Déstockage : un magasin Destock 80 a ouvert à deux pas de la mairie d’Amiens

Depuis janvier 2025, plus de 30 commerces ont ouvert à Calais, entre créations et reprises. Boulevard Lafayette, place d’Armes et boulevard Jacquard concentrent la majorité des nouvelles enseignes. La période de mars a constitué le pic d’activité, avec 9 ouvertures. D’autres enseignes restent annoncées pour la fin 2025. Depuis 2018, Calais en est à son troisième plan de relance du commerce. Et au total, depuis 2020 1,4 M€ ont été investis dans le dispositif du chèque cadeau Mon Shopping, c’est Calais, permettant 4,9 M€ de dépenses dans les commerces calaisiens. Et les résultats sont là : le taux de vacance commerciale est passé de 17 % en 2016 à 15 % en 2024. La Ville travaille également sur le projet autour du théâtre : un projet unique, de grande qualité environnementale, conçu avec les habitants.

La PME lilloise Azfalte, spécialiste de la mise à disposition de vélos pour les salariés, a été créée il y a 5 ans par Jean-François Dhinaux. Avec ses 250 clients, de la PME au grand groupe, implantés entre Lille, Lyon et une grande moitié sud de la France, Azfalte gère une flotte de plusieurs milliers de vélos. Après avoir multiplié par 3,5 l’an dernier le parc de bicyclettes en activité, l’objectif est de faire 4 ou 5 fois plus dans les 18 mois. Ce qui va rendre concrète cette ambition, c’est un rapprochement stratégique entre Azfalte et le finlandais Vapaus. La société lilloise, parvenue à l’équilibre financier, intègre un groupe qui totalisait l’an dernier 34,8 M€ de chiffre d’affaires pour 60 salariés (contre 15 chez Azfalte). Ensemble, ils deviennent un leader européen, avec comme avantage une meilleure assise économique et une meilleure capacité d’autofinancement des flottes de vélos.

La petite entreprise lilloise Etnisi est spécialisée dans l’économie circulaire et le recyclage. Elle a vite mesuré tout le potentiel de la braderie de Lille, et depuis 2018, elle y collecte les coquilles de moules et les recycle en différents produits : carrelages, vasques, bougeoirs, et en l’occurrence, en lames de bancs publics. Au total, l’entreprise récupérera ces samedi et dimanche près de 5 tonnes, soit son principal flux d’approvisionnement. 10 bancs à base de coquilles de moules collectées lors de la braderie 2024, viennent d’être installés Square Augustin-Laurent, à Lille, à la veille de l’édition 2025 de la plus grande brocante d’Europe. Ils sont plus écologiques et plus faciles à entretenir, et devraient durer plus longtemps.

A Frelinghien, la coopérative Au panier vert (28 producteurs adhérents, 2 000 passages en caisse/semaine, + 13% d’activité en 2023 et +15% en 2024), qui fêtera ses 40 ans l’an prochain, organise une opération portes ouvertes de son atelier de transformation, situé à l’arrière du magasin. Construit en 2006, il avait déjà été agrandi une première fois en 2011, avant un 2ème chantier cette année. Dans la cuisine d'été, seulement deux portes séparent le laboratoire de la zone de stockage. Dans cet endroit, sont fabriqués les conserves à base de légumes d’été : il n’est plus nécessaire, désormais, d’en ranger une partie chez un voisin agriculteur.

La réduction de surface de l’hypermarché Auchan de Saint-Martin-Boulogne se traduit par l’aménagement de deux nouvelles cellules commerciales. La première sera occupée par B&M, enseigne de bazar discount, décoration et linge de maison. L’ouverture est prévue au second trimestre 2026. Dans notre secteur, cette « locomotive » commerciale n’était jusqu’à présent installée qu’à Calais. En ce qui concerne la seconde cellule commerciale, le service commercialisation de la société foncière d’Auchan, Nhood, qui gère les galeries Aushopping, continue le démarchage d’enseignes diverses, dans le domaine, notamment, de la restauration, ou de l’aménagement de la cuisine.

