Roubaix : spécialiste de l’éclairage, Trato TLV devrait être racheté par les Suédois de Fagerhult

Filiale de La Prospérité fermière, la société Ingrédia et son usine saint-poloise continuent d'innover. Si la poudre de lait reste le cœur du métier de l'entreprise, cette dernière est loin de se limiter à ce segment. La société va effet produire du lait délactosé, destiné notamment aux personnes qui sont intolérantes au lait de vache classique. Ce marché est d'ailleurs en plein développement auprès des consommateurs. Pour sortir ce nouveau produit, les installations de l'usine et le process ont été modifiés, et le lait délactosé "devrait sortir pour la fin de l’année", à raison de "0,5 et 1 million de litres par an" pour débuter.

Le site ArcelorMittal centre de services de Denain est fermé depuis le 30 juin. Le nom du repreneur a été acté : il s'agit du groupe Cochez, qui va pouvoir y développer son projet et qui a proposé de reprendre des anciens salariés d’Arcelor, aujourd’hui au chômage. Sur l’ancien site d’ArcelorMittal, Pascal Cochez, président du groupe éponyme, souhaite en effet agrandir l'activité de ses entreprises SITCA et MTM, spécialisées dans le stockage industriel pour les convois exceptionnels.

À Cappelle-en-Pévèle, le semencier Florimond-Desprez fait chaque année des centaines de croisements pour mettre au point de nouvelles variétés de blés. L'entreprise est le treizième semencier mondial, et emploie 1 020 personnes dans 39 filiales, elle réalise 80% de ses 380 M€ de chiffre d’affaires à l’étranger. Focus sur le travail de recherche d'une nouvelle variété de blé.

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique est venue le 16 juillet dernier dans la métropole lilloise pour un déplacement consacré à la consigne verte, le réemploi des emballages et contenants. Après un premier arrêt à l’Intermarché de Marquette-Lez-Lille, où le dispositif ReUse, pour le réemploi des emballages alimentaires en grande surface, est expérimenté, elle a visité l’entreprise Le Fourgon à Wambrechies. Lancée en 2021 par 3 Lillois, l’entreprise propose la livraison de produits consignés, pour permettre aux consommateurs de faire leurs courses sans déchets. Aujourd’hui présent dans plus d’une vingtaine de métropoles en France, Le Fourgon s’est imposé comme le leader français de la consigne en verre. Interrogée sur l’entreprise, Agnès Pannier-Runacher met en avant l’économie circulaire de recyclage, la minimisation de son empreinte environnementale et la promotion du circuit court de la marque.

Dans le cadre d’un plan de redressement initié en fin d’année dernière, Auchan a annoncé engager des négociations exclusives avec Lidl pour la cession de 19 supermarchés en France. Dans la région, deux sont concernés : à Marquette-lez-Lille (59) et à Noyelles-lès-Vermelles (62). L’enseigne annonce avoir préféré la cession à la location-gérance ou à la franchise "pour garantir la pérennité de l’exploitation et préserver les emplois associés". Une soixantaine d’hypermarchés sont quant à eux concernés par une réduction de surface, dont Saint-Martin-Boulogne, Grande-Synthe ou encore Petite-Forêt dans la région.

Dans un communiqué de presse, le groupe Stellantis vient d'annoncer la fin de son programme de développement de pile à combustible à hydrogène, et l’arrêt de la fabrication des véhicules à hydrogène. Sur le site d’Hordain (2 717 salariés), 10 millions d’euros ont été investis pour produire ces véhicules et adapter la ligne de production. Seuls quelques véhicules à hydrogène ont été produits. L’arrêt de l’hydrogène "n’aura pas d’impact sur les effectifs des sites de production de Stellantis", écrit le groupe dans son communiqué.

Meca Glass Group est officiellement né le 1er janvier 2025, de la fusion de trois entreprises artisanales basées dans la vallée de la Bresle : les Mouleries de la Bresle à Bouttencourt, SomoBresle à Blangy-sur-Bresle, et Meca Moules Service à Monchaux-Soreng. Ces sociétés sont spécialisées dans la conception et la fabrication de moules destinés à l’industrie verrière. Le groupe est détenu et présidé par Stéphane Franconville, il est dirigé par Carine Bellet. Il emploie 90 personnes réparties sur les trois sites, dont deux (Les Mouleries et SomoBresle) seront regroupés en 2026 dans une usine unique à Bouttencourt. Le groupe a en effet racheté d’anciens locaux industriels, qui sont en cours de rénovation. L’ensemble représente un investissement de 3 M€.

