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Jacques Le Bris
September 16, 2014 4:32 AM
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Philippe Douste-Blazy, ici aux côtés de Jean-Luc Moudenc, a annoncé le lancement d'une levée de fonds pour permettre le développement de la Fondation Toulouse Cancer Santé La Fondation InnabioSanté, présidée par Philippe Douste-Blazy et rebaptisée Fondation Toulouse Cancer Santé, a lancé une levée de fonds dans le but de réunir 20 M€ en 5 ans. L'objectif de cette opération est de soutenir le développement du centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT) et de renforcer l'attractivité de l'Oncopole.
Recapitaliser avant tout. C’est l’objectif que la Fondation InnabioSanté, rebaptisée Fondation Toulouse Cancer Santé, s’est donné pour les 5 ans à venir. L’établissement, en partenariat avec l’Inserm, le CNRS et l’université de Toulouse Paul Sabatier, veut devenir un campus "respecté en Europe et dans le monde", comment l’a souligné le président de la fondation Philippe Douste-Blazy. "Une équipe de chercheurs coute environ 1,5 M€ par an, une recapitalisation est fondamentale", a-t-il affirmé. Afin d’atteindre l’objectif de 20 M€ d'ici 5 ans, la fondation fait appel à tout le tissu économique toulousain. Une levée de fonds à l’américaine Lors du lancement de la recapitalisation, qui s’est déroulé ce matin à l’Oncopole, Christophe Cazaux, directeur de la Fondation Toulouse Cancer Santé, est revenu sur le système mis en place pour la levée de fonds. Quinze premiers donateurs, parmi lesquels "Vinci, Thales et BNP Paribas", se sont déjà engagés. Ils seront également les ambassadeurs auprès d’autres chefs d’entreprise afin de mettre en place un "effet boule de neige", comme l’a défini Christophe Cazaux, qui rêve d’une fondation "à l’américaine". "La fondation a démarré avec 21,5 M€ en 2005. Maintenant, le but est de recapitaliser à cette hauteur afin de soutenir nos projets", a précisé le directeur. La Fondation a pour mission d’attirer les talents du secteur médical et de la recherche, mais vise également le développement industriel des médicaments grâce au soutien apporté aux start-up issues des laboratoires de l’Oncopole (lire notre interview). Un diner est prévu le 3 octobre afin d'accueillir les premiers ambassadeurs sur le site de l'Oncopole. Marie-France Baylet, présidente de la Fondation La Dépêche, Hubert Chevallier, directeur de BNP Paribas Midi-Pyrénées, Olivier Sadran, président de Newrest et Jean-Paul Viguier, architecte urbaniste du site de l'Oncopole, sont les premiers ambassadeurs de cette initiative. Cependant, les chefs d’entreprises ne sont pas les seuls à être concernés. "Nous faisons appel à toute la collectivité, à tous ceux qui souhaitent soutenir notre démarche", précise Christophe Cazaux. Le directeur a également annoncé que la fondation sera partenaire du marathon de Toulouse. Objectif emploi La recherche scientifique et médicale étant le premier objectif de la Fondation, l’enjeu de l’emploi s’inscrit également dans la feuille de route de Toulouse Cancer Santé. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui était présent lors du lancement de la levée de fonds, a souligné l’importance de la diversification de l’économie toulousaine. "La volonté de la métropole est de bâtir un vaisseau amiral de l’économie de la santé afin de créer de la richesse et de l’emploi", a affirmé le maire. Un avis partagé par le président de la fondation Philippe Douste-Blazy. "L’aéronautique est un pilier fondamental de l’économie locale, mais nous pouvons créer de l’emploi dans d’autres secteurs, notamment grâce au croisement des disciplines de la biotechnologie et de la nanotechnologie", a-t-il affirmé. D’ailleurs, le souhait de Christophe Cazaux est également que Toulouse puisse être fière de sa filière médicale comme du secteur aérospatial. Une possible collaboration avec Sanofi compte parmi les projets prioritaires soutenus par la Métropole. "Même si la société a fait d’autres choix stratégiques, je crois que ce site peut les intéresser et la fondation est une porte d’entrée", a déclaré le maire qui a annoncé que des négociations sont en cours avec la société pharmaceutique. Simona Pizzuti
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Jacques Le Bris
September 11, 2014 5:20 AM
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Laurent Chateau vient de fonder Tao&Organisation, une entreprise toulousaine de conseil en organisation qui propose un mode d'emploi inédit pour améliorer la performance de l'entreprise. Chaque outil puise son origine dans la sagesse traditionnelle chinoise. Rencontre. Mi-sage, mi-business man. Et pourquoi pas ? Laurent Chateau a pratiqué le monde économique de l’entreprise pendant 25 ans, à des fonctions de direction et de consultant. Et en parallèle le monde énergétique des arts martiaux qui l’ont initié à la sagesse chinoise. Aujourd’hui il construit un pont entre ces mondes cloisonnés, en formant des formateurs aux outils de la Tao-entreprise qu’il présente dans son ouvrage : la Tao-entreprise. Le Tao-dirigeant, la Tao-entreprise, qui sont ces nouveaux ovnis ? Laurent Chateau : Nous sommes dans des sociétés souffrantes, et je suis tenté de dire, « stagnantes ». L’individu souffre, les organisations souffrent et la société souffre (chômage etc). La question est : comment soigner chacun en s’inspirant de la tradition chinoise ? Une tao-entreprise est une entreprise qui prend sa part du monde. Elle n’a pas envie de réussir toute seule mais d’amener avec elle une partie de la société. Elle voudra faire le bonheur de ses salariés et dirigeants, mais aussi obtenir la satisfaction de ses clients, actionnaires et fournisseurs. Elle n’engagera pas de relation hostile aux concurrents. Nous sommes dans une vision holistique qui, en plus, respecte le monde vivant dans l’espace (la planète) et dans le temps (les générations futures). Peut-on dire que la mise en oeuvre du développement durable dans l’entreprise est la version occidentale de la sagesse taoïste ? Le développement durable est un concept vieillissant