La première recherche s’intéressant à l'effet de l'isolation des logements révèle que la baisse de la consommation d’énergie par ménage est faible. En Grande-Bretagne, les économies d'énergie disparaissent entre deux et quatre ans après une rénovation. Explications.
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Via Build Green
Cette étude anglaise sur l'isolation des passoires thermique ne fait que confirmer ce que de nombreuses études ont révélés en France ces dernières années.
Et dans ce cas :
- on parle ici de travaux partiels d'isolation, et non de rénovation énergétique globale (et encore moins de confort thermique)
- l'impact de l'isolation est négligeable sur la facture d'énergie au gaz/fioul, avec l'augmentation des prix qu'on connaît aujourd'hui
- les anglais sont les champions du monde de l'extension (20% des logements ont une véranda). Or, ces extensions sont des risques potentiels de pertes d'énergie
- la propension naturelle à augmenter le niveau de chauffage quand on a plus d'isolation, efface les gains sur la consommation
- la consommation croissante (et démentielle) de biens de consommations élect(ron)iques n'arrange pas le problème
Conclusion. La rénovation énergétique d'un habitat nécessite une vision plus globale du bâti, avec un diagnostic réalisé par des experts (et pas seulement que de la thermie). Toute rénovation devrait s'accompagner d'un objectif de sobriété (et pas seulement énergétique) pour le foyer. Par exemple, investir dans l'autonomie énergétique engage à beaucoup plus de sobriété !