Avec leur conciergerie, deux jeunes pévélois proposent de gérer votre location saisonnière

A Bresles, près de Beauvais, TchaoMégot (3 M€ de CA en 2024, 31 salariés) passe au stade industriel. Née en 2020, la jeune entreprise vient de mettre en service une nouvelle machine qui lui permettra de recycler 300 t de mégots par an à partir de 2027 (contre 10 t/an actuellement). Soit l’équivalent de 1,5 milliard de mégots. En juin 2025, la nouvelle machine aura déjà recyclé 40 t et dépassera les 100 t en 2026, projette Julien Paque, le président-fondateur de TchaoMégot. L’objectif, précise-t-il, est d’ouvrir, à partir de 2027, 3 autres usines en France. Avec cette nouvelle machine, la société va produire 420 t par an d’isolant pour le bâtiment et le textile. Pour collecter les mégots, elle vend des cendriers personnalisables pour sensibiliser à la cigarette et au recyclage. Elle en a déployé près de 10 000 dans toute la France. L’entreprise veut recruter une vingtaine de personnes d’ici à 2 ans, et a pour objectif de passer par l’éco-organisme Alcome pour que les producteurs de tabac prennent en charge les cendriers et ses prestations auprès des communes.

Depuis le mercredi 30 avril, une nouvelle enseigne a fait son apparition au cœur de Billy-Montigny. Le distributeur textile néerlandais Zeeman, déjà implanté à Hénin-Beaumont et Carvin, a choisi la commune pour implanter un nouveau magasin. Situé à côté du Carrefour Contact, place du Maréchal Leclerc, il dispose d’une surface de 300 m2 dédiée à une large gamme de produits : des vêtements pour homme, femme, enfant et bébé, des articles saisonniers, mais aussi d’hygiène et de ménage, ainsi que de la laine. L’équipe se compose de 5 salariés, dont deux nouveaux qui ont été recrutés localement.

Le fluvial s'est révélé plus que jamais ces dernières années comme un moteur de compétitivité pour les entreprises du territoire. Sur le bassin Nord Pas-de-Calais, les Voies navigables de France (VNF) gèrent 680 km de voies navigables dont 250 km de voies à grand gabarit. Malgré le contexte économique compliqué, le fluvial tire son épingle du jeu avec un trafic du fret en progression de 5,6% par rapport à 2023, soit 8,4 millions de tonnes transportés en 2024. En détail, l'agriculture enregistre une progression en tonnage de +7,6% ; la métallurgie : +6% ; le secteur engrais chimie : +3,7% ; la filière conteneurs : +6,8%. Entretien avec Gilles Ryckebusch, directeur de Voies navigables de France (VNF) Nord Pas-de-Calais. Il livre son regard sur la filière régionale et aborde les futurs enjeux, notamment Canal Seine Nord Europe.

Le pacte de territoire de la communauté d’agglomération de Cambrai avait placé la question de la mobilité au centre de ses enjeux. L’aménagement d’aires de covoiturage était un des axes de réflexion. L’arrondissement en compte deux nouvelles, inaugurées lundi 5 mai. L’aire d’Iwuy compte 49 places, celle de Petit-Fontaine en compte 48. Elles sont toutes deux équipées, entre autres, de bornes de recharge électrique, d’un abri pour les deux-roues, d’une vidéo-surveillance, d’un éclairage LED solaire et de plantations pour apporter de l’ombre. Elles sont mises gratuitement à disposition des navetteurs et accessibles hors du péage.

Fondée à Beauvais en 1845, La Brosse & Dupont, le spécialiste des produits de beauté et de l’hygiène de la maison, possède trois sites en France, tous implantés dans l’Oise. Près de Compiègne, un site est installé à Béthisy-Saint-Pierre, sur lequel 40 salariés travaillent à la production industrielle, et l’autre à Longueil-Sainte-Marie, qui emploie 70 salariés dans la logistique. Le plus grand site de l’entreprise se situe à Hermes, avec 170 salariés, qui représentent de la logistique, et surtout, le siège administratif et financier. C’est ce site qui va déménager sur la zone d’activités de Saint-Mathurin à Allonnes. Les travaux doivent débuter prochainement pour une mise en service annoncée au 1er semestre 2026. L’investissement s’élève à 20 M€. Le groupe prévoit la construction de 3 cellules de chacune 6 m2 de surface et de 10 m de hauteur pour optimiser les flux logistiques. Les 170 salariés seront tous transférés sur le nouveau site.

