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August 30, 2017 10:02 PM
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La supercherie du droit-de-l'hommisme -- #BrunoGUIGUE #ONG #HumanRights #médias #Venezuela #USA

La supercherie du droit-de-l'hommisme -- #BrunoGUIGUE #ONG #HumanRights #médias #Venezuela #USA | Infos en français | Scoop.it

La supercherie du droit-de-l'hommisme -- #BrunoGUIGUE #ONG #HumanRights #médias #Venezuela #USA

La sélectivité du droit-de-l’hommisme permet aussi de comprendre pourquoi la condamnation des violations incriminées épouse toujours un axe nord-sud. Aucune ONG vénézuélienne ne mène campagne contre la mainmise d’une poignée de milliardaires sur la quasi-totalité des médias en France ou aux USA. En revanche, les ONG occidentales dénoncent sans relâche les violations de la liberté de la presse au Vénézuéla, alors que la presse, loin d’y être opprimée par le pouvoir, appartient à une poignée de capitalistes qui combattent le gouvernement.

* * * *

Hormis les réactionnaires qui pensent que les hiérarchies sociales sont fondées en nature et qu’il y a des hommes faits pour commander et d’autres pour obéir, tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut défendre les droits de l’homme. Mais il faut admettre que les uns et les autres ne parlent pas de la même chose. Si l’on entend par cette expression la possibilité pour chacun de jouir du bien commun, alors l’accès à l’emploi, au logement, aux soins et à l’éducation fait partie des droits de l’homme - ou des droits humains, ne jouons pas sur les mots - au même titre que la liberté d’expression ou le choix de son orientation sexuelle. Prendre au sérieux les droits de l’homme, c’est y inclure les droits collectifs, c’est-à-dire la possibilité de vivre dans des conditions matérielles décentes.

Les militants des droits de l’homme, pourtant, ne s’intéressent qu’aux droits individuels et délaissent ostensiblement les droits collectifs. Que des individus soient emprisonnés ou empêchés de s’exprimer par des gouvernements autoritaires leur est insupportable, mais que des masses d’affamés subissent la loi d’airain du capital mondialisé leur est indifférent. Leur compassion pour l’humanité souffrante est étrangement sélective. Ils ne se mobilisent que pour des minorités ou des individus isolés, ils agissent au cas par cas en sélectionnant les individus ou les groupes qu’ils jugent dignes de leur attention, et on ne les voit jamais prendre fait et cause pour une classe socialement opprimée.

Le vocabulaire de la plupart des ONG - majoritairement anglo-saxonnes - en témoigne clairement. Elles entendent combattre la discrimination et non l’exploitation, l’exclusion et non la pauvreté, la privation de liberté infligée à quelques-uns et non la misère imposée au grand nombre. Leur philosophie est celle de l’individualisme libéral, qui ne connaît que des individus porteurs de droits et se soucie peu de savoir s’il y a parmi eux des riches et des pauvres. Ne parlons pas de la lutte des classes, ce gros mot qu’elles ne veulent même pas entendre prononcer. La seule lutte qui compte à leurs yeux, c’est celle qui vise à aligner des individus abstraits sur un standard restreint aux libertés formelles - et individuelles - en oubliant allègrement que ces libertés n’existent que sous certaines conditions.

Pour tout dire, le droit-de-l’hommisme ordinaire occulte le fait que ces libertés individuelles ne sont effectives que si les droits collectifs sont garantis par des structures sociales qui les favorisent. En d’autres termes, les droits individuels ne sont réels que si les individus sont correctement nourris, logés, éduqués et soignés, et ces conditions ne sont réunies à leur tour que si un rapport de forces entre classes sociales les inscrit dans la durée. Bref, les droits-de-l’hommistes oublient tout bonnement que les individus ne sont rien sans la société et que les droits individuels dont on réclame l’application ne sont que du vent si la société est divisée en dominants et dominés.

Cette indifférence aux conditions d’exercice des droits dont ils font pourtant leur fonds de commerce n’est pas étonnante. Petits-bourgeois des pays riches, les défenseurs des droits de l’homme défendent les droits dont ils jouissent, dont ils pourraient jouir ou dont ils voudraient que jouissent ceux qui leur ressemblent. Pourquoi dépenseraient-ils leur énergie à lutter contre la faim dans le monde quand leur assiette est pleine ? Pourquoi se battraient-ils pour l’appropriation collective des richesses puisqu’ils n’ont aucun problème de fin de mois ? En luttant pour les droits de l’homme, ils aspergent d’eau bénite leurs états d’âme de nantis que leurs conditions d’existence n’amènent jamais à interroger les ressorts de l’oppression et de l’injustice qu’ils ont constamment à la bouche, mais sans savoir de quoi ils parlent.