qui ne fait plus briller les yeux. Il est difficile d’identifier les entreprises qui sont vraiment dans une démarche propre par rapport à la démarche de greenwashing. Ce qui manque dans le développement durable, c’est le sens. On fait souvent du développement durable parce qu’il faut en faire. C’est un projet souvent dilué parmi d’autres priorités alors que, fondamentalement, cela devrait être la colonne vertébrale de l’organisation. Ce qu’apporte la sagesse chinoise, c’est ça : la recherche de l’harmonie au niveau des hommes, mais aussi du fonctionnement de la structure, et dans la relation qu’elle entretient avec ses fournisseurs, l’environnement et aussi la société civile. Alors l’entreprise devient une part du Tout, elle devient un acteur de la construction d’un monde harmonieux. Quels sont les modèles occidentaux qui se rapprochent de la Tao-entreprise ? J’ai passé en revue la plupart des théories managériales du moment et j’ai regardé sur les 18 touches de la tradition taoïste, combien de touches sont activées. Au mieux on a 5 touches activées. Ces démarches sont tout ce qui est lean management (RSE ), le management par la bienveillance, les modèles sociocratiques (intelligence collective) et les entreprises libérées (modèle coopératif). Smart-Tao, Tao-Projet, Business-Sens, vous proposez de nouveaux outils aux managers dans une approche holistique, sont-ils prêts à aller dans ce sens ? Si chaque auteur devait se préoccuper de la façon dont son art va être reçu du public je pense que l’art n’aurait pas évolué. L’idée est de raisonner en terme d’utilité et de sens. Les entreprises qui gagnent comme Google ou Facebook sont celles qui proposent à chacun des salariés un projet qui donne envie, qui est constructeur de sens à l’échelle de l’entreprise, de la planète et de son échelle individuelle. On peut être d’accord ou pas avec les modèles de société proposés, mais si autant de personnes veulent travailler au sein de Google, c’est aussi parce que Google propose à ses salariés que 20% de leur temps soit consacré à un projet qui soit utile au monde. Ces entreprises sont des fabricants de sens. Et aujourd’hui c’est d’autant plus important que le politique est déconsidéré. Quel accueil recevez-vous en Midi-Pyrénées ? Je démarre mais je suis déjà sollicité par des entreprises, plutôt des grandes. Certaines me disent « je dois répondre à un appel d’offres public et je veux me différencier, dites-moi ce que vous pouvez m’apporter avec votre »performance globale dans l’harmonie« , qui soit susceptible d’attirer l’attention des élus auxquels je m’adresse ». C’est intéressant car l’entreprise devient alors acteur du changement et facteur d’influence du décideur politique. Propos recueillis par Aurélie de Varax Sur la photo : Laurent Chateau. Un pont entre performance et harmonie. Photo Hélène Ressayres. Quelques chiffres pour comprendre les enjeux (Source : Tao&Organisation) - 1 salarié sur 3 seulement se rend avec plaisir au travail.
- 1 salarié français sur 2 ne trouve plus de sens d’aller travailler alors que plus de 80% pensent que le travail est une des clés de l’identité personnelle.
- 20% seulement des salariés américains voient un lien entre leur action et les objectifs poursuivis par leur employeur.
- 40% des salariés se déclarent stressés et tendus mais 60% en présentent les symptômes. 70% des cadres.
- Selon l’OMS, les états dépressifs et autres burn-outs représenteront dans le monde, la première cause d’absentéisme professionnel en 2020 devant les accidents du travail.
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Jacques Le Bris
September 9, 2014 3:02 AM
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Les collectivités rassemblées ce lundi 8 septembre pour présenter la dixième édition de la convention Aeromart. La convention d'affaires Aeromart, donne rendez-vous aux grands acteurs mondiaux des industries aéronautiques et spatiales du 2 au 4 décembre, à Toulouse. Plus de 1200 entreprises sont attendues. 1200 entreprises, dont 800 étrangères représentant pas moins de quarante-deux pays se donneront rendez-vous du 2 au 4 décembre, à l’occasion d’Aeromart, grande convention internationale d’affaires des industries aéronautiques et spatiales. Ce lundi 8 septembre, à quatre mois de l’évènement, l’agence régionale Midi-Pyrénées Expansion et la chambre de commerce et d’industrie de Toulouse, coorganisateurs, ont présenté ce rendez-vous qui s’est imposé depuis 1996 comme un évènement incontournable entre les constructeurs, les équipementiers et l’ensemble des sous-traitants ou fournisseurs de services aéronautiques au niveau international. Ainsi, cette dixième édition s’organise une nouvelle fois dans la Ville rose, épicentre d’une filière qui pèse 130.000 emplois et 1600 entreprises. « Il s’agit d’une double reconnaissance mondiale, celle d’une initiative née à Toulouse, celle d’une activité régionale qui rayonne dans le monde », note Martin Malvy, président du conseil régional. Ces quatre jours rassemblent ainsi le « top 8 des avionneurs, comme Airbus, Boeing, le Brésilien Embraer ou encore ATR, et le top 4 des motoristes. Il ne manque personne », souligne Stéphane Castet, le patron d’ABE, gestionnaire de la commercialisation de cette convention. En effet, Aeromart n’est pas un salon vitrine comme peut l’être Le Bourget. C’est une plateforme qui rassemble l’ensemble des participants de la filière afin de concrétiser des contrats professionnels : se faire connaître d’un grand donneur d’ordre ou encore montrer ses savoir-faire voire prendre des commandes. Parmi les nouveautés de cette nouvelle édition, un village « usine aéronautique du futur » met en avant les innovations de demain pour la construction d’avions verts, et donc moins polluants, et connectés. Ce lieu d’échanges prévoit également un espace dédié à l’emploi et à la formation. A.S.
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Jacques Le Bris
September 5, 2014 3:18 AM
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Christian Constant et Yannick Delpech à gauche ; Michel Sarran et Thomas Fantini à droite.
