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November 19, 2016 2:29 PM
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Audio 21 mn: #GabrielGalice, politologue & économiste-il est toujours lucide,honnête,factuel #paix #géostratégie

Audio 21 mn: #GabrielGalice, politologue & économiste-il est toujours lucide,honnête,factuel #paix #géostratégie | Infos en français | Scoop.it

Audio 21 mn: #GabrielGalice, politologue & économiste-il est toujours lucide,honnête,factuel #paix #géostratégie

Le Brexit, l'élection de Donald Trump, la percée du Mouvement 5 étoiles en Italie, derrière chacun de ces évènements, on croit déceler un rejet de la classe dirigeante. Interview du politologue et économiste, Gabriel Galice, président du conseil de fondation de l'Institut international pour la paix de Genève.

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July 22, 2016 8:24 AM
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La réaction au #Brexit est la raison pour laquelle le Brexit est survenu, par #MattTaibbi - Rolling Stone

La réaction au #Brexit est la raison pour laquelle le Brexit est survenu, par #MattTaibbi - Rolling Stone | Infos en français | Scoop.it

brillante analyse de ce Brexit qui a voué aux gémonies la majorité des électeurs de Grande-Bretagne,  par un des journalistes US que je respecte le plus tant ses révélations et investigations sont nombreuses et de qualité sur la durée. 

Si seulement, des journalistes comme lui étaient plus nombreux, les opinions publiques ne se verraient pas obligées à chercher de l'information alternative , voire "complotiste"

Mais il faudrait aussi qu'on (gouvernements, propriétaires de médias et communicants ) les laisse travailler . .

 

La réaction au #Brexit est la raison pour laquelle le Brexit est survenu, par #MattTaibbi - Rolling Stone

 

Source : Rolling Stone, le 27/06/2016

Si vous croyez qu’il peut y avoir “trop de démocratie”, vous ne croyez probablement pas à la démocratie

Par Matt Taibbi, le 27 juin 2016

En 1934, à l’aube de la Terreur Staliniste, le grand écrivain russe Isaac Babel osait une boutade audacieuse lors de la conférence internationale des écrivains à Moscou :

“Tout nous est donné par le parti et le gouvernement. Un seul droit nous est refusé : celui d’écrire mal.”

Babel, cet ancien loyaliste soviétique qui fut finalement exécuté en tant qu’ennemi de l’état, semblait tenter de dire quelque chose de profond : la liberté de faire des erreurs est elle-même une composante essentielle de la liberté.

En règle générale, les gens n’aiment pas être préservés d’eux-mêmes. Et si vous pensez que priver les gens de leur droit de faire des erreurs est sensé, vous n’avez probablement aucun respect de leur droit de prendre une quelconque décision.

Ceci est pertinent au lendemain du référendum sur le Brexit, au cours duquel les citoyens britanniques ont voté de peu pour la sortie de l’Union Européenne.

Du fait que le vote a été perçu comme induit par les mêmes sentiments racistes que ceux qui alimentent la campagne de Donald Trump, une grande partie des commentateurs ont suggéré que la démocratie a fait erreur, et que le vote devrait peut-être être annulé pour le bien des britanniques.

Les réseaux sociaux se sont remplis de tels appels. “Est-ce que c’est moi, ou bien le #Brexit est une occasion pour laquelle le gouvernement devrait passer outre un référendum populaire ?”, écrivait un commentateur type.

Dans les articles d’opinion la même rengaine pouvait y être lue. Le professeur d’économie d’Harvard et champion d’échec Kenneth Rogoff a écrit un article pour le Boston Globe intitulé “L’échec démocratique de la Grande Bretagne” dans lequel il prétend que:

“Cela n’est pas la démocratie ; c’est une roulette russe pour républiques. Une décision aux conséquences gigantesques… a été prise sans peser le pour et le contre de manière adéquate.”

Rogoff continue ensuite en faisant quelque chose qui est maintenant devenu populaire chez les experts des grands médias : se référer aux leçons que l’on peut tirer de l’antiquité. Il y a plusieurs milliers d’années de cela, dit-il, des “gens très intelligents” nous avaient déjà prévenus des dangers d’autoriser les moins que rien à prendre des décisions.