Que les pauvres soient pauvres importe peu à leurs yeux, car les pauvres revendiquent en général autre chose que la reconnaissance de droits individuels rendus impossibles par l’absence de droits collectifs. Lorsque l’extrême richesse côtoie l’extrême pauvreté, revendiquer la liberté d’expression avec un minimum de sérieux impliquerait d’exiger l’expropriation des capitalistes qui contrôlent la presse afin de créer les conditions d’une information plus objective. Mais on n’a jamais entendu un droit-de-l’hommiste formuler ce genre de revendication. Le contrôle des médias ne s’expose à sa foudre vengeresse que s’il est exercé par de méchants dictateurs qui défient le nouvel ordre mondial. Pour les autres, il n’y a pas de problème.

Sélective, cette indignation pseudo-humaniste choisit ses victimes. Les autres peuvent crever. Lors de la chute du communisme, en 1991, les organisations droits-de-l’hommistes ont crié victoire. L’idéologie des droits de l’homme ayant été inventée pour lutter contre l’URSS, cette victoire finale sembla consacrer leur vision du monde. Mais aucune de ces organisations n’a souligné que les prisons soviétiques étaient vides depuis longtemps et que le totalitarisme dont la philosophie politique des années 70 faisait un mal absolu était une coquille vide. On ne s’émut pas davantage, chez les humanistes, en constatant que sous la présidence Eltsine (1991-2000) l’espérance de vie régressa de dix ans sous l’effet des réformes structurelles dictées à la Russie par le FMI. C’est normal. Les petits vieux qui meurent en masse dans le paradis capitaliste n’intéressent pas les défenseurs des droits de l’homme.

L’humanité souffrante dont se soucient des ONG pétries d’humanisme se résume à un agrégat indistinct d’individus abstraits, atomisés, dont le sort n’est intéressant que s’il témoigne d’une violation de leurs droits individuels, de préférence dans un pays exotique dont le procès est instruit par la doxa occidentale. Mais on n’a jamais vu “Amnesty International” - dont le seul intitulé relève de la publicité mensongère - s’insurger contre le fait que 800 millions de personnes souffrent de malnutrition, ou que des centaines de milliers d’ouvrières sont surexploitées par les multinationales occidentales dans les “maquiladoras” de la frontière mexicaine. On répondra sans doute que ce n’est pas l’objet social de cette organisation, et je répondrai à mon tour que c’est précisément le problème sur lequel il convient d’insister.

Cette triple sélectivité dans le choix des droits en question, des individus concernés, et enfin des pays sur lesquels on braque le projecteur, explique donc beaucoup de choses. Elle explique que l’on fasse le tri parmi les victimes en évitant soigneusement d’incriminer les structures - celles de l’exploitation capitaliste mondialisée – qui sont responsables de 90% des malheurs qui frappent l’humanité. Elle explique aussi la fascination des ONG droits-de-l’hommistes pour la défense des LGBT. La lutte contre les discriminations qu’ils subissent est légitime, mais il faut être lucide sur l’effet de cantonnement qu’elle génère. Car cette cause, aux yeux du droit-de-l’hommisme petit-bourgeois, présente l’avantage de transcender la division sociale, d’évacuer la question des rapports de classe, bref de conférer à la lutte pour les droits humains une universalité abstraite qui sert les intérêts dominants.

La sélectivité du droit-de-l’hommisme permet aussi de comprendre pourquoi la condamnation des violations incriminées épouse toujours un axe nord-sud. Aucune ONG vénézuélienne ne mène campagne contre la mainmise d’une poignée de milliardaires sur la quasi-totalité des médias en France ou aux USA. En revanche, les ONG occidentales dénoncent sans relâche les violations de la liberté de la presse au Vénézuéla, alors que la presse, loin d’y être opprimée par le pouvoir, appartient à une poignée de capitalistes qui combattent le gouvernement. Machine de guerre contre les Etats récalcitrants, le droit-de-l’hommisme bénéficie donc de financements colossaux, à l’image de ces “Casques blancs” qui jouent au djihadiste côté cour et au brancardier côté jardin grâce aux 15 millions de dollars versés par des fondations britanniques. Moyennant une trousse à maquillage, ils arrivent même à fabriquer des victimes pour émouvoir le populo scotché devant les petites lucarnes.

Ces exemples montrent également que la fonction expresse de l’idéologie droit-de-l’hommiste - servie par ces appareils idéologiques de masse que sont les ONG - est de saper la souveraineté des Etats qu’elle a pris pour cibles. De la fondation de George Soros aux officines qui participent aux conflits armés sous couvert d’action humanitaire en passant par les révolutions de couleur organisées de l’étranger, la galaxie droit-de-l’hommiste intervient partout, distribuant subventions, éléments de langage et certificats de moralité à qui-mieux-mieux dans le seul but de semer le désordre dans des pays dont la liste est fournie par la CIA et dont le seul tort est de faire obstacle à l’hégémonisme occidental. La Russie en sait quelque chose, et on comprend qu’elle ait neutralisé cette poignée d’exhibitionnistes à moitié débiles (Femen) dont l’activisme desservait les intérêts du peuple russe.