En 2017, l’usine Ingredia de Saint-Pol-sur-Ternoise, filiale de La Prospérité fermière, se lançait dans la production de Via Lacta, un lait sans OGM. Depuis la conjoncture a changé, et pour des raisons économiques, cette production devrait s'arrêter en fin d’année (sauf retournement de situation). Cependant, l'entreprise "va continuer de travailler sur une démarche de lait décarbonée". Explications.

Installée à Saint-Pol-sur-Ternoise, l’entreprise Descamps Lombardo est spécialisée dans la réalisation de structures en béton pour les industriels (ingénierie, gros œuvre et génie civil). Avec ses 108 collaborateurs, et un chiffre d'affaires entre 23 et 30 M€, elle vient de fêter ses 75 ans d'existence, avec un changement à la tête de l'entreprise. Le PDG Xavier Desgrousilliers a en effet annoncé qu’il allait passer la main avec son associé, Yannick Boyaval, directeur général. La fille de Xavier, Mélanie Baumont-Desgrousilliers, devient présidente, tandis que David Saudemont, devient directeur général. Retour sur cette société historique du Ternois.

Le groupe Gorrias (250 collaborateurs, 110 M€ de C.A.) est un distributeur et réparateur agréé Mercedes-Benz Trucks, poids lourds et vans utilitaires (constructeur n°1 mondial en véhicules industriels). Il va s'implanter sur la plateforme multimodale de l’Aa, côté Campagne-lès-Wardrecques, où un bâtiment de 1 000 m2 est en construction. Il s'agit d'un bâtiment à haute performance énergétique, avec panneaux photovoltaïques, système de traitement des déchets et récupération des eaux, infrastructures de recharge électrique…, qui représente un investissement total de 1,8 M€. A ce jour, le groupe compte 10 agences dans la Normandie et la région Nord, notamment à Lens-Liévin (où le siège est basé) ainsi qu’à Boulogne-sur-Mer.

Organisé par le Commandement du combat futur (CCF), l’événement Techterre a réuni, les 9 et 10 juillet, des militaires et des entreprises au camp militaire de Sissonne (Aisne). A cette occasion, l'entreprise MC2 technologies, basée à Villeneuve d'Ascq, a présenté ses systèmes de défense anti-drones. Créée en 2004 par Christophe Gaquière et Nicolas Vellas, et spécialisée dans la lutte anti-drones, la société n’a cessé de croître, passant d’une dizaine à 90 employés. Elle compte encore s’agrandir, l'an prochain, elle sera dans un bâtiment qui lui permettra de doubler de sa superficie pour répondre aux besoins de sa production.

Avec 8,5 milliards d’euros, les Hauts-de-France ne sont que le sixième partenaire commercial des Pays-Bas. La région compte 114 entreprises néerlandaises pour 7 000 emplois, soit le 5ème investisseur étranger des Hauts-de-France. Pour faire davantage, et créer des liens plus forts entre la région et les Pays-Bas, un bureau d’affaires néerlandais : le NBSO (Netherlands Business Support Office) a ouvert à Lille. "Depuis septembre 2024, il a déjà accompagné 40 entreprises néerlandaises dans l’établissement et le développement de leurs activités dans la région", souligne Jan Versteeg, l’ambassadeur du royaume des Pays-Bas en France.

Placé en redressement judiciaire il y a quatre mois, le restaurant la Goudale, situé sur la zone de la Marlière à Fourmies, n'a pas trouvé de repreneur. Le tribunal de commerce a donc procédé à la liquidation judiciaire de l’entreprise RestoNord. Le pub a fermé ses portes cette semaine. Il employait 17 salariés.

Selon l’INSEE et sur des données de 2022, les multinationales présentes dans les Hauts-de-France représentent 546 500 emplois, soit la moitié des effectifs salariés. Elles concentrent presque les trois quarts des emplois industriels dans la région. Sur les zones d’emploi de Lille et de Roubaix-Tourcoing (soit un bassin de 155 communes dans le champ d’étude), la majorité de l’emploi salarié (55,1%) est contrôlé par des multinationales françaises et étrangères. La présence des multinationales est un peu plus importante dans la zone de Lille (55,6%, soit 144 400 emplois en équivalent temps plein) que dans celle de Roubaix-Tourcoing (50,1%, 33 600 emplois), aussi bien pour les multinationales françaises (41,1% de l’emploi salarié contre 37,3%) qu’étrangères (14,6% contre 12,8%).