L’accent toulousain et la gastronomie du sud-ouest vont résonner un peu plus encore dans les postes de télévision. Ce mercredi 3 septembre, M6 a annoncé que Michel Sarran allait intégrer le jury de l’émission vedette Top Chef. « La chaîne m’a contacté en juillet pour passer les castings », explique le chef doublement étoilé, que l’on a aussi pu voir invité de Cuisine Sauvage, cet été sur France 5. « Au départ, je n’étais pas très chaud mais c’est une nouvelle aventure. La télé, on est tous contre mais on la regarde tous. C’est un fait de société auquel on ne peut pas échapper ». A compter du mois d’octobre - pour une diffusion début 2015 -, Michel Sarran devra donc jongler avec son emploi du temps. « Cela demande une organisation mais c’est un choix mûrement réfléchi. Et je sais que je peux compter sur mes équipes en mon absence. Ils gèrent déjà très bien l’établissement quand je suis mobilisé sur mes autres activités ». Outre son restaurant éponyme, le chef est en effet consultant pour le groupe de restauration collective Elior, ou encore responsable de plusieurs salles à manger VIP, dont celles d’Airbus et de la Fédération nationale des travaux publics. Yannick Delpech sur TF1 … Michel Sarran ne sera pas le seul double-étoilé toulousain du petit écran. Yannick Delpech, que l’on avait déjà pu apercevoir sur TF1 en tant qu’invité de Masterchef, a été sélectionné par la première chaîne en tant que tête d’affiche d’une nouvelle émission culinaire, aux côtés du journaliste Laurent Mariotte. « C’est un concept inspiré d’une émission de la BBC. Il s’agit d’un combat des régions entre une trentaine de chefs professionnels qui réinterprètent les recettes de leur territoire. Le lauréat préparera le dîner de gala pour les 150 ans de la Croix-Rouge, au Grand palais à Paris », explique le chef, à la tête du restaurant L’Amphitryon à Colomiers et de la pâtisserie Sandyan en centre-ville. « C’est une nouvelle expérience », poursuit Yannick Delpech, qui laisse la porte ouverte à une deuxième saison. « On m’a quand même proposé de tenir à bout de bras une émission quotidienne diffusée pendant six semaines… J’avais des réticences sur l’image renvoyée mais je suis content des premières images que j’ai pu voir. » … Thomas Fantini sur France 2 Enfin, la Ville rose sera également représentée par Thomas Fantini. Mais dans un rôle quelque peu différent. Le restaurateur, à la tête de La Pergola et du groupe La Compagnie des Pergos, animera une chronique mêlant rugby et gastronomie dans l’émission Rencontre à XV sur France 2. « Nous nous situons un peu dans l’esprit d’une troisième mi-temps », explique-t-il. « A raison d’un tournage par mois, nous nous rendons dans les villes représentées en Top 14 pour y découvrir les bonnes tables, les produits et les producteurs en compagnie d’invités. » Testée avant l’été à Toulouse puis Paris, cette chronique poursuivra son chemin à Toulon en octobre, puis à Bordeaux. « C’est une chance pour moi de mêler mes deux grandes passions que sont la cuisine et le rugby », se réjouit Thomas Fantini, qui pourra du même coup bénéficier d’une exposition médiatique intéressante à l’heure d’ouvrir sa nouvelle brasserie à Paris. « Une bonne chose pour la région » Les trois Toulousains viennent ainsi compléter un casting gastronomique résolument orienté vers le sud-ouest, puisque l’on peut y ajouter le Béarnais Yves Camdeborde, la Landaise Hélène Darroze, ou encore le Basque Philippe Etchebest. Un choix que Thomas Fantini tente d’expliquer : « Je pense que le sud-ouest, son accent et son côté chaleureux plaisent bien à la télé ». « Est-ce volontaire ? Je ne sais pas. Mais c’est une bonne chose pour cette région qui a régulièrement souffert d’un manque d’intérêt », souligne de son côté Michel Sarran. Même son de cloche du côté de Christian Constant. « Il ne faut pas faire preuve de chauvinisme, il y a de bons cuisiniers dans toutes les régions. Mais la télé peut amener du monde et booster une ville », assure le chef étoilé, patron de trois restaurants à Paris et de la brasserie toulousaine Le Bibent depuis 2011. Christian Constant prend du recul… pour ouvrir un restaurant près de Montauban En revanche, le Montalbanais d’origine ne figurera pas au casting régulier des émissions culinaires. Il a préféré marquer une pause après « cinq années merveilleuses ». « Mais il n’est pas impossible qu’on me revoit », lance, avec sa gouaille inimitable, celui qui ouvrira sa cinquième affaire en novembre. Toujours plus près de ses racines. A Montech précisément, dans le Tarn-et-Garonne, où il vient d’acquérir La Maison de l’Éclusier. Un restaurant qu’il lorgnait depuis de longs mois et dans lequel il investit « au minimum 300.000 euros » pour y proposer « une cuisine de bistrot, régionale, simple et abordable ». D’une capacité de 120 à 150 places, cette nouvelle table sera confiée au chef Christophe Marque, qui dirigeait les cuisines du Bibent depuis sa réouverture. D’où le nouveau nom de l’établissement : La Cuisine de Marque C Constant. Du côté de la brasserie toulousaine, c’est le second Alexandre Bourany qui est promu au poste de chef. Thomas Gourdin
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Jacques Le Bris
August 26, 2014 4:21 AM
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Giovanni Varotto, cogérant et responsable du restaurant Ferme et Gourmande, Anh-Van Nguyen, responsable de l’épicerie, et Muriel Porry, cogérante de Ferme Attitude.
Fort du succès du magasin de la rue d'Astorg, Ferme Attitude met les bouchées doubles. L'enseigne vient d'ouvrir une seconde boutique à Toulouse, dans le quartier Saint-Cyprien. En prônant toujours sa recette : un supermarché de producteurs régionaux, au coeur de la ville. On allait à Ferme Attitude, premier magasin fermier local, pour remplir son cabas de produits ultra-frais, sains et locaux. Désormais, ce sera aussi pour déguster. Supermarché, restaurant, salon de thé et brunch, la seconde boutique de l’enseigne qui vient d’ouvrir sur 200m² dans le quartier Saint-Cyprien, rue Villeneuve, est un tout nouveau concept. « Quand on a commencé fin 2010, on était dix-huit producteurs de toutes les filières de produits et on s’est dit : on part ensemble et on verra bien », raconte Muriel Porry, gérante de la SAS et actionnaire aux côtés des producteurs. Aujourd’hui, l’enseigne enregistre une croissance annuelle à deux chiffres, a créé cinq emplois et travaille avec 150 producteurs de la région. Le bon moment pour changer d’échelle. « Ce sont les producteurs qui ont choisi d’ouvrir ce second magasin. Sur les 200 000 euros nécessaires, ils ont financé 20%, le reste étant apporté par les banques. » Le magasin des producteurs Qu’ils soient dix-huit ou 150, rien n’a changé du projet initial. Muriel Porry détaille : « Nous avons la même éthique et le même cahier des charges : des légumes au minium en agriculture raisonnée, des petites exploitations qui maitrisent la chaine, pas de production hors sol, des fermes qui nourrissent leurs animaux avec leurs propres céréales et les mettent en pâture. » Pour faciliter la gestion courante, un système de commission a été mis en place pour chacune des huit catégories de produits. L’entrée d’un nouveau producteur est validée par la commission concernée. Outre le circuit court, l’innovation réside dans l’adaptation du magasin à la vie des producteurs. « Il leur appartient, les prix des produits ne sont pas négociés et ils livrent en fonction de leur rythme hebdomadaire en tenant compte des jours de marchés et des jours d’abattage plus que de la place sur le linéaire. » Et chaque année l’enseigne baisse ses marges pour rendre aux producteurs. Au final, « Il y a une sécurité qui s’installe propice à la pérennité des exploitations ». Dans ce partenariat commercial unique en son genre à Toulouse, tout le monde s’y retrouve avec, à qualité égale, des prix en dessous du marché. Un restaurant 100% local, 100% maison Giovanni et Sandra Varotto sont aux commandes du restaurant installé au sein du nouveau magasin, en cogérance avec Muriel Porry. Autodidactes et formés à l’école de chefs étoilés, ils créent un menu unique chaque midi au rythme des producteurs. Le terroir régional se mêle ainsi aux influences italiennes. Si une seconde entreprise a été créée pour abriter ce projet, les produits sont achetés au réseau de producteurs. Pour 2014, Ferme Attitude table sur un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros. Aurélie de Varax
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Jacques Le Bris
August 25, 2014 12:41 PM
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Christophe Noël, le nouveau directeur de la communication de la mairie de Toulouse prendra ses fonctions en octobre.