Savamment orchestrée au nom des droits de l’homme, toute cette agitation a pour but de vider de sa substance le droit des peuples à s’organiser comme ils l’entendent. Dirigée contre le droit des nations à disposer d’elles-mêmes, cette ingérence fait peser une menace d’implosion sur les sociétés dont l’essor ou la résistance déplaît à Washington, Londres ou Paris. Pratiquée à grande échelle, l’intervention militaire chez les autres n’a pas toujours donné les résultats escomptés. Elle est désormais remplacée par cette épée de Damoclès planant sur la tête de tous ceux qui osent défier l’Empire et contester le monopole du dollar. Faute de pouvoir vitrifier ses opposants étrangers à l’arme lourde, un Occident arrogant brandit alors l’étendard de l’internationalisme humanitaire. Relayé par un gauchisme qui dissout ses illusions perdues dans le pathos et oublie Trotsky avec BHL, il agite frénétiquement le miroir aux alouettes des droits de l’homme, éblouissant beaucoup de bonnes âmes qui ne voient pas que cette idéologie est le faux-nez de l’impérialisme.

L’Occident a beau croire qu’il a découvert la pierre philosophale, la conception des droits de l’homme, pourtant, n’est pas univoque. Pour les Chinois, le premier des droits est celui de ne pas mourir de faim. Cette priorité n’est pas celle de la gauche occidentale, sinon elle mobiliserait davantage d’énergie à lutter contre la faim dans le monde qu’à promouvoir les droits des minorités. Mais cette divergence n’est pas une raison suffisante pour dire que les idées chinoises ne valent rien. “A plusieurs, nous sommes moins sujets à l’erreur que lorsque nous sommes seuls à décider”, disait Aristote. On veut bien admettre qu’un milliard 379 millions de Chinois puissent se tromper, mais on peine à croire que ce soit le cas tout le temps, d’autant que leur pays qui était un champ de ruines en 1949 est aujourd’hui la première puissance économique du monde. A défaut de quelques coups bien mérités sur le museau, un peu d’humilité éloignerait homo occidentalis de son penchant indécrottable à donner des leçons à la terre entière.

Bruno GUIGUE

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December 4, 2016 12:55 PM
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De Jérusalem à #Gaza :  #BDS est la balise de notre espoir - #don #soutien #Palestine #israel #Boycottisrael

De Jérusalem à #Gaza :  #BDS est la balise de notre espoir - #don #soutien #Palestine #israel #Boycottisrael

Boycott Désinvestissement Sanctions, la réponse citoyenne et non-violente à l'impunité d'Israël

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June 24, 2016 7:58 AM
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Ecouter l'esssentiel,le juste #DickMarty s'exprimer notamment s/ #Syrie en 2015 à la #RTS avec @smattheydoret

Ecouter l'esssentiel,le juste #DickMarty s'exprimer notamment s/ #Syrie en 2015 à la #RTS avec @smattheydoret | Infos en français | Scoop.it

Ecouter l'esssentiel,le juste #DickMarty s'exprimer notamment s/ #Syrie en 2015 à la #RTS avec @smattheydoret

Dick Marty, ex-président de la Commission des droits de l'homme du Conseil de l'Europe, s'exprime sur l'enquête pour crimes contre l'humanité ouverte à Paris contre le régime syrien.

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June 15, 2016 7:27 PM
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#Canada: la police militaire accusée d'avoir couvert des sévices (à des civils) en #Afghanistan -AFP  #torture #humanrights

#Canada: la police militaire accusée d'avoir couvert des sévices (à des civils) en #Afghanistan -AFP  #torture #humanrights | Infos en français | Scoop.it

#Canada: la police militaire accusée d'avoir couvert des sévices (à des civils) en #Afghanistan -AFP  #torture #humanrights

Ottawa - La moitié des prisonniers afghans arrêtés par l'armée canadienne entre 2010 et 2011 n'avaient aucun rapport avec l'insurrection des talibans, et ont été détenus bien au-delà de la durée légale, ont dénoncé mercredi des membres de la police militaire.

Dans une lettre ouverte publiée par le quotidien La Presse, ces agents dénoncent le refus de l'état-major de la police militaire de collaborer avec la Commission d'examen des plaintes chargée de faire la lumière sur des sévices perpétrés sur la base de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan.

Selon ces policiers militaires, qui disent avoir été témoins des faits dénoncés, près de 50% des personnes incarcérées (...) n'étaient que des gens comme vous et moi, des époux, pères de famille, fermiers qui n'avaient strictement rien à se reprocher.

La vérité, c'est que ces civils n'auraient jamais dû être incarcérés, écrivent ces militaires dont l'anonymat a été préservé par le quotidien.

Ils étaient appréhendés afin d'être forcés à livrer des indices sur les talibans et, dans bien des cas, étaient retenus en moyenne plus de deux mois, alors que la loi canadienne n'autorise qu'une incarcération maximum de 96 heures dans ce genre d'affaire.

Nous prenons cela très au sérieux (...), mes responsables vont examiner ces allégations, a déclaré au Parlement le ministre de la Défense, Harjit Sajjan.