“Depuis la nuit des temps,” écrit-il, “les philosophes ont essayé d’élaborer un système qui essaie d’équilibrer les forces d’un principe de majorité avec le besoin d’assurer que les classes savantes aient un poids prédominant au moment de prendre des décisions importantes.”

En se donnant apparemment le rôle d’un “savant” dans cet exercice, Rogoff continue :

“Selon certains… Athènes avait mis en place l’exemple historique le plus pur de démocratie,” écrit-il. “Mais malgré cela, au final, après de multiples décisions de guerre catastrophiques, les athéniens ont compris le besoin de donner plus de pouvoir à des institutions indépendantes.”

C’est exactement l’argument mis en avant par le fameux blogueur anglais Andrew Sullivan il y a quelques mois de cela dans une diatribe de 8000 mots contre Donald Trump, “Les démocraties s’effondrent lorsqu’elles deviennent trop démocratiques.”

Tout comme Rogoff, Sullivan considère que les sociétés trop démocratiques tombent dans des passions excessives, et ont besoin de ce rempart de Gens Très Intelligents pour s’assurer qu’elles ne fassent pas trop de bêtises.

“Les élites comptent dans une démocratie,” estime Sullivan, parce qu’elles constituent “l’ingrédient sans lequel une démocratie ne peut être sauvée d’elle-même.”

Je dirais plutôt que les électeurs sont l’ingrédient sans lequel les élites ne peuvent être sauvées d’elles-mêmes, mais Sullivan a l’opinion exactement inverse, et a Platon de son côté. Bien qu’une partie de son analyse semble être fondée sur une mauvaise lecture de l’histoire antique (voir ici pour une exploration amusante du sujet), il a raison à propos de Platon, la source d’un grand nombre de mèmes du genre “les anciens nous avaient prévenus au sujet de la démocratie.” Il a juste mis de côté la partie où Platon, au moins sur les sujets politiques, était un peu un connard.

Le grand philosophe méprisait la démocratie, croyant que c’était un système qui brouillait les nécessaires distinctions sociales, incitant les enfants, les esclaves et même les animaux à oublier leur place. Il croyait que c’était un système qui menait à un trop grand laisser-aller, dans lequel les gens “buvaient trop du vin fort de la liberté.”

Trop de permissivité, écrivait Platon (et que reprit Sullivan), mène à une populace gâtée qui deviendra un redoutable vengeur pour quiconque s’opposant à sa jouissance. Ces “moins que rien” dénonceront inévitablement comme oligarques n’importe quel groupe de dirigeants tentant d’imposer des règles fondamentales et raisonnables pour la société.

Il faudrait être un snob de première classe, complètement imbu de sa personne, pour tenter d’appliquer ces argum/..)

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July 9, 2016 1:45 PM
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Bruxelles reste inflexible envers l' #Espagne et le #Portugal malgré le #Brexit - 6 mn #étau #austérité #UE #europe

Bruxelles reste inflexible envers l' #Espagne et le #Portugal malgré le #Brexit - 6 mn #étau #austérité #UE #europe | Infos en français | Scoop.it

Bruxelles reste inflexible envers l' #Espagne et le #Portugal malgré le #Brexit - 6 mn #étau #austérité #UE #europe

La Commission européenne a lancé jeudi une procédure de sanctions à l'encontre de l'Espagne et du Portugal, qui n'ont pas respecté leurs engagements dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance pour leurs budgets 2015. Interview de Guillaume Duval, rédacteur en chef du mensuel français Alternatives économiques.

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July 1, 2016 3:33 PM
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#BonjourTristesse #60 27.06.16 #Manifs,  #Brexit, #Macron neries et Balkanique #Lafarge #Syrie #médias

#BonjourTristesse #60 27.06.16 #Manifs,  #Brexit, #Macron neries et Balkanique #Lafarge #Syrie #médias

Les dirigeants de Lafarge réussissent l'exploit de m'inspirer plus de dégoût que les paumés qui partent se faire caner en Syrie. Bel exploit

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June 25, 2016 12:00 PM
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#Brexit : « L’ #UnionEuropéenne actuelle est faite pr les ultrariches»- #Mélenchon - 15 mn #dogmes #UE #EU #Europe

