Dix mille palettes, 2 500 références : depuis Lomme, France Boissons alimente ses clients du Nord

Créée en 1975 par Bernard Terrier et sa femme Edith à Méteren, la société Terrier (7 salariés), spécialisée dans la fabrication de matériel agricole, est actuellement gérée par Florence, leur fille. La clientèle de l’entreprise couvre une quinzaine de départements, principalement au nord de Paris. Terrier se développe aussi à l’étranger, surtout en Belgique et aux Pays-Bas. L’entreprise est confrontée à la concurrence étrangère, notamment les entreprises d’Europe de l’Ouest qui salarient des ouvriers d’Europe de l’Est en les payant moins. A l’inverse, l’entreprise Terrier, réalise quasiment toute sa production en France. Ultime motif de satisfaction, et non des moindres : Terrier façonne toutes ses machines-outils, de la matière brute jusqu’au produit vendu aux agriculteurs. Aujourd’hui, le manque de soudeurs est un frein majeur au développement de l’entreprise. Dans l’idéal, elle aurait besoin de recruter au moins deux soudeurs, avec de l’expérience.

Au Portel, une grande surface commerciale était libre depuis la construction d’un hangar, sur la zone où se trouvent, entre autres, Intermarché, sa station-service ou encore Opale Bowling. Cette construction avait pris place au niveau du premier magasin Kandy après l’incendie de ce dernier. Mais depuis la fin du chantier, aucun nom d’enseigne n’avait été dévoilé. C’est finalement l’enseigne Noz qui devrait s’installer à cet endroit. Celle-ci a acquis ce grand local au Portel et elle ouvrira d’ici la fin de l’année. Noz est spécialisée dans le déstockage de produits en tous genres, de l’alimentaire aux vêtements en passant par les articles de bazar, les livres, etc… Sa réputation s’est accrue ces dernières années car elle a notamment récupéré la marchandise d’enseignes comme Habitat ou encore Camaïeu, après leur liquidation judiciaire.

Spécialiste de la transition énergétique et numérique des entreprises, SPIE France veut recruter 120 personnes dans la région en 2025 : 100 en CDI et 20 en alternance. Des embauches qui s’étalent sur toute l’année. Les offres concernent les 6 filiales du groupe, réparties en 16 sites régionaux. A propos des métiers, plus de la moitié des offres concernent les fonctions de monteurs-électriciens et techniciens de maintenance.

L’ex-boutique Jennyfer fermée le 28 mai dans la galerie Ausshopping à Noyelles-Godault, va rouvrir ses portes sous la marque de prêt-à-porter Bréal. Cette marque appartenant au groupe Beaumanoir qui a repris partiellement Jennyfer, sauvant près de 400 emplois, et 26 points de vente, dont celui de Noyelles-Godault. La totalité du personnel du magasin est reprise.

Depuis 1 an, via la mission locale du Valenciennois, l’Académie des futurs chefs permet à des jeunes du territoire de découvrir les métiers de la restauration. Huit jeunes, de 16 à 25 ans, ont démarré la formation le 2 juin dernier pour 4 semaines. Ils sont initiés à la cuisine, à la pâtisserie, à la boulangerie, à l’hygiène alimentaire, au service, aux arts du vin. Un module est aussi consacré à la confiance en soi, à la gestion de ses émotions et au travail en équipe. A l’issue des 140 h de formation, et d’un stage d’une semaine cet été, les 8 stagiaires se verront délivrer une attestation. L’apogée de leur cursus sera aussi la réalisation d’un menu digne de grands chefs, lors d’un restaurant éphémère le 27 juin, au siège de la mission locale. Répondant à un appel à projet de la Porte du Hainaut, l’Académie des futurs chefs avait mené 2 sessions de formation en 2024 à Lourches et à Saint-Amand-Les-Eaux. Et elle peut se targuer d’un taux de réussite de 70 %, soit autant de jeunes qui ont décroché un contrat d’apprentissage ou un emploi.

D’ici un an, on devrait jouer au padel à Saint-Martin-Lez-Tatinghem. Un complexe de 5 courts intérieurs va voir le jour à côté du magasin Noz. C’est l’enseigne de déstockage qui va construire le bâtiment sur cette parcelle lui appartenant. Ensuite, il est convenu qu’elle loue les lieux au porteur de projet. Ce dernier est un Audomarois qui pour l’instant souhaite garder l’anonymat. Il évoque un complexe haut-de-gamme avec vestiaires et club house. D’autres structures existent déjà dans l’Audomarois : Le Miras à Arques et Hercule et Hops à Blaringhem. Deux autres projets sont en cours : l’un à Saint-Omer, mené par le tennis-club de Saint-Omer devrait ouvrir à la fin de l’été, et enfin, le club de tennis arquois pense aussi padel. Pour l’instant, rien n’est lancé concrètement.