La lettre vient juste d'être portée à ma connaissance, a ajouté le ministre, ancien lieutenant-colonel des Forces armées canadiennes. Harjit Sajjan a été déployé à trois reprises dans la région de Kandahar, entre 2006 et 2010.

Avec ces arrestations non justifiées et ces détentions arbitraires et illégales, une vive tension s'installait avec les villageois, ont souligné les policiers militaires.

En prison, ces Afghans subissaient des exercices d'entrée dynamiques, c'est-à-dire qu'ils étaient réveillés en pleine nuit par une cinquantaine de policiers militaires, puis interrogés.

Le but de ces exercices était d'apeurer et (de) réduire la résilience cognitive des détenus, expliquent les signataires de cette lettre de quatre pages, dont l'un des auteurs a été interviewé par La Presse.

Selon eux, ces affirmations sont validées par des témoignages de policiers militaires enregistrés sous forme audio et vidéo. Divers documents classifiés confirment également ces allégations, ajoutent-ils.

Indépendante et garante du respect des règlements militaires, la police militaire n'est en fait que l'instrument ou la marionnette des forces armées canadiennes, déplorent-ils.

Or, la police militaire canadienne a ouvert en novembre une enquête pour crimes de guerre sur le traitement des prisonniers en Afghanistan, mais l'état-major refuse l'accès aux documents et enregistrements pertinents, regrettent les auteurs de la lettre.

Les principaux suspects sont eux-mêmes des hauts gradés de la police militaire canadienne, accusent-ils.


(©AFP / 15 juin 2016 21h45)

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June 1, 2016 9:44 PM
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Comment la #France a soutenu la dictature d' #HissèneHabré #Tchad - Mondafrique #HRW #HumanRights

Comment la #France a soutenu la dictature d' #HissèneHabré #Tchad - Mondafrique #HRW #HumanRights | Infos en français | Scoop.it

Comment la #France a soutenu la dictature d' #HissèneHabré #Tchad - Mondafrique #HRW #HumanRights

L'ONG Human Rights Watch s'apprête à publier un rapport accablant sur l'appui des autorités françaises au pouvoir du dictateur tchadien Hissène Habré

Le 30 mai, l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré a été condamné à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité, crimes de guerres, tortures et viols. A la tête de l’Etat de juin 1982 à décembre 1990, Habré s’est largement appuyé sur le soutien de la France pour asseoir son pouvoir. C’est (...)

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June 1, 2016 6:56 AM
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La #CroixRouge va réduire, pour des raisons budgétaires, les visites de proches aux Palestiniens détenus en #israel -AFP 1.6.16

La #CroixRouge va réduire, pour des raisons budgétaires, les visites de proches aux Palestiniens détenus en #israel -AFP 1.6.16 | Infos en français | Scoop.it

La #CroixRouge va réduire, pour des raisons budgétaires, les visites de proches aux Palestiniens détenus en #israel -AFP 1.6.16

La Croix-Rouge à Jérusalem a indiqué mercredi avoir décidé pour des raisons budgétaires de réduire le nombre des visites familiales aux prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.

Cette décision suscite de la grogne chez les Palestiniens. Environ 200 d'entre eux ont manifesté mardi devant le siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Jérusalem-Est occupée et annexée par Israël, a constaté un photographe de l'AFP. Le CICR mène depuis 1968 un programme facilitant les contacts et les visites de Palestiniens à leurs proches dans les prisons israéliennes.

A partir de juillet, le CICR réduira de deux par mois à une seule le nombre de visites des proches, a indiqué l'organisation dans un communiqué. Cette mesure ne concerne que les hommes emprisonnés (la majorité), pas les femmes ni les mineurs, est-il précisé. Le CICR s'est livré à une évaluation de son programme qui a révélé un "manque d'efficacité", par exemple le taux de remplissage insuffisant des bus transportant les familles ou encore les proches manquant aux rendez-vous.

"Etant donné les besoins humanitaires grandissants dans la région et dans le monde, nous avons procédé à des coupes budgétaires par souci d'optimiser nos efforts et nos ressources limitées, et parce que nous sommes comptables devant les bénéficiaires et les donateurs", dit le comité.

Ces coupes n'affectent pas les visites que les travailleurs du CICR effectuent eux-mêmes auprès des prisonniers. Le CICR est la seule organisation internationale habilitée à rendre visite aux Palestiniens détenus par les autorités israéliennes.

Le Club des prisonniers palestiniens a appelé le CICR à revenir sur sa décision.

Environ 7.000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, selon les groupes palestiniens de défense des droits.

http://www.lorientlejour.com/article/988950/la-croix-rouge-va-reduire-les-visites-de-proches-aux-palestiniens-detenus.html

 

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June 25, 2013 8:00 AM
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#Honte à la #France qui garde Georges Abdallah depuis presque 30 ans en prison #prisonnierpolitique #liban

#Honte à la #France qui garde Georges Abdallah depuis presque 30 ans en prison #prisonnierpolitique #liban | Infos en français | Scoop.it
Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de soutien aux victimes de la torture, la campagne internationale pour la libération du Libanais Georges Abdallah redonne de la voix.