#Brexit : « L’ #UnionEuropéenne actuelle est faite pr les ultrariches»- #Mélenchon - 15 mn #dogmes #UE #EU #Europe

Ajoutée le 24 juin 2016

Le vendredi 24 juin 2016, Jean-Luc Mélenchon parlait du vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’Union européenne ou (Brexit). Il a dénoncé le système européen actuel qui ne fonctionne que pour les ultrariches et a réaffirmé que 2017 serait une année clé pour trancher par un vote démocratique les questions européennes. Il a rappelé ses propositions et réaffirmé qu’en cas d’échec des négociations avec les autres États membres, il serait prêt à appliquer un plan B comprenant la sortie de la France de l’Union européenne par référendum.

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October 10, 2016 9:28 PM
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#Brexit : 1ers succèsVidéos #US sous faux drapeau - #Hongrie - L' #analyse de #FrançoisAsselineau - 60 mn

#Brexit : 1ers succèsVidéos #US sous faux drapeau - #Hongrie - L' #analyse de #FrançoisAsselineau - 60 mn

Ajoutée le 10 oct. 2016

François Asselineau analyse l'actualité récente au 4 octobre 2016.

00:09. Le Royaume-Uni retrouve des couleurs suite au vote pour le Brexit.
10:32. Les affaires RWM Italia et Latécoère.succèdent aux scandales des affaires Alstom et Famas.
23:24. Le Royaume-Uni est-il le modèle à suivre ? Retour sur le programme présidentiel d l'UPR.
32:50. Le référendum en Hongrie.
36:09. Les vidéos sous faux drapeau payées par le Pentagone.
44:57. La visite de John Kerry en Europe.
48:53. L'actualité de l'UPR; Université d'automne et présidentielle 2017.

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July 10, 2016 12:16 AM
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#BREXIT - Les #tabous volent en éclat - L' analyse de #FrançoisAsselineau 77 mn #BoufféeDAirFrais #Europe #UE #EU

#BREXIT - Les #tabous volent en éclat - L' analyse de #FrançoisAsselineau 77 mn #BoufféeDAirFrais #Europe #UE #EU

Ajoutée le 1 juil. 2016

François Asselineau analyse la campagne, les résultats et les conséquences du référendum sur le Brexit, au 27 Juin 2016.

00:09. Le déroulement de la campagne référendaire.
05:47. Le traitement médiatique de la campagne en France. Déferlement de haine à l'égard de 52% des britanniques.
15:14. L'Analyse des résultats.
23:21. L'attitude des partisans du maintien dans l'UE. Sondage et pétition bidons.
33:53. Le message de Peter Sutherland (Goldman Sachs)
36:22. Conséquences du référendum pour l'avenir proche.
52:57. Les conséquences en France: frénésie des médias déboussolés et article 50.
01:11:06. L'élection d'un nouveau président islandais euro-critique, et décision de la Suisse de retirer leur demande d'adhésion à l'UE.
01:12:06. Conclusion. Appel aux dons et aux adhésions.

www.upr.fr
www.facebook.com/upr.francoisasselineau

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July 5, 2016 11:09 PM
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#Brexit : le splendide isolement des élites - #UE #EU #Europe

#Brexit : le splendide isolement des élites - #UE #EU #Europe | Infos en français | Scoop.it

#Brexit : le splendide isolement des élites

Source : Le Figaro, Eléonore de Vulpillières, 28/06/2016

FIGAROVOX/ENTRETIEN – Les réactions de contestation du Brexit s’apparentent à la «révolte des élites» théorisée par Christopher Lasch, vivant dans leur isolement du reste du peuple, estime le professeur Jacques de Saint Victor.

Jacques de Saint Victor est historien du droit et professeur des Universités (Paris XIII/CNAM). Ses derniers ouvrages parus sont Via Appia (Les Equateurs, 2016) et BlasphèmeBrève histoire d’un crime imaginaire (Gallimard, prix du livre d’histoire du Sénat, 2016).