Le groupe autrichien Stoelzle Glass (8 unités, 3 000 personnes dont 340 à Masnières), propriétaire depuis 2013 des Verreries de Masnières, produit des flacons ou pots haut de gamme, en verre moulé. La nouvelle politique menée sur le site de Masnières s’appuie depuis 3 ans sur des investissements importants. En matière de personnel, Stoelzle Masnières devrait recruter une quarantaine de personnes au cours des 2 ou 3 prochaines années. L’entreprise mise aussi sur le matériel et consacre annuellement quelque 4 à 5 M€ pour ses équipements. En 2024, plus de 2 M€ ont permis l’installation d’une toute nouvelle ligne de production mise en service il y a deux mois. Avant 2030, la verrerie devra remplacer son four qui sera arrivé en fin de vie. Le nouveau profitera d’une énergie plus « verte » que le gaz actuellement utilisé. Par ailleurs, une réflexion est menée pour réaliser un second four afin de diversifier l’activité du site. Un autre projet est celui d’internaliser l’unité STD (pour Stoelzle décor), voisine de l’usine, au sein du site historique.

Le lundi 5 mai dernier était le premier jour de la vie de la nouvelle ligne de tri du Symevad à Evin-Malmaison, qui gère les déchets des intercommunalités d’Hénin-Carvin, du Douaisis, et d’Osartis-Marquion, et aussi, en partie, de Pévèle-Carembault et d’Arras. Un outil qui concerne environ 500 000 habitants, et qui coûte 20 M€ au syndicat Mixte.

Le groupe verrier Cevino Glass, dont le siège social est situé à Villeneuve d’Ascq, vient de boucler deux nouvelles opérations de croissance externe qui porte à 6 le nombre de ses acquisitions depuis 2023, et qui ont gonflé d’un tiers son périmètre. Il s’offre Côté Verre (1 M€ de CA), un pure-player basé dans la Drôme et spécialisé dans la vente en ligne de verres et vitrages sur-mesure, et le transformateur de verre Miroiterie Paulhac (3 M€ de CA) dans le Rhône. Cette double opération porte le groupe à un chiffre d’affaires proforma à 70 M€ avec 450 salariés, et conforte sa place parmi les 5 principaux acteurs français non intégrés à des groupes internationaux.

L’usine Le Creuset a été fondée en 1925, à Fresnoy-le-Grand dans l’Aisne, par deux industriels belges. Ses cocottes en fonte émaillée sont un classique des foyers français. Le groupe compte 575 boutiques dans le monde et ses ventes en ligne, qui ont explosé depuis la pandémie, continuent de croître fortement. Plus de 95 % de ses produits sont vendus hors de France, dans plus de 80 pays, notamment aux Etats-Unis où les droits de douane compliquent la donne.

Créée il y a 16 ans, la société compiégnoise Wyz Group (114 M€ de CA, 80 salariés, présente dans 19 pays) est un acteur majeur du marché du pneumatique en France, mais aussi à l’international. Ses axes de développement sont la vente de pneus et la vente de solutions digitales. Wyz travaille aujourd’hui avec les grands manufacturiers et la plupart des constructeurs automobiles. L’entreprise vient de signer avec Porche France. Elle est aussi en contrat avec plusieurs réseaux de revente de pneus, parmi lesquels Autodistribution, Best Drive ou tout récemment Nexus. La société propose également une suite logicielle pour le suivi de flottes complètes pour des groupes comme Suez ou Sodexo. Deux nouveautés vont s’ajouter au catalogue en 2025, grâce notamment à des outils d’intelligence artificielle, pour optimiser la gestion des stocks, et simplifier, externaliser et sécuriser la facturation. Les ambitions de la société : continuer à innover, au travers notamment de ses solutions logicielles, mais aussi en poursuivant son internationalisation.

Funny Parc, un parc destiné aux enfants, du plus jeune âge à 12 ans, va déménager de Saint-Laurent-Blangy pour s’installer à l’entrée ouest d’Arras sur un emplacement de 3 700 m2, dans un bâtiment en cours de construction qui, en plus de son aire de jeux pour enfants, accueillera de nouvelles activités destinées aux adultes (karaoké, le jeu d’aventure Game Slide, une salle d’arcade, un bowling…). Le nouveau complexe, rebaptisé Place to bee, ouvrira ses portes début 2026. Ce gros projet représente un investissement d’un peu plus de 5 M€ et nécessitera de nouvelles embauches. Le parc envisage de passer de 5 personnes actuellement à 15 dans les trois années à venir.

En France, la consommation de chips a progressé de 42 % en dix ans. La ferme de Coquerel (8 salariés), située à Saint-Aubin, près de Blérancourt, fait partie des dernières à avoir rejoint le secteur des pétales de pomme de terre. Créée fin 2018, elle ne cesse d’augmenter ses ventes et, par conséquent, sa production. En 2024, elle a connu une croissance de +18% par rapport à 2023. Ceci grâce aux clients qui consomment de plus en plus en chips, mais aussi grâce aux moyens humains, techniques et financiers mis en œuvre par l’entreprise pour atteindre cette belle courbe. Du côté des nouveautés, la Ferme de Coquerel vient de sortir, il y a 3 semaines, une version ondulée de La Chips Française. Elle est en bonne place dans la plupart des supermarchés et hypermarchés.