 

photo par Juan Carlos Hernandez

Juan Carlos Hernandez's insight:

#Honte à la #France qui garde Georges Abdallah depuis presque 30 ans en prison #prisonnierpolitique #liban #palestine #usa #israel

 

photo par Juan Carlos Hernandez 

 

Les soutiens de Georges Abdallah dénoncent la " #torture psychologique" qui lui est infligée dans une prison de #France depuis bientôt 30 ans pour "complicité d'assassinat".  Le procès a été une mascarade. Quels assassinats ? L'assassinats de 2 "diplomates" US et israéliens .. en fait, c'étaient des agents du Mossad et de la CIA.

Qu'il soit coupable ou pas, ça suffit, il DOIT être libéré

Honte à la #France de ne pas se montrer un pays souverain mais soumis aux pressions d' #Israël et des #USA pour ne pas libérer un homme qui accompli sa peine depuis 2002 et qui est vraisemblablement innocent

Pourquoi ne le libèrent-ils pas ? Car il garde ses convictions politiques 

 

"Dans une entrevue à La Dépêche du 7 janvier 2012, Yves Bonnet, directeur de la DST au moment de l'arrestation, parle d'anormalité et de scandaleux le fait de maintenir encore emprisonné Georges Ibrahim Abdallah. Il considère par ailleurs qu'« il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on ne peut pas être d'accord, c'est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres deSabra et Chatila dont les coupables n'ont jamais été punis. Et aujourd'hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu'elle a libéré Maurice Papon ? »6 Il pense ainsi à une vengeance d'État, « c'est absolument lamentable »6 conclut-il."

 

"Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de soutien aux victimes de la torture, la campagne internationale pour la libération du Libanais Georges Abdallah redonne de la voix. Dans un communiqué, elle souligne que "la définition adoptée par le comité de lutte contre la torture considère que la privation de liberté après qu'une peine ait été purgée est une forme de torture psychologique subie par le prisonnier. Ainsi, le prisonnier Georges Abdallah serait victime de torture psychologique dans les prisons françaises, tout en étant victime d'arrestation arbitraire".

Agé de 62 ans, l'ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), arrêté en 1984 puis condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats de deux diplomates, un Américain et un Israélien, en est à sa huitième demande de libération conditionnelle.

Le 4 avril dernier, la Cour de cassation de Paris a rejeté la demande de libération conditionnelle de l'ancien militant libanais. Dans un arrêt obtenu par l'AFP, la plus haute juridiction criminelle déclare "irrecevable la demande de libération conditionnelle". Elle estime que M. Abdallah "ne pouvait se voir accorder une libération conditionnelle sans avoir été obligatoirement préalablement soumis, à titre probatoire, à une mesure de semi-liberté ou de placement sous surveillance électronique pendant une période d'un an au moins".

Avec ce rejet, la Cour de cassation, "en mesure de mettre fin au litige" de cette complexe procédure judiciaire, a donc douché les espoirs du Libanais de sortir prochainement de prison.

 

Les soutiens de l'ancien activiste détenu à Lannemezan (sud-ouest), qui organisent régulièrement des manifestations à proximité des ministères français de la Justice ou de l'Intérieur ainsi que devant l'ambassade de France au Liban, l'estiment "séquestré par l'État français sur pressions états-uniennes"."

 

http://www.lorientlejour.com/article/820877/les-soutiens-de-georges-abdallah-denoncent-la-torture-psychologique-qui-lui-est-infligee.html

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Ibrahim_Abdallah

Juan Carlos Hernandez's curator insight, June 25, 2013 8:18 AM

#Honte à la #France qui garde Georges Abdallah depuis presque 30 ans en prison #prisonnierpolitique #liban #palestine #usa #israel

 

photo par Juan Carlos Hernandez 

 

Les soutiens de Georges Abdallah dénoncent la " #torture psychologique" qui lui est infligée dans une prison de #France depuis bientôt 30 ans pour "complicité d'assassinat".  Le procès a été une mascarade. Quels assassinats ? L'assassinats de 2 "diplomates" US et israéliens .. en fait, c'étaient des agents du Mossad et de la CIA.

Qu'il soit coupable ou pas, ça suffit, il DOIT être libéré

Honte à la #France de ne pas se montrer un pays souverain mais soumis aux pressions d' #Israël et des #USA pour ne pas libérer un homme qui accompli sa peine depuis 2002 et qui est vraisemblablement innocent

Pourquoi ne le libèrent-ils pas ? Car il garde ses convictions politiques 

 

"Dans une entrevue à La Dépêche du 7 janvier 2012, Yves Bonnet, directeur de la DST au moment de l'arrestation, parle d'anormalité et de scandaleux le fait de maintenir encore emprisonné Georges Ibrahim Abdallah. Il considère par ailleurs qu'« il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on ne peut pas être d'accord, c'est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres deSabra et Chatila dont les coupables n'ont jamais été punis. Et aujourd'hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu'elle a libéré Maurice Papon ? »6 Il pense ainsi à une vengeance d'État, « c'est absolument lamentable »6 conclut-il."