Depuis son élection en mars, Jean-Luc Moudenc n'avait pas encore nommé de directeur de la communication. C'est chose faite. En octobre, Christophe Noël, un vétéran de la communication institutionnelle, va prendre les rênes du service de communication de la Ville et de Toulouse Métropole. Portrait.
C’est un capitaine de corvette qui va prendre la barre de la communication de la mairie toulousaine. Réserviste depuis son service militaire, Christophe Noël, 57 ans, est dans le milieu de la communication depuis 25 ans. "J’ai travaillé à tous les échelons institutionnels, avec des hommes politiques de droite, comme de gauche. Je ne suis pas marqué politiquement." Ses premières armes, il les fait en 1981, comme assistant parlementaire de Bernard Stasi, alors député démocrate social. Puis, en 1983 comme collaborateur de l’eurodéputé centriste Michel Debatisse. Après 8 années dans le privé, Christophe Noël entre au ministère de la Justice en 1993, en tant que directeur de cabinet du centre droit Pierre Méhaignerie, jusqu’en 1995. Il dirige ensuite la communication du ministère sous Jacques Toubon et Elisabeth Guigou jusqu’en 1998. Son parcours se poursuit dans le Rhône à la direction de communication du conseil général. Puis, de 2004 à 2007, à la mairie de Saint-Denis de la Réunion. En 2007, Christophe Noël revient dans sa région d’origine, la Champagne-Ardenne, où il gère la communication du conseil régional auprès du président socialiste Jean-Paul Bachy. "L'échelon municipal est le plus vivant" "Je suis très heureux d’arriver à Toulouse, sourit-il. L’échelon municipal est le plus vivant, le plus intéressant. C’est là qu’on a le plus de retour sur les actions que l'on mène. C’est aussi celui qui demande le plus d’activité et d’énergie. Toulouse est une ville très attractive. Après 7 années au conseil régional de Champagne-Ardenne, il était temps de changer. C’était une proposition que je ne pouvais refuser. Je pense terminer ma carrière ici dans 8 ou 9 ans." S’il n’entre en fonction que "courant octobre", le futur directeur de la communication hume déjà l’air du Capitole. "Je vais rencontrer des membres de l’équipe cette semaine, explique-t-il. Il y a d’abord une phase d’écoute pour faire le tour des choses sans a priori. Ma feuille de route sera ensuite celle de l’exécutif." Un exécutif qui gèrera les questions politiques. "Cette partie n'est pas la mienne. C'est l'affaire du cabinet du maire." Retenu parmi une centaine de candidats, Christophe Noël a rencontré Jean-Luc Moudenc cet été. "Je le connaissais déjà un peu mais pas spécialement. Je suis très content de travailler avec lui car il incarne des valeurs humanistes et de tolérance. C'est un modéré. La défense de l’intérêt général avec modestie. Cela me va bien." Et de poursuivre : "Nous nous sommes retrouvés sur la question des dépenses publiques. Il faut faire très attention. La communication paillette des années 80, c’est fini. Il faut faire sobre et thématique. Les gens sont plus informés qu’il y a 20 ans. Aujourd’hui, la communication doit être citoyenne." Gael Cérez
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Jacques Le Bris
July 30, 2014 2:54 AM
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Pierre Carrère et Philippe Belaud, co-gérants de Triaxe.
Les deux nouveaux cogérants de Triaxe sont d'anciens salariés de l'entreprise. Un dossier financier solide et un secteur de l'audiovisuel professionnel en développement ont permis aux repreneurs d'emprunter 800.000 euros à la banque publique d'investissement. Une transmission d’entreprise réussie. Deux salariés associés de Triaxe, spécialiste de l’audiovisuel professionnel, ont racheté la société créée il y a dix-huit ans à son fondateur grâce à l’emprunt de 800.000 euros réalisé auprès de la banque publique d’investissement. « Un dossier qui est allé très vite, en trois mois. Je pense que Bpifrance voulait faire réussir un projet de transmission comme le nôtre. Nous présentions des chiffres en constante progression depuis huit années pour atteindre un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros en 2013, avec des résultats positifs tout du long. Et nous conservions l’ensemble du personnel. De plus, être dans l’équipe depuis 1996 a rassuré la banque », rapporte Pierre Carrère, désormais cogérant de Triaxe aux côtés de Philippe Belaud. Implantée à Toulouse, Bordeaux et Caen, employant une trentaine de salariés, la société propose à la fois des prestations de location de matériel professionnel aux entreprises pour leur communication interne mais aussi de vente et de d’intégration audiovisuelle auprès de PME, administrations ou grands comptes. Un site de vente en ligne est également disponible. (...)
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Jacques Le Bris
July 29, 2014 3:48 AM
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En 2013, les demandeurs d'emploi ont bénéficié de 7.000 actions de formations en Midi-Pyrénées. Un nombre croissant sous l'effet du « Plan 100.000 », mais aussi de l'implication de nombreux acteurs. Le point sur les formations "prioritaires" en Midi-Pyrénées.