Il y a bientôt 15 ans, les Dunes de Flandre, dont le périmètre s’étire de Malo à Bray-Dunes et Ghyvelde-Les-Moëres, avaient entamé un long marathon, espérant au final être labellisées Grand site de France. L’heureuse issue a été dévoilée samedi 30 août dernier par Patrice Vergriete, président de la Communauté urbaine de Dunkerque : le site des Dunes de Flandre devient officiellement le 23ème Grand site de France. Cette labellisation vient reconnaître le travail accompli par les acteurs engagés dans cette démarche, pour la préservation de l’exceptionnelle biodiversité, l’entretien du patrimoine et le développement d’un tourisme durable. Pour rappel, le littoral compte un autre Grand site de France, les caps Gris-Nez et Blanc-Nez.

En 2023, Marc Barbey et ses associés lancent une microbrasserie appelée Peene Becque (320 000 € de CA en 2024) à Sainte-Marie-Cappel. Le brasseur, Romain Lefèbvre, lui aussi associé, a sorti 350 hl l’an dernier contre 200 en 2023 : la bière de la brasserie, la Marika, qui fonctionne bien, mais aussi celles de communes ou associations qui commandent leur propre bière. En deux ans, la petite brasserie, d’une capacité de 450 hl s’est agrandie avec l’achat de nouvelles cuves. Un matériel visible du restaurant qui propose 70 couverts. La brasserie emploie 4 personnes et est toujours à la recherche de salariés. Elle distribue ses produits dans des commerces de produits locaux du secteur, des bières dont certaines ont été distinguées lors de concours, mais aussi des limonades conçues d’abord pour proposer des boissons sans alcool au restaurant.

La ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, a confirmé la généralisation de la « pause numérique » dans les collèges pour l’année scolaire qui vient. L’objectif : proscrire les téléphones au sein des établissements. Au collège privé de la Sainte-Union, à Douai, des pochettes anti-ondes vont être distribuées aux élèves. Le principe est simple. L’élève range son téléphone dans un étui à son arrivée et le verrouille. La housse bloque les émissions d’ondes, et il est très compliqué de l’ouvrir ensuite, sans passer par une borne. Sept vont être installées pour les 550 collégiens de l’établissement. Ces pochettes anti-ondes sont produites par la start-up lilloise Nophone. A l’origine, elle les produisait pour d’autres domaines, notamment dans les concerts, ou lorsqu’il est question de secret industriel en entreprise. Mais cette législation dans le milieu scolaire fait exploser sa clientèle. Pour le collège, l’investissement se chiffre entre 11 000 et 12 000 €.

C’est à Lille Grand Palais qu’aura lieu la 11ème édition du Congrès national du bâtiment durable, les 4 et 5 septembre prochains. Cette édition dans le Nord est organisée par le CD2E, une association qui accompagne les entreprises, les collectivités, les bailleurs et les porteurs de projets dans la transformation de leur modèle économique afin de massifier la transition écologique. L’objectif du CNBD est d’offrir une vitrine nationale aux initiatives innovantes et projets emblématiques en faveur de la transition écologique à travers le retour d’expérience et le témoignage d’experts.

L’Etat a donné son accord pour le financement de sept projets dans la Métropole européenne de Lille. C’est dans le cadre du Fonds vert, en faveur de la transition écologique, que ces projets sont financés, pour un montant global de plus de 3,5 M€. Les 7 projets concernés par cette convention : la création d’un itinéraire cyclable continu à Tourcoing (230 000 € subventionnés par le Fonds vert) ; la requalification urbaine dans le quartier du Nouveau Mons à Mons-en-Baroeul (800 000 €) ; l’aménagement du quartier de la Lidonerie à Hem (400 000 €) ; l’aménagement d’une voie verte le long de la RM 952 à Forest-sur-Marque, Hem et au Val de Marque (324 000 €) ; l’aménagement végétalisé dans le quartier des Trois Ponts à Roubaix (500 000 €) ; l’étude de maîtrise d’œuvre pour le tramway entre les villes de Roubaix et Tourcoing (1 169 000 €) ; la restauration du quartier de l’Epeule à Roubaix (149 000 €).