 

"Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de soutien aux victimes de la torture, la campagne internationale pour la libération du Libanais Georges Abdallah redonne de la voix. Dans un communiqué, elle souligne que "la définition adoptée par le comité de lutte contre la torture considère que la privation de liberté après qu'une peine ait été purgée est une forme de torture psychologique subie par le prisonnier. Ainsi, le prisonnier Georges Abdallah serait victime de torture psychologique dans les prisons françaises, tout en étant victime d'arrestation arbitraire".

Agé de 62 ans, l'ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), arrêté en 1984 puis condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats de deux diplomates, un Américain et un Israélien, en est à sa huitième demande de libération conditionnelle.

Le 4 avril dernier, la Cour de cassation de Paris a rejeté la demande de libération conditionnelle de l'ancien militant libanais. Dans un arrêt obtenu par l'AFP, la plus haute juridiction criminelle déclare "irrecevable la demande de libération conditionnelle". Elle estime que M. Abdallah "ne pouvait se voir accorder une libération conditionnelle sans avoir été obligatoirement préalablement soumis, à titre probatoire, à une mesure de semi-liberté ou de placement sous surveillance électronique pendant une période d'un an au moins".

Avec ce rejet, la Cour de cassation, "en mesure de mettre fin au litige" de cette complexe procédure judiciaire, a donc douché les espoirs du Libanais de sortir prochainement de prison.

 

Les soutiens de l'ancien activiste détenu à Lannemezan (sud-ouest), qui organisent régulièrement des manifestations à proximité des ministères français de la Justice ou de l'Intérieur ainsi que devant l'ambassade de France au Liban, l'estiment "séquestré par l'État français sur pressions états-uniennes"."

 

http://www.lorientlejour.com/article/820877/les-soutiens-de-georges-abdallah-denoncent-la-torture-psychologique-qui-lui-est-infligee.html

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Ibrahim_Abdallah

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February 7, 2017 4:52 AM
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Théo témoigne:un policier"baisse mon pantalon & enfonce la matraque dans mes fesses" #police #france #humanrights

Théo témoigne:un policier"baisse mon pantalon & enfonce la matraque dans mes fesses" #police #france #humanrights

franceinfo a eu accès lundi au témoignage de Théo, grièvement blessé par quatre policiers lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois, le 2 février.

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August 12, 2016 11:16 AM
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interview 22 mn - #JeanZermatten, ex-président du comité des #DroitsDelEnfant de l' #ONU - #australie #israel

interview 22 mn - #JeanZermatten, ex-président du comité des #DroitsDelEnfant de l' #ONU - #australie #israel | Infos en français | Scoop.it

interview 22 mn - #JeanZermatten, ex-président du comité des #DroitsDelEnfant de l' #ONU - #australie #israel

Sévices sexuels, agressions physiques, souffrances morales... Relégués sur Nauru, une île reculée du Pacifique, les demandeurs d'asile refoulés par l'Australie y subiraient de très nombreux abus. Malgré des années de lutte, assisterait-on à une régression de la protection des mineurs de par le monde? Ancien juge des mineurs du canton du Valais, Jean Zermatten a également été président du Comité des droits de l'enfant de l'ONU.

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June 22, 2016 7:25 AM
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Durcissement de régime au #Bahreïn - 6 mn - RTS #HumanRights #chiisme #sunnisme #religion

Durcissement de régime au #Bahreïn - 6 mn - RTS #HumanRights #chiisme #sunnisme #religion | Infos en français | Scoop.it

Durcissement de régime au #Bahreïn - 6 mn - RTS #HumanRights #chiisme #sunnisme #religion

Le Bahreïn choisit la manière forte face à toute forme d’opposition. Le cheikh Issa Qassem, la principale autorité religieuse chiite du pays, a été déchu de sa nationalité lundi. La mesure a provoqué de vives tensions dans le pays et elle a été largement condamnée par la communauté internationale. Cette mesure illustre le durcissement du régime.

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June 7, 2016 10:37 AM
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#Yémen/#DroitDesEnfants: #ONU (pourrie, corrompue)retire coalition menée p/ #ArabieSaoudite dsa #listenoire #UN

#Yémen/#DroitDesEnfants: #ONU (pourrie, corrompue)retire coalition menée p/ #ArabieSaoudite dsa #listenoire #UN | Infos en français | Scoop.it

#Yémen/#DroitDesEnfants: #ONU (pourrie, corrompue)retire coalition menée p/ #ArabieSaoudite dsa #listenoire #UN

(©AFP / 07 juin 2016 15h21)

Nations unies (Etats-Unis) - L'ONU a cédé lundi à la pression de l'Arabie saoudite en retirant pour l'instant la coalition militaire menée par Ryad au Yémen d'une liste noire de pays et organisations qui tuent des enfants dans les conflits.