Frédéric Toubeau, vous êtes le directeur de Pôle emploi Midi-Pyrénées, pouvez-vous nous rappeler quels sont les différents dispositifs de formation accessibles aux demandeurs d’emploi ? Il en existe plusieurs qui s’inscrivent dans le cadre d’actions collectives ou individuelles. Aide individuelle à la formation (AIF), Action de formation préalable au recrutement (AFPR), Préparation opérationnelles à l’emploi (POE)… chaque dispositif est finalement fonction du projet et du profil du demandeur d’emploi. Leur point commun est de viser le retour à l’emploi via des parcours certifiants, voire qualifiants. Avec succès, le taux de sortie positive étant de l’ordre de 70 à 80% dans le cas des AFPR et des POE. L’offre a-t-elle beaucoup évolué ces dernières années ? Le « plan 30.000 », aujourd’hui « 100.000 », a en effet permis de former davantage de demandeurs d’emploi, mais au-delà du volume, il a surtout contribué à réunir autour d’une même table tous les acteurs du financement (État, Région, OPCA et bien sûr Pôle emploi) et les organisations patronales et syndicales, ce qui nous a permis de définir précisément les besoins. C’est à partir de ce diagnostique partagé que nous avons ensuite listé les 50 métiers pour lesquels il existe de réelles opportunités en Midi-Pyrénées, et engagé des actions sur 77 formations prioritaires, quitte à ce que celles-ci coûtent cher… Quelles sont plus précisément ces formations, et comment s’organisent-elles ? Le but étant qu’elles permettent au demandeur d’emploi de retrouver rapidement du travail, elles sont liées aux secteurs pour lesquels nous enregistrons un volume d’offres important en Midi-Pyrénées : commerce, industrie, hôtellerie restauration, services à la personne… Une liste accessible auprès de tous les conseillers de Pôle emploi. Selon le profil, les besoins et les débouchés, l’action peut ensuite être inférieure à 400 heures, notamment lorsqu’il s’agit d’une simple adaptation au poste de travail, ou supérieure. Mais la formation peut également être bien plus longue, dans le cas d’une reconversion professionnelle. Au métier de boucher, boulanger ou d’aide-soignant par exemple. Elle est alors prise en charge par le Conseil régional. A ce propos, certaines formations sont financées par Pôle emploi, d’autres par la Région, d’autres encore par les OPCA… n’est-ce pas un peu compliqué pour le demandeur d’emploi ? Pour plus de lisibilité, nous avons initié une simplification avec le Conseil régional, Pôle emploi prenant en charge les formations inférieures à 400 heures, tandis que la Région finance celles de plus de 400 heures. Mais le plus important, quelles que soient les modalités de la formation ou son financement, c’est d’adapter le dispositif au projet du demandeur d’emploi. Et c’est le rôle des prescripteurs de le guider. Peut-on justement obtenir un financement pour n’importe quel projet de formation ? Non évidemment, il faut qu’il soit cohérent avec le marché. Si un demandeur d’emploi nous sollicite pour le financement d’une formation au métier de pilote de ligne, il a par exemple peu de chance que nous accédions à sa demande. Propos recueillis par Ingrid Lemelle
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Jacques Le Bris
July 28, 2014 9:10 AM
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André Samier, président, au premier plan et Alain Condaminas, directeur général, ont présenté les résultats 2013 de la Banque populaire occitane.
Avec un produit net bancaire à la hausse de 2,7 % en 2013 et un résultat de 53 millions d'euros, la Banque Populaire Occitane affiche une activité stable. 2014 s'annonce déjà plus difficile. (...)
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Jacques Le Bris
July 25, 2014 12:28 AM
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Anne de Boussac, conseillère en image et savoir vivre.
Anne de Boussac, forte d'une vingtaine d'années dans la communication, dispense ses conseils en image et en savoir-vivre aux entreprises sous la forme de formation d'un à deux jours. Vêtements, chaussures, coupe de cheveux, montre, maquillage… Des questions d’apparence qui peuvent paraître futiles, mais qui contribuent pourtant à forger le style des dirigeants et de leurs salariés. Et parce qu’une image mal maîtrisée peut ternir une réputation, brouiller le message à délivrer ou véhiculer des valeurs contraires à l’esprit de l’entreprise, beaucoup de patrons ont compris qu’une certaine vigilance était de mise en la matière. Comment éviter les faux pas ? Anne de Boussac maîtrise le code de la communication. Rodée avec 20 ans de pratique en communication corporate, externe, publique et évènementielle, elle met à disposition des entreprises régionales, et d’ailleurs, son expérience professionnelle. Formatrice agrée à la tête de sa propre structure Anne image & savoir-vivre, fondée en 2012, elle propose une à deux journées de formation individuelle ou collective (maxi quatre personnes) aux cours desquelles elle dispense des conseils en image, travaillant sur le look du salarié, et la communication non verbale, comprendre les gestes, la voix, le contrôle du stress ou encore la proxémie - étude des distances sociales dans les relations interpersonnelles- qui permet de ne pas empiéter le territoire du collègue. « J’assure aussi à la demande des modules de formation sur mesure afin de travailler sur un point précis », souligne Anne de Boussac qui précise que ses formations sont également proposées aux écoles. Car comme pour les entreprises, l’objectif premier est de renforcer l’image de soi, premier levier de performance. Anne de Boussac va même plus loin en assurant des cours de communication, comme les relations publiques, et de management. « En 2014, mon objectif est de développer ma branche formation auprès des entreprises, ainsi que les jeunes et les demandeurs d’emploi », conclut Anne de Boussac. Audrey Sommazi
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Jacques Le Bris
July 12, 2014 8:09 AM
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Jean-Claude Merlane, PDG du groupe Merlane
Depuis janvier, le cabinet de conseil en management et ressources humaines Merlane expérimente un nouveau programme avec les salariés de l’Aéroport Toulouse-Blagnac. Intitulé "Équilibres de vie", il propose aux participants des séances de coaching professionnel et sportif individualisées au sein de l’entreprise. Objectif : améliorer le bien-être au travail, voire gagner en productivité. Après 6 mois, Merlane s’apprête à commercialiser son offre dans toute la France.
Associer des séances de sport personnalisées et de coaching psychologique, tel est le principe du programme "Équilibres de vie" commercialisé par Merlane, cabinet toulousain de conseil en management et ressources humaines. "De nos jours, on parle beaucoup de bien-être, contextualise Jean-Claude Merlane, PDG du groupe Merlane. Mais de manière hédoniste. Notre approche est eudémonique. Nous prenons l’individu dans sa globalité et dans son écosystème, il s’agit de le faire grandir dans toutes les composantes de sa personne." Destiné aux entreprises, "Équilibres de vie" est en expérimentation depuis le mois de janvier à l’Aéroport Toulouse-Blagnac. Pour l’aéroport, le programme représentait une opportunité de "proposer quelque chose d’original aux employés", explique Christine Courade, directrice des Ressources humaines de l’aéroport. Un "bilan de vie" Trois volontaires suivent donc de manière hebdomadaire des séances de coaching sportif personnalisées, animées par un coach de Domicil’Gym, partenaire de Merlane pour ce programme. Une fois par mois, ils échangent individuellement avec un coach psychologique. "Les deux aspects sont complémentaires, assure Philippe, un des participants. À partir du moment où on se sent bien dans son corps, on se sent bien dans sa tête." Pour les participants, le but des séances de coaching psychologique est de faire un point sur leur carrière professionnelle. "Dès le départ, ils ciblent des progrès à faire au niveau professionnel et personnel", développe Christine Courade. Jean-Claude Merlane évoque même "un bilan de vie". Des bénéfices pour les participants et pour l'entreprise L’objectif est double car l’entreprise attend elle aussi des retombées positives. "Nous cherchons aussi la performance au travail, rappelle Jean-Claude Merlane. Pour cela, nous mettons en place des indicateurs de suivi psychologique et physique. Nous donnons aux participants une tablette électronique ainsi qu’un bracelet qui collecte les données. Cela permet d’adapter le programme au fur et à mesure." Christine Courade confirme : "Tous les participants disent avoir fait des progrès dans la manière de gérer leur travail et dans leurs performances sportives." Après l'expérimentation, le développement Merlane souhaite désormais proposer son offre à travers la France. Pour cela, le cabinet s’appuie sur le réseau de coachs Domicil’Gym. "Ce sont eux qui portent le projet", rapporte Jean-Claude Merlane, confiant quant au succès du programme : "les résultats sont très au-delà de ce qu’on pouvait espérer. C’est gratifiant de voir que les gens s’épanouissent au fur et à mesure du programme." À l’Aéroport Toulouse-Blagnac, les participants sont à l’unisson : "le programme m’a reboosté complètement, affirme Philippe. Ce genre de choses manque énormément au sein de l’entreprise." En ce qui concerne le financement du programme (coût 7.000 € par personne), il est réparti entre le budget formation de l’entreprise et les participants, en fonction de leur rémunération. "La participation financière personnelle est primordiale, explique Philippe. C’est un véritable engagement." Adrien Serrière
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Jacques Le Bris
July 8, 2014 3:01 AM
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Lola Roboam, chargée de la commercialisation chez Yike31.