LE FIGARO. – A l’issue du référendum sur le Brexit, les partisans du camp du maintien ont réagi de diverses façons, allant de l’abattement à la combativité marquant leur attachement à l’Union européenne. Une pétition – comportant plusieurs centaines de fausses signatures – a atteint les 3 millions de signataires. Certains réclament l’indépendance de Londres membre de l’UE d’un Royaume-Uni hors UE. Comment analysez-vous ces réactions ?

Jacques de SAINT VICTOR. – On peut penser dans un premier temps qu’il s’agit juste d’une réaction de mauvais perdants ou de désespoir d’une partie de l’élite urbaine, souvent jeune, qui se sent trahie par les campagnes, les vieux et les gens modestes. Il y a dans ce rejet de la démocratie une sorte d’illustration de ce que le grand penseur anglais, Christopher Lasch, appelait la «révolte des élites» (par opposition à la «révolte des masses» d’Ortega y Gasset). Dans ce livre très visionnaire, publié en 1995, Lasch notait que ce sont aujourd’hui les élites, et non plus les masses, qui vivent dans un splendide isolement, satisfaites d’elles-mêmes, rejetant tout ce qui échappe à leur bien-être personnel, coupées des réalités du monde commun qui les entoure. C’est la solidarité des surclasses globales qui, de Londres à Singapour ou Paris, sont indifférentes au sort de leurs voisins locaux. Elles ont développé une sorte d’irresponsabilité et d’immaturité qui les prive de toute forme de «sensibilité pour les grands devoirs historiques», disait déjà Lasch. Lorsqu’elles sont confrontées à un retour brutal du réel, comme le résultat d’une consultation démocratique, elles n’hésitent pas à se déclarer contre la démocratie. Lasch soulignait d’ailleurs ce déclin du discours démocratique chez des «élites qui ne font que se parler à elles-mêmes».

Peut-on y voir la marque d’un refus du jeu démocratique? La «construction européenne» est-elle, pour certains, supérieure à l’expression de la volonté populaire ?

C’est vrai et c’est un élément, parmi d’autres, dans cette réaction anti-démocratique. L’Europe a échappé au

Dans certains cercles, on est pour l’UE ou on est pour l’UE. Un point c’est tout.

discours historique. C’est une sorte de nouvelle religion laïque qui n’est plus fondée sur un socle réel mais sur un système de croyance. Etre eurosceptique relève pour certains d’un crime de lèse-majesté. Cela échappe au débat démocratique. Dans certains cercles, on est pour l’UE ou on est pour l’UE. Un point c’est tout. «Bruxelles a toujours raison». Cet unanimisme antidémocratique est aux origines mêmes des dérives du processus. Dès 1992, on l’a oublié, mais les Danois avaient dans un premier temps voté contre Maastricht à 50,7% (alors que les sondages prévoyaient 59% de oui). Bruxelles leur rappela sèchement qu’un petit peuple ne pouvait pas se permettre d’entraver le «rêve» de tout un continent. On les traita à part et avec hauteur. Il faut relire les déclarations de certains grands dirigeants à l’époque qui se demandèrent si les Danois étaient vraiment dignes de la démocratie. Montrés du doigt, ils furent contraints de revoter en 1993 et, à 56% cette fois-ci, ils firent le choix de Maastricht. On peut s’interroger si les profondes traditions anglaises se laisseront prendre à une telle mascarade de second vote. C’est peu probable car, en outre, l’Europe de Bruxelles n’est plus aussi attrayante qu’en 1992. Quand on a vu la façon dont MM Juncker ou Schäuble s’adressaient à la Grèce, le visage de Bruxelles a changé, même pour de nombreux europhiles de la première heure.

Comment qualifier l’attitude des zadistes de Notre-Dame des Landes qui continuent leur combat au nom de la résistance, malgré la victoire du «oui» au référendum sur la construction de l’aéroport ?

Aujourd’hui, sous l’influence du modèle libéral anglo-saxon, c’est le triomphe des volontés particulières. Il n’est pas sûr que notre démocratie y gagne beaucoup en sérénité.

