L'actualité de la dématérialisation

l'API. Et là, on aura des flux semi-manuels, c’est-à-dire semi-automatiques

Le 15 octobre 2024, la DGFiP officialise un changement de cap. Le PPF est redéfini comme un élément technique de l’infrastructure, désormais désigné sous le nom de Concentrateur de Données (CDD).

Il n’est plus accessible directement aux entreprises, ni pour créer, ni pour envoyer, ni pour recevoir des factures. Son rôle est recentré sur deux missions précises :

Collecte des données fiscales : le PPF reçoit les données de facturation électronique (e-invoicing et e-reporting), transmises uniquement par les PDP agréées, et les transmet à l’administration fiscale.
Gestion de l’annuaire central : il maintient à jour l’annuaire qui associe chaque entreprise (via son SIREN/SIRET) à la PDP qu’elle utilise. Cet annuaire est essentiel pour garantir le bon acheminement des factures entre entreprises.
Pourquoi ce recentrage ?

Ce changement apporte plusieurs bénéfices concrets :

Une répartition des rôles plus claire entre acteurs publics et privés.
Moins de redondance entre outils publics et solutions de marché.
Une meilleure efficacité pour l’administration, qui se concentre sur le traitement et l’analyse des données.
Plus de flexibilité pour les entreprises, qui peuvent s’appuyer sur des plateformes adaptées à leur environnement logiciel (ERP, facturation, comptabilité...).

La réforme du e-invoicing est une réforme majeure des prochaines années. Elle nécessitera pour la plupart des entreprises une stratégie de transformation globale avec des objectifs, des échéanciers et des indicateurs de réussite clairs. L'intégration des systèmes d'information de l'entreprise avec celui de l'Administration Fiscale devra être fluide et sans couture. Il ne faudra pas non plus oublier l'humain et dédier un axe sur la conduite de changement. Jamais une réforme n'aura eu autant d'impact sur les processus d'une entreprise et sur le métier de DAF, découvrez pourquoi.

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