Il est dans le Livre Guinness des records car c'est le vélo électrique le plus compact du monde. Le YikeBike cartonne en Asie et vient d'arriver en Midi-Pyrénées. Il est commercialisé par Jean Luc Da Lozzo, le gérant de Cler Verts, qui vient de créer Yike31. C’est en Nouvelle Zélande qu’est né le YikeBike, ce vélo électrique high-tech parti pour révolutionner les trajets domicile-travail. « L’innovation, c’est d’avoir créé un vélo pliable, transportable partout et en même temps sécuritaire et haute technologie », souligne Lola Roboam, chargée de la commercialisationn au sein de la toute jeune société yike31. Sa batterie, toute petite, se recharge en 1h30 seulement. Côté performances, il peut atteindre vingt-trois kilomètres par heure avec une autonomie de quatorze kilomètres et est équipé de Led à l’avant et à l’arrière, de clignotants et du système de freinage anti-dérapage ABS. L’apprentissage du volant à l’arrière se fait rapidement, l’assise est confortable. Autre avantage de taille, le vol n’est pas possible : le vélo se replie dans la roue de devant avant d’être mis dans un sac qui se porte sur l’épaule. A Toulouse, le Yike Bike s’est déjà fait remarquer à la garden party de Colomiers, au Fenix Toulouse Handball et à la Mêlée numérique. Révolutionner les trajets domicile-travail « Dans quelques années on ne se déplacera pas de la même façon. En périphérie urbaine, le YikeBike est un moyen complémentaire de relier le métro ou son lieu de travail, » souligne Jean-Luc Da Lozzo, gérant de la société Cler Verts et fondateur de Yike31. Le tout, en toute autonomie, en costume et sans transpirer. Reste que le prix actuel, 3600 euros, n’a rien avoir avec celui d’un vélo. Pour amortir l’investissement initial, l’entrepreneur table sur le développement des dispositifs fiscaux pour indemniser les salariés qui se rendent au travail en vélo. Le secrétaire d’État aux Transports Frédéric Cuvillier a lancé des expérimentations basées sur une indemnité de 25 centimes le kilomètre. « Sur un trajet de six kilomètres, le YikeBike est amorti en trois ans », assure Jean-Luc Da Lozzo. Pour l’heure, la jeune entreprise explore également la cible du véhicule promotionnel, vecteur de communication. Aurélie de Varax
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Jacques Le Bris
July 2, 2014 7:31 AM
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Pierre-Marie Hanquiez, nouveau président du Medef de Haute-Garonne
Le comité de direction du Medef de Haute-Garonne, réuni hier 30 juin, a élu son nouveau président, Pierre-Marie Hanquiez. Dirigeant à Toulouse de la société Coiffi’dis, il était depuis 6 ans en charge du service aux adhérents au sein du Medef 31. À 53 ans, cet "homme de convictions", chef d'entreprise passionné, souhaite donner à l’organisation patronale "une impulsion nouvelle en continuité avec le travail accompli par Philippe Robardey". Après deux mandats de Philippe Robardey à la tête du Medef de Haute-Garonne, le comité de direction a élu son successeur. Il s’agit de Pierre-Marie Hanquiez, dirigeant de l’entreprise Coiffi’dis et unique candidat à la présidence. Issu de l’École supérieure de commerce de Bordeaux, ce quinquagénaire a commencé sa carrière dans la grande distribution alimentaire avant de se lancer dans l'entrepreneuriat en 1991 à Toulouse. Il reprend alors une activité de grossiste de matériel de coiffure et la développe avec son associé, Philippe Lecrosnier. Aujourd’hui, la société Coiffi’dis est le leader en France de la distribution de matériel pour les professionnels de la coiffure et réalise un chiffre d’affaires de 35 M€. Un homme d’engagements Pierre-Marie Hanquiez a déjà exercé des responsabilités au sein du Medef mais également de l’Association progrès du management et des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens. Depuis 6 ans et l’élection de Philippe Robardey à la présidence du Medef 31, il était en charge du service aux adhérents et œuvrait également à l’organisation de la Grande tribune du Medef 31. Marié, père de trois filles et grand-père de cinq petits-enfants, Pierre-Marie Hanquiez se définit comme un "homme de convictions qui a l’entreprise chevillée au corps". Sa définition de l’entreprise : "un domaine où les hommes et les femmes peuvent s’épanouir. Une aventure humaine avant tout." Défendre toutes les entreprises Au lendemain de son élection, Pierre-Marie Hanquiez se félicite de la "confiance de [ses] pairs. Ce qui me fait prendre conscience de ma responsabilité." Il affiche son ambition et dresse un tableau de la situation économique du pays : "On entend beaucoup parler de crise mais je ne suis pas sûr qu’on vive ou sorte d’une période de crise. La période que nous traversons est très difficile mais il s’agit plutôt d’une période d’adaptation. Il y a un problème de confiance et de moral chez les chefs d’entreprises mais il y aussi ceux qui réussissent. Mon rôle sera de défendre les entreprises et leur rôle dans le redressement de notre pays". La transition avec son prédécesseur devrait se faire naturellement : "Je vais essayer de donner une impulsion nouvelle tout en m’appuyant sur la dynamique du mandat de Philippe Robardey. S’il y a un changement ce sera peut-être de pouvoir identifier le Medef de Haute-Garonne aux entreprises de toutes tailles et de toutes branches. Un des objectifs de mon mandat sera de faire progresser le Medef en termes de modernité et de proximité. Tout se fera dans un souci d’entraînement."
Adrien Serrière
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Jacques Le Bris
September 16, 2014 3:33 AM
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Au menu : ni vin ni apéritif, mais des assiettes en phase avec la saison : poissons et volailles légères.