C’est la preuve que quelque chose de plus grave se dessine derrière ces refus du verdict des urnes, même si les valeurs juridiques de ces référendums ne sont pas toutes du même ordre. On peut, comme Alain Juppé, considérer que l’époque est trop tendue pour procéder à des consultations référendaires. C’est un point de vue. Nous payons le prix – sévère il est vrai – d’un hyper-individualisme et d’une vision contestable de la démocratie qui ne se conçoit plus que sous la forme du respect des droits des minorités. Par conséquent, quand une minorité s’estime bafouée par une consultation démocratique, elle a de plus en plus tendance à remettre celle-ci en cause. Pendant deux siècles, la démocratie était associée en France au rêve jacobin et unanimiste de la Volonté générale. Aujourd’hui, sous l’influence du modèle libéral anglo-saxon, c’est le triomphe des volontés particulières. Il n’est pas sûr que notre démocratie y gagne beaucoup en sérénité.

Sur la loi travail, entre l’usage contesté de l’article 49.3, inscrit dans la Constitution, la diffusion de multiples pétitions opposées au texte et les nombreuses manifestations, où se trouve la légitimité démocratique ?

Sur ce point, l’opposition à la loi travail, en dehors des dérives des casseurs, reste dans le jeu démocratique. Les opposants estiment qu’ils ont été pris par surprise par un gouvernement qui n’avait jamais évoqué dans son programme cette loi d’inspiration néolibérale (ou social-libérale, sur ce point il n’y a pas de différence), qui fait irruption en fin de mandat et dont l’efficacité n’a pas été bien expliquée. Il y a débats chez les spécialistes sur le lien entre créations d’emplois et transformation du contrat de travail. Comment être surpris qu’un tel projet écornant, selon les spécialistes, certains totems de la gauche fasse l’objet d’un refus radical des socialistes et des sociaux-démocrates qui rejettent l’évolution social-libérale de la présidence Hollande? Les opposants ont tort de considérer que l’usage du 49.3 est antidémocratique mais ils ont le droit de s’opposer à un projet par ailleurs imposé par Bruxelles. Les impérieuses injonctions de M. Juncker, déclarant que «la loi travail, c’est le minimum de ce qu’il faut faire», en sont la triste illustration. Il vaudrait mieux que les dirigeants de Bruxelles arrêtent de s’inviter dans les débats internes des peuples européens s’ils ne veulent pas que le Brexit fasse tâche d’huile.

Le pacte démocratique, qui semble sans cesse remis en cause, est-il devenu obsolète en Europe ?

C’est une question très grave et, heureusement, encore prématurée. Mais il est vrai qu’il y a là quelques signes avant-coureurs. Tout régime repose sur un postulat. On connaissait celui de la monarchie de droit divin. Le roi tirait son pouvoir de Dieu et parlait pour la nation. Quand en 1789, même les porte-paroles du parti aristocrate ne défendaient plus le droit divin, parlant de «faux principe», on pouvait se douter que les heures de ce régime étaient comptées. On connaît le postulat fondamental du régime démocratique. Rousseau nous l’a enseigné. C’est la Volonté générale qui s’exprime par l’équation: 50 + 1. On peut exiger des majorités qualifiées (comme les 2/3). Mais il faut le faire et le dire avant la consultation. Si on remet en cause ce postulat fondamental parce qu’un vote déplaît une partie de l’électorat, cela signifie qu’il existe désormais une partie des électeurs qui ne partagent plus la croyance dans la légitimité du pacte démocratique. Ce qui n’est guère rassurant pour l’avenir. Par quoi le remplacer? Au XVIIIe siècle, le despotisme éclairé avait une doctrine: «Tout pour le peuple, rien par le peuple», défendue notamment par ceux qu’on appelait les «économistes». Est-ce le rêve de ceux qui pétitionnent et rejettent les consultations qui ne leur conviennent pas ?

Source : Le Figaro, Eléonore de Vulpillières, 28/06/2016

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July 1, 2016 7:17 AM
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Prosélytisme journalistique, par #BrunoDonnet - France Inter #lucide #Brexit #Europe #journalisme #medias #France

Prosélytisme journalistique, par #BrunoDonnet - France Inter #lucide #Brexit #Europe #journalisme #medias #France | Infos en français | Scoop.it

Prosélytisme journalistique, par #BrunoDonnet - France Inter #lucide #Brexit #Europe #journalisme #medias #France

Le Brexit a servi de révélateur à un problème évident des médias en France : le prosélytisme. Si les gens qui fabriquent l’information sont majoritairement pro-européen, ce n’est pas forcément le cas de ceux qui les écoutent. Il est temps de questionner urgemment le principe de la représentativité dans les médias.

