BONHEUR, conscience et guerre, les leçons de philo de "Game of Thrones" | Le BONHEUR comme indice d'épanouissement social et économique. | Scoop.it
1. Le bonheur

Dans la série Game of Thrones, la reine Cersei Lannister semble haïr tout le monde sauf sa famille. Comment expliquez-vous tant de haine chez un personnage qui a tout pour être heureux?

Il faut commencer par définir le bonheur. Il existe deux conceptions différentes. L'une est matérialiste. Vous êtes heureux si vous êtes riche, si vous avez du pouvoir et des amants. L'autre est plus profonde, plus spirituelle. Elle défend l'idée selon laquelle le bonheur est atteint par l'intégrité et des relations humaines pleines et sincères. 


Une personne immorale comme la reine peut donc être heureuse...


Cela dépend de votre définition du bonheur: matérialiste ou spirituelle? Dans Game of Thrones, ces deux extrêmes sont représentés par Eddard Stark et Cersei Lannister. Cersei a tout mais veut toujours plus. Ses relations avec ses proches sont marquées par le mensonge. Eddard a une vie dense, pleine, heureuse. Il a des relations honnêtes avec sa femme, ses enfants. Bien que sa vie soit plus courte que celle de Cersei, elle semble avoir été plus harmonieuse, apaisée. La fin seule est tragique. Il perd la tête à cause de ses principes et parce qu'il n'est pas très bon pour jouer le "game of thrones" (le jeu des trônes, ndlr). 

Il semble que pour un bonheur durable, de la personnalité et un peu de chance, en fonction des circonstances, soient nécessaires.




Via René Z.