Selon le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric, l'ONU et Ryad vont revoir conjointement le contenu du rapport qui accuse la coalition.

En attendant les conclusions de cette révision conjointe, le secrétaire général de l'ONU (Ban Ki-moon) retire la coalition de la liste annexée au rapport, a précisé le porte-parole.

L'ambassadeur saoudien Abdallah al-Mouallimi s'est immédiatement réjoui devant la presse de cette décision qui donne clairement raison à l'Arabie saoudite et à la coalition.

Il a affirmé que malgré le processus de révision annoncé, le retrait de la liste est irréversible et sans conditions.

M. Dujarric avait cependant affirmé peu avant que si l'ONU était prête à changer le format du rapport, pour éviter de mettre sur le même plan des Etats membres comme l'Arabie saoudite et des groupes terroristes coupables d'exactions contre des enfants, elle n'entendait pas modifier le contenu du rapport.

Dans ce rapport annuel qui détaille le sort des enfants victimes de conflits armés en 2015 dans 14 pays, l'ONU avait accusé la coalition d'être responsable à 60% du bilan de 785 enfants tués et 1.168 mineurs blessés l'an dernier au Yémen.

Ce chiffre de 60% est très largement exagéré, avait affirmé lundi l'ambassadeur saoudien. Il avait exigé que le rapport soit rectifié immédiatement et expurgé de toute accusation contre Ryad.

Il a pu y avoir des dommages collatéraux de temps à autre (mais) c'est ce qui se passe en temps de guerre, avait-il fait valoir.

Il avait surtout brandi la menace d'un échec des négociations de paix en cours au Koweit, sous l'égide de l'ONU, entre le gouvernement yéménite soutenu par la coalition et les rebelles chiites Houthis.

Publier un tel rapport en ce moment ne peut être que contre-productif pour les négociations, avait-il affirmé.

Le rapport doit être présenté formellement au Conseil de sécurité au mois d'août.

A Ryad, la coalition arabe a annoncé mardi avoir remis au gouvernement yéménite 52 enfants soldats capturés à la frontière. La coalition a accusé ses adversaires, les rebelles chiites Houthis, de les avoir utilisés dans les combats ou pour planter des mines.

Selon l'agence de presse officielle saoudienne Spa, la remise de ces enfants a eu lieu après coordination avec des organisations internationales, dont le Comité international de la Croix-rouge et l'Unicef.

A de nombreuses reprises, M. Ban a rappelé à toutes les parties au conflit la nécessité d'éviter des pertes civiles et de mettre en place rapidement un cessez-le-feu durable, a encore déclaré M. Dujarric.

L'association de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HWR) a accusé Ban Ki-moon d'avoir capitulé sous la pression de l'Arabie saoudite en acceptant de retirer la coalition menée par Ryad de la liste noire. HWR a souligné que l'ONU elle-même avait abondamment documenté les frappes aériennes contre des écoles et des hôpitaux au Yémen.

Comme cette liste fait place à la manipulation politique, elle perd sa crédibilité et ternit le bilan du secrétaire général dans le domaine des droits de l'homme, a déclaré le directeur adjoint de HRW, Philippe Bolopion.

Depuis le début de l'intervention de la coalition, la guerre au Yémen entre les forces gouvernementales soutenues par Ryad et les rebelles, accusés de liens avec l'Iran, a fait plus de 6.400 morts, selon l'ONU.


(©AFP / 07 juin 2016 15h21)

 
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June 1, 2016 9:31 PM
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#Egypte : silence, on purge ! - Mondafrique #Egypt #HumanRights

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#Egypte : silence, on purge ! - Mondafrique #Egypt #HumanRights

ournalistes muselés, militants des droits de l'homme emprisonnés, civils disparus... Le régime égyptien du maréchal Sissi s'enfonce dans une féroce répression.

Jamais l’Egypte n’a connu de période répressive aussi sombre durant son histoire moderne. « Pire que sous Moubarak ! », affirment à l’unanimité les défenseurs des droits humains dans le pays.

Les chiffres sont édifiants. Selon les ONG internationales, plus de 40 000 détenus d’opinion croupissent dans les prisons égyptiennes. 1850 personnes disparues après s’être fait arrêtées par la Sûreté de l’état – la redoutée Amn Addawla – ont par ailleurs été  recensées en 2015 par la Coordination égyptienne pour les droits et les libertés, une ONG égyptienne indépendante. A ces chiffres alarmants s’ajoutent les individus arrêtés depuis août 2013 et dont les proches sont sans nouvelles. En Egypte, on dit qu’il sont wara el-shams (derrière le soleil).

La fabrique des coupables

Selon les informations obtenues par les familles, certains disparus seraient détenus « au secret » dans les oubliettes de la prison militaire d’Azouly -une immense caserne située en plein désert, sur la route d’Ismaïlia. Quant aux autres, arrêtés avant 2015, impossible de savoir où ils se trouvent et s’ils sont encore en vie. Une autre ONG indépendante de défense des droits humains, la Commission égyptienne pour les droits et les libertés, a documenté 430 cas de disparitions forcées entre août et novembre 2015, soit trois cas par jour. Et la liste continue de s’alourdir.