Pour rendre la prévention accessible à tous, Vipali, basée à La Madelein, a développé une application qui mesure l’impact des habitudes de vie sur la santé. L’utilisateur va d’abord répondre à 180 questions dans 12 domaines, aussi variés que le sommeil, le stress, la nutrition, le métabolisme ou la génétique. Ce questionnaire a été validé par les experts de l’Institut Pasteur de Lille. Basée sur un algorithme combinant de l’IA à cette expertise scientifique, l’application, qui a nécessité 18 mois de R&D, établit un rapport évaluant plus de 60 facteurs de risques sur certaines pathologies, dont les maladies cardiovasculaires, le diabète ou la dépression. Après cet état des lieux, l’application fait des recommandations personnalisées pour prévenir et réduire les risques. Vipali cible les entreprises via un abonnement annuel à 90 €, un service qu’elles peuvent offrir à leurs collaborateurs. Lancée en novembre, l’application compte déjà 5 000 utilisateurs dans 20 entreprises. L’objectif est d’atteindre un million d’ici la fin de l’année.

Créée dans les années 2007-2008, la zone d’activités des Terrasses de Coquelles affichera « complet » dès la rentrée prochaine en matière d’aménagement. La commune vient de vendre, en effet, la dernière parcelle de terrain qui restait libre à la société Sysmed, spécialisée dans le domaine de la bonne pratique à la dispensation de l’oxygène et de l’assistance respiratoire à domicile. D’une surface totale de 4 862 m2, cette parcelle a été vendue, dans un premier temps, au prix de 35 € le m2 à l’agglomération Grand Calais Terres&Mers qui, à son tour, l’a vendue à l’acheteur. L’ambition de la société, lorsqu’elle sera implantée aux Terrasses de Coquelles, sera de porter le nombre de ses salariés à une vingtaine, dont 5 à 6 sédentaires et 14 à 15 techniciens mobiles.

En décembre 2018, le restaurant Quick de la zone de la Rivière neuve à Calais fermait ses portes. Plus de 6 ans après, un Quick va finalement rouvrir à Calais. L’ouverture est prévue pour le deuxième semestre 2025. Le chantier n’a pas encore commencé et le lieu ne sera pas dévoilé de suite. Les recrutements seront lancés à la rentrée. Entre 50 et 70 personnes seront recherchées.

NSG Group, l’un des leaders mondiaux de la fabrication de produits en verre, devrait prochainement s’installer à Onnaing, sur le parc d’activités de la Vallée de l’Escaut. Il y aurait récemment fait l’acquisition d’un terrain d’environ 2 ha. NSG Group travaille notamment pour le secteur de l’automobile et du bâtiment. Déjà présent à Onnaing en tant que sous-traitant, notamment pour l’assemblage de vitrages chez Toyota, le groupe souhaiterait définitivement s’implanter. Il procéderait d’abord à un transfert d’activités, avant la création potentielle de quelques dizaines d’emplois.

Depuis le 12 juin, la franchise Bertrand a ouvert deux restaurant, à l’entrée de Valenciennes, avenue Pompidou, à l’ancien emplacement de Beers & Co. D’un côté, Volfoni, un restaurant style trattoria italienne des années 50, propose une cuisine traditionnelle. De l’autre, changement d’ambiance avec Joyo, restaurant de street food style asian pub. A l’extérieur, sur la terrasse vitrée de 240 places commune aux deux restaurants, sont prévues des animations avec DJ. Ces 2 ouvertures ont permis la création de 65 postes à temps plein dont 7 personnes ont été reprises de chez Beers & Co.

La société Séleste (Groupe Générys) a obtenu le feu vert de ses créanciers pour lancer son projet de crématorium animalier sur le parc d’activités des Hauts-de-France 2, à Courcelles-Lès-Lens. Le chantier devrait être lancé sous peu, et la structure sortir de terre d’ici fin 2026. Séleste, qui gère 4 installations de ce type en France, annonce un investissement de 4,3 M€ et la création de 10 à 15 emplois (20 à terme). Ce nouveau crématorium a une capacité annuelle de 20 000 animaux.

La société Battri a inauguré le vendredi 20 juin son usine de recyclage de batteries à Saint-Laurent-Blangy. Soit 10 M€ d’investissement en machines pour traiter d’abord 15 000 tonnes par an de batteries lithium-ion, puis 35 000 t à partir de 2027, soit la plus grande capacité de l’Hexagone. L’activité industrielle et broyage et de séparation des matériaux, pour récupérer la « black mass », très riche en métaux stratégiques, doit démarrer en juillet. A terme, l’usine emploiera 100 personnes.