitté, en octobre 2024, ses locaux historiques de l’entrée ouest d’Arras pour continuer de se développer dans la zone Actiparc à Bailleul-Sire-Berthoult. L’entreprise est pilotée par Mathieu Vivier, l’un des fils de Roger Vivier, le fondateur de la société. Et la 3ème génération est déjà à l’œuvre. Sa spécialité : la carrosserie industrielle pour les poids lourds et les utilitaires. Parmi ses clients, des entreprises de logistique, du BTP, mais aussi des PME. 90% de l’activité se concentre dans les Hauts-de-France, avec quelques clients aussi à Paris. Le carnet de commandes de 2026 se remplit déjà. La carrosserie Vivier s’appuie aussi sur 2 autres sites dans la région, dédiés au SAV, à Loos-en-Gohelle et Villeneuve d’Ascq.

Réunis en assemblée générale, samedi 24 mai, les membres de la Coopérative maritime étaploise ont passé en revue l’année 2024. La CME enregistre une hausse de sa production de plus de 9 500 t contre 9 100 l’an dernier. Soit une hausse de près de 5% par rapport à 2023, liée essentiellement à l’augmentation de la pêche de 3 espèces phares de la coopérative : la sardine (+ 500 t), les coquilles (+ 300 t), le bulot (+ 100 t). Pour autant, Etienne Dachicourt, directeur de la CME attire l’attention sur le recul du prix de vente de la coquille (3,35 € en 2023, 2,94 en 2024). Les échanges de quotas ont permis aux marins de poursuivre leurs pêches au fil des mois. La CME Manche – Mer du Nord est la 1ère flotille de la place boulonnaise en tonnage, avec 45% des apports et 47% de la valeur locale. En revanche, à l’échelle nationale, la flottille est à la 6ème place en quantités débarquées par rapport à l’ensemble des criées françaises. En valeur, la CME se positionne aussi à la 6ème place. Le chiffre d’affaires est sensiblement le même (+ 0,4%), passant de 27,9 M€ à 28 M€.

Fin février, le Gamm Vert Frais-Marais de Douai fermait « temporairement », officiellement le temps de faire des travaux de remise aux normes de sécurité. Mais le groupe Advitam, qui gère les enseignes Gamm Vert dans les Hauts-de-France, a finalement annoncé qu’il ne les rouvrirait pas, et justifie sa décision par des raisons économiques. Les 4 salariés qui travaillaient sur le site de Frais-Marais devraient être définitivement reclassés dans les 3 magasins du secteur (Sin-le-Noble, Orchies et Seclin).

Si le conseil régional avait déjà des liens forts avec la région flamande et, plus récemment, avec les Pays-Bas, la coopération est montée cette fois d’un cran avec la signature, mardi 20 mai dernier, d’une convention entre les Hauts-de-France et l’Union Benelux, créée en 1944. Ce rapprochement vise plusieurs objectifs concrets, en matière de transition écologique, de gestion de l’eau, de transport, et d’éducation.

La halle Chaud Bouillon a ouvert il y a un peu plus d’un an dans le quartier lillois Five Cail. Interrogée cet hiver, la direction était confiante malgré des chiffres un peu en deçà des prévisions : 100 000 personnes les 9 premiers mois. Deux mois plus tard, la structure entre dans une période de redressement judiciaire. Concrètement, sur les 7 enseignes qui avaient fait l’ouverture en mars 2024, -le bail était d’un an-, seules deux sont encore là : La Team Croquettes et l’Archineur. Les raisons de ces difficultés : la baisse du pouvoir d’achat, la disparition du parking, une fréquentation trop aléatoire... Chaud Bouillon a pourtant encore plus d’une carte à jouer. Les prochains mois seront décisifs.