L’entreprise de production d’huiles Lesieur de Coudekerque-Branche voit en ce moment la destruction de son ancien bâtiment de stockage de graines, le plus haut du site. Selon le directeur de l’usine, aucun projet n’est prévu sur place pour le moment, mais l’idée du groupe Avril, qui possède Lesieur, est de garder cette surface sous le coude pour d’éventuels projets à venir. Le chantier, qui a démarré avant le début de l’été, devrait s’achever fin septembre. L’entreprise vient aussi de réaménager en partie son entrée de site en détruisant le bâtiment longeant la route de Bourbourg côté Cappelle, afin de créer un parking pour les poids-lourds, un investissement de 700 000 €. En effet, environ une centaine de camions entrent et sortent quotidiennement du site, et il arrivait parfois que ceux-ci s’accumulent sur la route de Bourbourg avant de pouvoir entrer.

Les propriétaires de véhicules roulant au GNC (gaz naturel comprimé) peuvent faire le plein à la station-service, à deux pistes, flambant neuve, sise au 2 275 Steen Straete, appelée aussi Voie Romaine, à Wormhout. En accès-libre 7j/7, entièrement sécurisée, le paiement s’effectue par carte badge. La station est accessible aux particuliers, ainsi qu’aux transporteurs poids-lourds. Ce projet est le résultat d’un partenariat entre le SIROM Flandre Nord, propriétaire du terrain, GRDF, Territoire d’Energie Flandre, la société d’économie mixte Energies Hauts-de-France et l’entreprise Seven. Il représente un investissement d’1 M€ TTC.

Depuis 3 mois, d’importants travaux ont été entrepris, visibles sur le parking du magasin Leclerc d’Attin. Celui-ci est en train de s’équiper de panneaux photovoltaïques. Le dispositif devrait être en place d’ici le mois de novembre. A terme, l’hypermarché ambitionne de devenir autosuffisant en énergie l’hiver, et de pouvoir revendre de l’énergie à d’autres entreprises l’été. En plus de l’installation de panneaux solaires, 18 bornes électriques (coût : 12 000 € chacune) vont être posées dans le parking, afin de pouvoir recharger les voitures. Une fois que tout sera terminé, il faudra encore passer des tests afin d’obtenir l’autorisation de revendre l’énergie.

Cartouches d’encre, toners, imprimantes et kits de recharge : Chez Tinkco, spécialistes des consommables d’impression, tout est pensé pour faire baisser la note sans sacrifier la qualité. Le secret ? Un mélange de produits reconditionnés et compatibles, testés en atelier, qui permettent de réaliser jusqu’à 80 % d’économies sur certains modèles. Installée pendant des années à Roubaix, l’entreprise a déménagé en juin dernier à Wasquehal, dans la zone de la Pilaterie, pour une meilleure accessibilité et visibilité pour les clients. A la différence d’un achat en ligne impersonnel, Tinkco mise sur le contact humain. En boutique, l’équipe accompagne les clients dans le choix du bon produit. Et pour ceux qui préfèrent commander depuis chez eux, la société possède aussi un site en ligne. Au-delà du prix compétitif, l’entreprise met aussi en avant une démarche responsable. Chaque cartouche vide rapportée en magasin est récupérée, nettoyée, rechargée, puis remise sur le marché.

Un « club d’entreprises engagées pour un numérique inclusif » : voilà comment se définit Ensemble Connectés, qui veut lutter contre le fossé séparant une part importante de la population (800 000 personnes en situation de fragilité numérique dans la région Hauts-de-France) d’Internet et de ses outils. Animé par Jamel Medjahed, directeur d’Efficience solidaire & créative, ce club informel regroupe déjà des entreprises comme Orange, Boulanger, France Travail, la SNCF, Vilogia, La Poste ou La Voix du Nord, avec le soutien de la région Hauts-de-France. L’idée de ce club est d’avoir un impact collectif, visible et mesurable. En agrégeant les bonnes pratiques, en premier lieu sur l’accès au matériel, comme par exemple la SNCF, qui chaque année en France retire du service 40 000 ordinateurs et a, en 2024, via ses actions de solidarité, distribué 3 800 PC fixes, 4 000 portables et 1 400 smartphones et tablettes.

