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December 25, 2013 8:44 AM
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Denis Kambouchner : Le style de Descartes
Ed. Manucius - Octobre 2013 Grand philosophe, grand mathématicien, Descartes a-t-il été aussi un grand écrivain ? La question est classique. A l'évidence, il existe un style cartésien, dont le Discours de la Méthode offre une sorte de bouquet, avec ses longues phrases à la construction puissante et aux savantes modulations. Ce style résulte d'une éducation littéraire que Descartes n'a en vérité jamais répudiée. De quoi cette éducation a-t-elle été faite? Quelle relation le philosophe entretient-il avec le langage? Comment passe-t-il du latin, " langue de ses précepteurs ", au français, " langue de son pays "? De quel travail de la pensée la phrase cartésienne est-elle le théâtre ? Ces questions n'ont rien de subsidiaire. Se pencher sur le style de Descartes, c'est s'engager dans un voyage à travers ses textes. Des notes de jeunesse jusqu'aux dernières lettres, on y rencontrera des paysages presque ignorés, où s'incarne, au plus loin des simplifications scolaires, une pensée d'une audace restée inouïe. http://manucius.blog2b.net
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March 10, 2013 5:01 PM
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Jean-Claude Milner : Le sage trompeur. Libres raisonnements sur Spinoza et les Juifs
Spinoza sait qu’une question inquiète l’Europe de son temps : comment les Juifs sont-ils encore possibles ? Publiant, en 1670, le Traité théologico-politique, il met à profit l’occasion pour proposer sa réponse, sous la forme d’un court manifeste, inséré à la fin d’un chapitre. Les premiers mots situent l’enjeu : « Aujourd’hui les Juifs ». L’aujourd’hui de Spinoza est devenu un passé. Mais la question demeure. Elle inquiète plus que jamais et bien au-delà de l’Europe. À en croire certains, il y va de la paix et de la guerre pour tous. Aussi est-il opportun de comprendre ce que dit Spinoza. Car ses propos sont obscurs. À dessein. Spinoza veut qu’on soit déconcerté, afin qu’on cherche ce qu’il veut vraiment signifier. Il écrit ainsi parce qu’il est persuadé d’avoir à tenir des propos offensants. Offensants pour les Juifs, qu’il connaît bien puisqu’il est né parmi eux, mais surtout offensants pour les honnêtes gens. Quand la vérité blesse au point qu’elle ne puisse se dire, le seul moyen pour celui qui ne veut pas se taire, c’est de passer par la fausseté. Le manifeste de Spinoza est un tissu de contrevérités. Elles sont destinées à éveiller l’attention. En les relevant et en les rectifiant une à une, le lecteur découvrira ce que doit être, selon Spinoza, la politique à mener à l’égard des Juifs. Il identifiera les événements et les raisons qui éclairent les choix de 1670. Il mesurera à quel point ces choix anciens déterminent notre présent et notre avenir. Au cours de mon enquête, j’ai décidé de me taire sur mes propres sentiments. J’admets qu’on puisse être choqué par ce que j’ai mis au jour.
Verdier, mars 2013
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December 30, 2012 4:28 PM
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René DESCARTES : Etude du bon sens - La recherche de la vérité et autres récits de jeunesse (1616-1631)
Il s’agit d’une édition de fragments (titres et extraits de traités entrepris ou simplement projetés) et de commencements d’œuvres de Descartes qui nous sont parvenus par des sources variées mais parfaitement fiables, et dont Descartes lui-même a fait mention à un moment ou à un autre dans sa Correspondance ou dans le Discours de la méthode, mais qui n’ont jamais été pris en considération pour eux-mêmes. Nous avons réuni ces textes, nous les avons traduits quand ils étaient en latin ou en néerlandais – tout en plaçant les originaux en regard –, présentés, datés et annotés historiquement et philosophiquement. Nous insistons sur la Licence en droit (placard découvert en 1987), l’Étude du bon sens, dont nous restituons l’objet et l’ensemble des fragments non identifiés jusqu’ici, et La recherche de la vérité, pour la première fois traduite en français à partir de sa version néerlandaise et datée de façon sûre. Ces textes ainsi réunis et datés présentent pour la première fois un Descartes inédit, travaillant en philosophe, et non seulement en savant, dans les deux décennies qui précèdent le Discours de la méthode. - PUF - Janvier 2012
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November 1, 2013 3:07 PM
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Myriam Morvan : Descartes, Pascal, Spinoza et la question de l'effacement tragique
L'Harmattan, octobre 2013 --- Le tragique n'est pas uniquement à l'Âge classique une catégorie théâtrale ; il est également un concept philosophique, et si pour des auteurs comme Corneille ou Racine, il est une donnée littéraire reçue de l'Antiquité, il est chez des philosophes comme Descartes, Pascal ou Spinoza, un concept à construire ou à élaborer.ŠCette relation idéale entre hommes de théâtre et philosophes a un enjeu important : quelles solutions apporter au tragique ?
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March 10, 2013 4:49 PM
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Olivier Dubouclez, Descartes et la voie de l'analyse
On a pris l’habitude de voir en l’analyse un instrument logique de décomposition et de clarification des concepts, confirmant du même coup l’évaluation critique qu’en a donnée Kant : l’analyse est un procédé stérile qui ne contribue en rien à l’expansion et au renouvellement des connaissances. Soulignant la cohérence de ses emplois historiques, le présent ouvrage cherche au contraire à rétablir l’analyse en sa fonction inventive : de l’Antiquité au XVIIe siècle, la méthode analytique constitue, en effet, une solution aux insuffisances de la déduction logique s’appuyant sur la construction et le déchiffrement des figures, elle offre une voie à la fois détournée et probante pour la résolution des problèmes. Descartes est l’héritier de cette tradition, mais il est aussi, à maints égards, l’artisan de la conception moderne de l’analyse dont il a fait la voie privilégiée de la connaissance de soi dans les Méditations métaphysiques. Accomplissement heuristique de « l’ordre des raisons » mais aussi aventure temporelle inscrite dans la durée féconde de la méditation, l’analyse se révèle alors l’instrument d’une raison radicalement inventive.
PUF, janvier 2013
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November 30, 2012 1:41 AM
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Novembre 2012 - Stock - 20 € - Cet ouvrage analyse la dimension thérapeutique qui sous-tend l'ensemble de la Correspondance entre Descartes et la princesse Elisabeth, fille aînée du roi déchu Frédéric V de Bohême. Sur fond d'exil aux Pays-Bas, l'un pour se libérer de tout carcan social, l'autre à cause de la guerre de Trente Ans, Descartes et Elisabeth cherchent ensemble quelles réactions avoir face aux événements traumatiques de l'existence et comment se les approprier en tant que sujets. Descartes met en pratique sa théorie du «contentement», et dévoile à la princesse les secrets de son équilibre physique et psychique. Quant à Elisabeth, c'est une femme d'un grand courage. Sa sensibilité la pousse à une exigence intellectuelle accrue ; la princesse philosophe rencontre Descartes et lui demande de l'aider à guérir. Descartes lui permet de davantage accéder à elle-même, explicitant dans ses lettres non plus la notion de dualisme mais celle d'union de l'âme avec le corps. Par leur honnêteté intellectuelle et le lien transférentiel qui s'établit, ils nous donnent accès à certains mécanismes des passions et abordent la complexité des liens intersubjectifs. Elisabeth va conduire Descartes à élaborer sa théorie des passions en prenant appui sur le vécu, montrant dans quel registre penser le «vrai homme»; leur union épistolaire donnera naissance au traité des Passions de l'âme.
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