Fraîchement nommée à la direction régionale de Dalkia Sud-Ouest, Valérie Patron connaît encore peu Toulouse. Son arrivée coïncide avec de nouvelles ambitions pour le groupe. Ce qui est appréciable avec les déjeuners en terrasse, c’est qu’ils ont toujours un léger goût de vacances, que ce soit avant ou après les congés d’ailleurs. Celle du restaurant du Crowne Plaza, à un jet de caillou du Capitole, possède en plus le double avantage d’être calme et bucolique. J’y invite Valérie Patron, la nouvelle directrice régionale de Dalkia Sud-Ouest. À 45 ans, cette femme d’affaires a effectué toute sa carrière au sein de l’entreprise. Elle y connaît tous les rouages et épouse parfaitement la culture de la « famille Dalkia ». « Le métier a beaucoup évolué en vingt ans, mais le groupe reste centré sur l’optimisation des performances énergétiques de ses clients », explique-t-elle. Née à Nice, Valérie Patron a réalisé l’essentiel de sa carrière entre sa région d’origine et celle de Nantes, où elle a passé huit ans. Son arrivée dans la Ville rose est le franchissement d’une étape : nouvelle ville, nouvelle équipe et nouvelles missions. À la tête d’un staff de direction de cinquante personnes, elle doit veiller sur une région redécoupée, dont le coeur névralgique, Toulouse, est loin de son barycentre naturel : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin et Poitou-Charentes, soit vingt départements, 820 collaborateurs et quelque 317 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pas de quoi impressionner ma voisine de table : « Nous installer à Toulouse est un choix logique pour mieux y développer nos activités. Nous sommes effectivement plus présents en Aquitaine et Poitou-Charentes », poursuit-elle. Objectif visé ? « Les 500 millions d’euros de chiffre d’affaires ». "À Toulouse, le contact est simple et facile" Valérie Patron explique son métier et ses ambitions avec un sorte de force tranquille : pas d’effets de manche ni de fioriture dans ses propos. L’ingénieure de formation a appris à se concentrer sur l’efficacité, avec, pour toute méthode, la sobriété et l’économie dans le discours. Non qu’elle veuille dissimuler des choses, mais parce que la simplicité lui va bien. En ce sens, Toulouse lui plaît. « Le contact y est facile », dit-elle. En bonne dirigeante débutante, elle a commencé la tournée des décideurs et des réseaux toulousains, et, en attendant son intégration au Cercle d’Oc, prêche autour d’elle la bonne parole Dalkia. « Nous nous engageons à optimiser l’efficacité énergétique de nos clients, avec des réductions de consommation pouvant atteindre 20 à 30 % ». Un objectif en cours par exemple dans une soixantaine de lycées de Midi-Pyrénées, où Dalkia fait partie des opérateurs qui gèrent le chauffage des établissements. Le groupe, qui s’apprête à entrer officiellement dans le giron d’EDF, veut intensifier sa présence sur le territoire. Une mission taillée sur mesure pour cette femme de terrain. Martin Venzal
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Jacques Le Bris
September 10, 2014 2:28 AM
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Christian Desmoulins et Jean-Louis Pech, l’ancien et le nouveau président du directoire d’Actia. Cet été, Actia Group a vu arriver à sa tête un nouveau président du directoire, Jean-Louis Pech, qui remplace Christian Desmoulins. Cet homme de 53 ans veut poursuivre la stratégie de diversification de la société toulousaine.
Depuis le 1er juillet, la société toulousaine Actia s’est dotée d’un nouveau patron. L’emblématique Christian Desmoulins, président du directoire du groupe, cède sa place à Jean-Louis Pech, le fils du fondateur, qui veut poursuivre la stratégie de l’entreprise. Christian Desmoulins prend la présidence des conseils d’administration des deux principales filiales, Actia Automotive et Actia Sodielec. « Après vingt-huit ans d’activité, le groupe devait affirmer sa pérennité en tant qu’entreprise familiale industrielle de taille intermédiaire (ETI) », souligne Jean-Louis Pech, 53 ans. « Ces trois caractéristiques essentielles ont permis la croissance d’Actia à son niveau actuel. Nous avions la volonté de préparer l’avenir en renforçant chacune de ces trois caractéristiques tout en assurant la continuité de la gestion ». Actia Group est notamment devenu un acteur de référence dans le domaine des systèmes embarqués électroniques à haute valeur ajoutée, destinés aux marchés des véhicules et des télécommunications. La société, qui affiche 303,7 millions d’euros de chiffre d’affaires, mise depuis plusieurs années sur ce marché d’avenir. Près de 15% des recettes est d’ailleurs réinvesti dans la recherche et le développement. « Aujourd’hui, 25% du prix d’une voiture concerne l’électronique embarquée », explique Christian Desmoulins. « C’est un secteur qui marche car il n’est pas lié aux nombre de ventes par mois. Tous les dix-huit mois, on double le nombre de transistors sur une carte embarquée, ce qui démontre le marché porteur ». Marché de niches Pour rester dans le peloton de tête, Actia Group, qui veut poursuivre sa diversification, vise 400 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016, soit une hausse de 35% sur trois ans. Le marché des véhicules électriques, où le groupe est déjà engagé avec la chaîne de traction fournie à Bolloré, est un secteur qui intéresse la société toulousaine. Le chiffres d’affaires du fabricant d’équipements pour des niches du secteur automobile (bus, taxi, Autolib’) s’établit à 163,8 millions d’euros au premier semestre, en hausse de 12,5%. « Ce sont des axes de croissance importants qui mobilisent déjà nos services de R&D », assure Jean-Louis Pech. « La gestion de ces flottes de véhicules en autopartage, des camions électriques ou l’éco-conduite sont des niches d’avenir qui entrent dans notre stratégie de développement ». Ce marché représente environ 50 millions d’euros par an pour Actia. Julie Rimbert
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Jacques Le Bris
September 8, 2014 4:53 AM
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A l'occasion du lancement du Top Economique 2015, Pierre-Marie Hanquiez, nouveau président du Medef 31, affiche sa volonté de se mobiliser pour sortir du marasme. A condition que les mesures annoncées de baisse des charges et de simplification soient enfin mises en œuvre. « Les chefs d’entreprises abordent la rentrée dans un esprit combatif. Même si la région comme la France sont en panne de croissance et d’emplois, certains indicateurs restent positifs et les choses peuvent changer. » Le nouveau président du Medef de Haute-Garonne Pierre-Marie Hanquiez et son équipe ont affiché le volontarisme du mouvement patronal lors du lancement, ce jeudi 4 septembre, du guide annuel Top Économique 2015 qui dresse un panorama de l’économie régionale et recense les 1500 premières entreprises de Midi-Pyrénées. « Le redressement est possible, à condition de remettre l’entreprise au cœur des décisions politiques », a précisé Pierre-Marie Hanquiez. « Les mesures prévues dans le Pacte de responsabilité et le récent discours du Premier ministre vont dans le bon sens. Si le gouvernement les met en œuvre