Face aux controverses sociales autour des risques chimiques pour la santé et pour l’environnement, de nouvelles pratiques de recherche et développement émergent sous des appellations diverses, comme « chimie durable », « chimie verte » ou « chimie écologique ». Alors qu’un certain nombre d’ouvrages techniques décrivent les principes et des applications de cette nouvelle façon de « faire de la chimie », la littérature néglige ses composantes sociales, politiques, économiques et même (éco-)toxicologiques, qui sont pourtant essentielles dans ce processus d’innovation. Coordonné par Laura Maxim, l'ouvrage inclut une contribution de Richard-Emmanuel Eastes.