Cependant, sous la pression des défenseurs des droits humains et des réseaux sociaux, un grand nombre des personnes enlevées réapparaissent en prison, après un temps plus ou moins long. Elles affirment avoir subi de graves sévices (décharges électriques, coups en réunion, suspension par les membres, etc.), souvent dans des commissariats de police, des casernes ou des lieux inconnus. Une fois des aveux ainsi extorqués, elles sont déférées en catimini, sans la présence d’un avocat, devant un procureur qui les inculpe dans des affaires criminelles montées de toute pièce.

 

Comme Abou Obeyda Al-Amoury, enlevé le 5 février 2016 à un barrage de police sur la route d’El Behery, alors qu’il rentrait de son travail. Ce jeune ingénieur agricole est réapparu sur la photo publiée le 28 février 2016 par le journal Yom el-Sabaa, au milieu d’un groupe accusé de terrorisme ou figure aussi Islam Ibrahim Al-Tohamy… un père de famille arrêté, lui, à Kafr Cheikh sur son lieu de travail. Au total, six hommes entièrement vêtus de noir façon « commando », et alignés derrière une table sur laquelle est soigneusement exhibé un arsenal d’armes et de munitions. Grossière mise en scène : « toutes les personnes figurant sur cette photo ont été enlevées par la police et torturées longtemps avant la date d’arrestation indiquée ! », décrypte un avocat qui connaît bien ce dossier.

La démocratie, otage de l’anti terrorisme

Aucun secteur de la société n’est épargné ! La machine répressive s’est emballée, frappant indifféremment des personnes figurant sur une liste aux critères flous -probablement les contacts téléphoniques des portables saisis lors des arrestations, ou les profils Facebook- ainsi que des jeunes raflés dans la rue ou sur les terrasses de cafés.

C’est le cas d’Asser Zaher-Eddine, arrêté en pleine nuit chez lui, le 12 janvier 2016. Ce jeune mineur de 14 ans, sportif et apolitique, a été retenu durant plusieurs semaines à « kilo 10,5 », une caserne de police(..)

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May 3, 2016 6:57 PM
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#Facts Doublement du recours à l'isolement cellulaire en #israel selon l'#ONU - AFP 3.5.16 #HumanRights #Torture

#Facts Doublement du recours à l'isolement cellulaire en #israel selon l'#ONU - AFP 3.5.16 #HumanRights #Torture | Infos en français | Scoop.it

#Facts Doublement du recours à l'isolement cellulaire en #israel selon l'#ONU - AFP 3.5.16 #HumanRights #Torture

Le recours à l'isolement cellulaire a presque doublé dans les prisons israéliennes entre 2012 et 2014, a révélé mardi un panel de l'ONU chargé d'enquêter sur de prétendues violations des droits des détenus en Israël.

Le Comité des Nations unies contre la torture a interrogé une délégation venue d'Israël à propos d'une série d'accusations de mauvais traitements portées contre des agents de sécurité israéliens, pour des fait commis en particulier à l'encontre de prisonniers palestiniens.
La précédente audition d'une délégation israélienne devant ce panel remonte à 2009. Le principal intervenant, Jens Modvig, a déclaré que le comité "avait reçu des informations révélant que le recours à l'isolement cellulaire dans les prisons israéliennes avait doublé entre 2012 et 2014", le nombre de détenus sanctionnés passant de 390 à 755.

Les membres de ce panel, qui ne se rendent pas dans les pays soumis à ce genre d'enquête, collectent la majeure partie de leurs statistiques auprès de groupes de la société civile et de rapporteurs indépendants.
M. Modvig, qui n'a pas indiqué les chiffres pour l'année 2015, a demandé à Israël de fournir ses propres statistiques et d'expliquer pourquoi cette pratique semblait s'être développée aussi rapidement. Il a réclamé les chiffres des tentatives de suicide parmi les détenus maintenus à l'isolement.

L'expert a également demandé aux autorités israéliennes de répondre aux accusations de "harcèlement sexuel verbal, de fouilles à nu répétées et de certaines formes de violence sur les parties génitales" qui seraient commises contre des détenues palestiniennes.

En février, deux ONG israéliennes ont affirmé dans un rapport que l'agence de renseignement intérieur Shin Bet se livrait à des abus systématiques contre des Palestiniens pendant les interrogatoires.
Dans ce rapport publié par les ONG B'Tselem et Hamoked, des prisonniers racontent qu'ils ont été attachés par les mains et les pieds à une chaise et exposés pendant des heures à un froid intense ou à une chaleur extrême.

Dans ses remarques liminaires, le procureur général adjoint israélien, Roy Schondorf, a déclaré qu'Israël était totalement engagé à respecter la Convention contre la torture "malgré les difficultés nombreuses, uniques et urgentes auxquelles il doit faire face dans sa lutte contre le terrorisme".
La délégation gouvernementale doit répondre au panel mercredi.

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