Cet été, l’entreprise Damart a quitté son siège social historique, implanté depuis des décennies avenue de la Fosse aux Chênes à Roubaix. Ces dernières années, les effectifs de ce bâtiment n’ont cessé de chuter, passant de 350 en 2017 à 250 en 2023… et enfin à 200 au printemps dernier. Entre mai et juillet, ils ont été progressivement transférés sur les 2 autres sites du groupe : les bureaux du boulevard de Fourmies, à Roubaix, et le site logistique du boulevard Clémenceau à Hem. L’entreprise maintient en effet ses 580 salariés à Roubaix et Hem, mais répartis autrement. Le site logistique a connu une vaste transformation, avec 3 000 m2 de bureaux rénovés pour accueillir les nouvelles équipes. C’est lui qui gagne le plus d’effectifs, passant de 150 à 330 salariés. De son côté, le boulevard de Fourmies héberge maintenant les services marketing et magasins, ou encore le contrôle de gestion et la finance, jusqu’ici basés à la Fosse-aux-Chênes. Les 11 000 m2 de bureaux des bâtiments de la Fosse-aux-Chênes avec 400 places de parking, sont désormais officiellement en vente.

Il y a 18 mois, l’entreprise de transport Bogaert, basée à Loon-Plage, investissait dans ses deux premiers camions électriques I-300 dotés d’une autonomie de 250 à 300 km (coût d’un camion électrique : 300 000 €, contre 110 000 € pour un camion thermique). Aujourd’hui, son parc électrique s’est agrandi : l’entreprise possède trois I-300, et elle a acquis deux I-600 (modèle avec une batterie différente et une autonomie de 600 km). Une borne de recharge a aussi été installée sur le site de Loon-Plage. Un peu à l’étroit actuellement, l’entreprise Bogaert envisage d’investir dans un nouveau terrain à proximité de l’A16 et du terminal à conteneurs du port pour implanter des bornes de recharge. Elle est en discussion avec le port de Dunkerque. Le but à terme étant de remplacer tout le parc. Pour Jérémie Bogaert, le dirigeant de l’entreprise, c’est un investissement d’avenir.

Présenté il y a quelques mois lors des Assises de la transformation énergétique, le prototype de récupération d’eau industrielle Aquahive, produit par la start-up Stem, est en test depuis quelques mois chez Ryssen Alcools, un producteur d’alcool neutre, basé à Loon-Plage. Et les premiers résultats sont très encourageants. Les volumes sont encore limités (300 l/h, une fraction de ce qu’utilise Ryssen), mais l’outil fonctionne en milieu industriel réel. Il faudra évidemment encore quelques ajustements et tests pour passer à la suite, mais le processus est en bonne voie. Prochaine étape ? La commercialisation du système. Selon la start-up, le produit pourrait être utilisé dans de nombreux domaines, comme des industries de la pharmacie, des fertilisants, de la chimie… Et bien sûr toutes les régions où la ressource en eau est précieuse et où chaque goutte d’eau compte.

La date d’ouverture est désormais connue, c’est le 2 septembre que le 19 rue de Béthune, l’une des adresses commerciales lilloise les plus prestigieuses de Lille, reprend vie, avec A.S. Adventure. Spécialisée dans le sport et les loisirs de plein air, A.S. Adventure est une success story belge. L’enseigne compte une cinquantaine de magasins essentiellement en Belgique (1 200 collaborateurs). Après Reims, Bordeaux et Nice, le développement se poursuit donc à Lille. A.S. Adventure, qui se positionne outdoor & lifestyle, proposera des vêtements et des accessoires de différentes marques dédiées aux amoureux des grands espaces.