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June 24, 2016 11:57 AM
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#Brexit:  pas d'impact pour #EDF et son projet #nucléaire à Hinkley Point -AFP #BusinessIsBusiness #énergie #Europe

#Brexit:  pas d'impact pour #EDF et son projet #nucléaire à Hinkley Point -AFP #BusinessIsBusiness #énergie #Europe | Infos en français | Scoop.it

#Brexit:  pas d'impact pour #EDF et son projet #nucléaire à Hinkley Point -AFP #BusinessIsBusiness #énergie #Europe

Paris - Le Brexit n'a pas d'impact sur l'activité et la stratégie d'EDF au Royaume-Uni, notamment son projet de construire une nouvelle centrale nucléaire à Hinkley Point (Angleterre), a déclaré vendredi le PDG de l'électricien public français, Jean-Bernard Lévy.

Aujourd'hui, nous estimons que ce vote n'a pas d'impact sur notre stratégie, et notre stratégie (...) pour notre filiale britannique n'est pas modifiée, a assuré le dirigeant à des journalistes, avant de décoller pour Perpignan où il devait inaugurer un nouveau parc éolien d'EDF.

Notre stratégie d'entreprise n'est pas liée à l'appartenance politique de la Grande-Bretagne à l'Union européenne, donc nous n'avons pas de raison de changer cette politique, a-t-il ajouté.

EDF Energy, la filiale britannique d'EDF, dit produire environ un sixième de l'électricité du Royaume-Uni, par le biais de centrales nucléaires, thermiques ou éoliennes qui alimentent environ 5,5 millions de particuliers et d'entreprises. Elle emploie environ 15.000 personnes.

Jean-Bernard Lévy a notamment dit ne pas craindre une remise en cause de la construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point (sud-ouest de l'Angleterre), un gigantesque projet de 18 milliards de livres (environ 22 milliards d'euros au taux de change actuel) contesté par les syndicats français du groupe et pour lequel une décision finale d'investissement se fait attendre.

Je voudrais juste souligner que, dans les derniers jours, il est apparu clairement que les porte-parole du camp du Brexit sur les sujets d'énergie, en particulier Mme Andrea Leadsom - qui est la secrétaire d'État à l'Energie (...) -, à de nombreuses reprises et encore ces derniers jours, a pris position en faveur du maintien de la politique de décarbonation, du maintien du choix du nucléaire et du maintien du projet Hinkley Point. Donc, nous n'avons aujourd'hui pas de conséquences à tirer de ce vote, a insisté le PDG.

Le comité central d'entreprise d'EDF, qui doit se prononcer sur ce projet - avec une séance prévue le 4 juillet -, a engagé cette semaine des démarches pour saisir la justice afin d'obtenir des documents supplémentaires, estimant qu'il ne dispose pas de tous les éléments pour émettre valablement un avis. L'audience a été fixée au 22 septembre, ont indiqué vendredi à l'AFP deux sources proches du dossier.

Interrogé, EDF, qui a assuré mercredi avoir fourni une information complète au CCE, n'a pas souhaité commenter.

La décision finale d'EDF sur le projet Hinkley Point était initialement attendue début mai, après un précédent report.

M. Lévy s'est également voulu rassurant sur l'impact financier de la chute de la livre sterling sur les comptes d'EDF. Nous sommes un opérateur sur les marchés comme toute grande entreprise, et nous avons fait en sorte de ne pas prendre de position dite directionnelle. C'est-à-dire que nous sommes dans une situation de neutralité vis-à-vis des mouvements qui pourraient se produire sur les marchés, a-t-il dit.

Les économistes de marché pensent que la livre va baisser mais si la monnaie baisse, l'économie devient plus compétitive. Je pense que nous devons nous adapter à des situations économiques ou à des taux de change qui peuvent évoluer, a-t-il précisé.

mhc-mpa-sp/cb/gib

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

AREVA


(©AFP / 24 juin 2016 15h59)

 

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