Un séminaire sur les enjeux de la mobilité douce, et particulièrement sur l’état des lieux de l’usage du vélo au Maroc au printemps 2014, a eu lieu dernièrement à Kénitra, avec la participation de présidents de conseils et élus de plusieurs villes marocaines, de représentants de la société civile et de participants européens et africains.
Si l’action des pouvoirs publics s’est concentrée, en particulier, sur le développement d’une offre de transports publics (Tram à Casablanca et Rabat ; BHNS à Agadir), en revanche, les mobilités douces (marche à pied et vélo) «restent les parents pauvres des politiques publiques qui ne prennent pas assez en compte l’importance de la marche à pied (65% de la mobilité quotidienne) ou les avantages du vélo comme mode de déplacement accessible, non subventionné par la Caisse de compensation, performant, économe en ressources et non polluant».
La rencontre a été largement ouverte sur les expériences européennes qui présentent des différences physiques tant sur les formes urbaines ou des conditions climatiques, expliquent les organisateurs. Elles seront associées à la réflexion sur des questions précises, comme la nécessité d’un cadre juridique et d’une stratégie nationale du vélo, l’importance de l’urbanisme et des règles d’aménagement pour favoriser son développement, le rôle du vélo dans le périurbain, ou la contribution du vélo au développement touristique.
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