Wild-Touch.org. « Portrait de plantes, Barteria fistulosa , l'arbre jaloux - Francis Hallé »
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Bourdoncle's comment,
March 27, 2014 3:25 PM
Merci pour ces commentaires et récits.
Christian Allié's comment,
March 28, 2014 4:24 AM
Akéma (merci à vous tous)...........!
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Christian Allié's comment,
November 29, 2013 6:14 AM
Je ne connaissais pas, très intéressantes infos, Akéwa (merci) !
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........."""""""""""""""""""""..........
..... Il me semble les reconnaitre ......... Végétal et insectes.....
Inoubliable rencontre:
Page 352 " La parole de l'arbre"
www.christianallie.com
http://mietondawe.free.fr/
http://bft.cirad.fr/pdf/annonces314.pdf
........"" Dans cette ambiance, j’ai fait connaissance avec un petit arbre aux feuilles gaufrées étonnamment longues et larges par rapport au petit diamètre d’un tronc au bois de texture friable, une sorte de coton compacté à grosses fibres serrées. Les hommes ouvraient un layon au milieu d’une zone ensoleillée de brousse plantation fermée par un tissu épais de lianes, d’arbustes et de hautes herbes coupantes. Ils avançaient lentement et s’échinaient en râlant, en attendant l’ouverture du passage je m’appuyais contre un petit arbre à la silhouette de parasol, m’y tenant d’une main je profitais de l’ombre offerte par ses grandes feuilles en regardant alentour pour passer le temps. J’eus tout à coup l’impression que ma main et mon avant bras étaient aspergés de brandons enflammés.
Des fourmis noires d’environ deux centimètres de long venant de sous l’écorce piquaient avec enthousiasme et vigueur ce qui osait bousculer leur habitation. Leurs têtes aplaties étaient énormes, disproportionnées par rapport à l’ensemble du corps. Des machines à mordre munies d’un dard à peine moins long que celui d’une guêpe au milieu d’une paire de puissants crochets. La douleur était terrible, j’avais l’impression qu’une multitude de tisons embrasés me perçaient le bras, j’avais beau secouer ma main et mon bras avec vigueur elles ne décrochaient pas. Les crochets plantés dans ma peau maintenaient le dard qui injectait le poison incandescent, le seul moyen d’arrêter la torture était de les écraser et pourtant même mortes il me semblait qu’elles continuaient de m’instiller leur venin brûlant.
Les hommes vinrent en renfort en m’entendant crier et me voyant gesticuler bizarrement en train de me frapper les mains et les bras. Reconnaissant l’arbre ils surent immédiatement à quel genre de démon j’avais affaire. Migoumina !
Si j’ai oublié le nom du végétal, celui de l’insecte par contre, est gravé dans ma mémoire en lettres de feu. S’ils partageaient ma douleur je voyais bien à leurs yeux rieurs que cette rencontre avec Migoumina avait pour eux quelque chose de drôle.
Luc et Pierre me conseillèrent de faire couler mon urine sur mon bras pour « chasser le mauvais feu là » Comme il est suggéré de le faire en bord de mer pour calmer les brûlures provoquées par certaines méduses. Je m’éloignai un peu pour chasser le feu comme ils me l’avaient dit mais je les entendais rigoler. Comme je revenais vers eux les rires devinrent plus discrets, ils savaient ce que j’endurais et n’osaient pas montrer ou dire ce qui les amusait à ce point, le blanc souffrait et il pourrait se fâcher. ..............