rapidement, l’ensemble des acteurs économiques pourra se mobiliser pour agir en faveur de l’emploi. » Midi-Pyrénées : la fin de l’exception économique ? La conjoncture économique 2014 en Midi-Pyrénées, synthétisée par le Top Economique, n’échappe pas au marasme national même si les perspectives restent bonnes dans la filière aéronautique qui a progressé de 5% en 2014 et devrait embaucher près de 8000 personnes d’ici 2018. Globalement, les chiffres d’affaires ont progressé. Mais les disparités sont fortes avec d’autres secteurs comme le bâtiment et travaux publics qui continue de perdre beaucoup d’emplois (6000 depuis 2007) et compte sur les nouvelles mesures annoncées pour relancer la construction. « Dans certains secteurs comme la santé et l’agroalimentaire des sociétés réalisent des résultats remarquables mais la région n’échappe pas à la mollesse générale. Midi-Pyrénées devient de moins en moins une exception économique », note le mouvement patronal. Le taux de chômage qui s’élève à 10% au premier semestre est en hausse, tout comme le nombre de demandeurs d’emplois (250.700 en région fin juillet) qui progresse de 5,4%. Un « New deal » pour la métropole Si le Medef est prêt à prendre toute sa part dans la relance, pas question pour autant de se projeter sur des chiffres de création d’emplois comme a pu le faire le président national Pierre Gattaz, il y a quelques mois. « Il s’agissait d’un objectif à partager avec les pouvoirs publics et partenaires sociaux. Tout ce qui est fait envers les entreprises, ce n’est pas des cadeaux aux patrons, c’est bon pour l’emploi, donc pour les salariés. » Invité lors de la soirée de lancement du Top Économique, Jean-Luc Moudenc est venu rappeler aux chefs d’entreprises sa « volonté de faire de Toulouse la ville amie de l’entreprise et des entrepreneurs. » Le maire a annoncé la mise en place d’un « Small business act ». « Il permettra aux acteurs locaux et notamment aux PME de se positionner sur les marchés publics grâce à l’insertion de clauses qualitatives. » L’édile a également annoncé le lancement d’un grand sommet économique en 2015, un « New deal », permettant de mettre en place un schéma de développement économique de la métropole. Marc Pouiol
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Jacques Le Bris
September 5, 2014 2:34 AM
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Entretien de rentrée avec le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse Haute-Garonne. Alain Di Crescenzo revient sur le contexte de cette rentrée de septembre en ce qui concerne le BTP, le tourisme, les services ou encore l'industrie aéronautique.
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Jacques Le Bris
August 26, 2014 4:01 AM
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Laurence Ressier, enseignant-chercheur à l’Insa de Toulouse, tient une fiole contenant les nano-particules, invisibles à l’oeil nu, servant à faire les tags.
Du laboratoire à l'application industrielle, exemple réussi d'une innovation toulousaine. Les nanotags pourraient bientôt équiper bon nombre de cartes d'identité ou de santé. Une innovation toulousaine qui suit la chaîne de valeurs sans faille pour bientôt partir à l’assaut d’un marché mondial, ça mérite qu’on s’y attarde. Les nanotags ou étiquettes à nanoparticules luminescentes, deux fois plus petites que la taille d’un cheveu, donc invisibles à l’oeil nu, intéressent tous les marchés de la lutte anti-contrefaçon. Et plus particulièrement, aujourd’hui, celui des cartes sécurisées comme les cartes de santé ou les cartes d’identification. Mises au point pendant deux années par l’équipe de Laurence Ressier, enseignant-chercheur au Laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO) à Toulouse [1], « ces étiquettes lisibles avec un microscope optique et une application smartphone peuvent contenir de nombreuses informations d’authentification et leur structure en trois dimensions et luminescente les rend difficiles à contrefaire. » Toulouse Tech Transfer, du labo à l’industrie Après un premier brevet déposé en mars 2013, un deuxième est en cours de dépôt via Toulouse Tech Transfer, l’entité publique créée en 2012 pour justement accélérer la transformation des découvertes issues des laboratoires publics vers des applications industrielles. Un domaine dans lequel la France peine. « Nous exploitons aujourd’hui une partie des potentialités de ces nanotags dans le domaine des titres d’identité. Le luxe, les produits pharmaceutiques ou l’automobile pourraient aussi être intéressés », explique Vincent Menny, responsable technique de Toulouse Tech Transfer. En clair, Toulouse Tech Transfer a aujourd’hui trouvé un partenaire industriel toulousain, la société Nanolike, capable de transformer l’essai dans le domaine des cartes sécurisées. Le second brevet déposé donnera lieu à un octroi de licence en cours de finalisation avec Nanolike qui l’exploitera pour développer une technologie aboutie applicable aux grandes séries de production de tags. Un marché mondial de plusieurs dizaines de millions d’euros « Notre ambition est industrielle, c’est-à-dire que nous souhaitons développer une chaîne de fabrication de ces nanotags à Toulouse pour un premier contrat d’ici fin 2014 voire début 2015. Notre cible est principalement certains pays africains qui ont besoin de s’équiper en cartes sécurisées, de santé ou d’identité. Sur trois années, cela pourrait représenter jusqu’à 4 millions de cartes au prix moyen de 5 euros la carte équipée de nanotags », explique Jean-Jacques Bois, gérant-fondateur de Nanolike. Au final, un marché de plusieurs dizaines de millions d’euros récurrent puisque les cartes sécurisées sont souvent renouvelées au bout de cinq ans. Nanolike reversera alors des royalties à Toulouse Tech Transfer, qui a financé au côté de l’Agence nationale de la recherche (ANR) les travaux du LPCNO à hauteur de 200.000 euros. La boucle est bouclée. Isabelle Meijers
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Jacques Le Bris
July 31, 2014 1:26 AM
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Jérôme Marzinski, directeur général de Vexim
La société est régulièrement citée en modèle de réussite dans le transfert de l'innovation. Elle poursuit son développement à l'international cette année. Installée à Balma, la société Vexim, spin-off de Teknimed, vient de boucler son troisième tour de table. En janvier dernier, la spécialiste des implants destinés au traitement des fractures vertébrales par compression (FVT) a levé 12 millions d’euros, dont 5 millions ont été investis par Bpifrance, la banque publique d’investissement. Le fonds Truffle Capital, actionnaire de référence de la société, a pour sa part souscrit 31.000 actions nouvelles mais voit sa participation passer de 57,1% à 45,6%. Une dynamique de croissance qui s’explique par le succès de la commercialisation depuis 2010 de SpineJack, l’implant innovant. « Nous apportons une solution évolutionnaire et révolutionnaire qui permet la restauration de la vertèbre, la réduction de la douleur et de la fracture, cette dernière étant provoquée par l’ostéoporose, des traumatismes et des tumeurs malignes », explique Jérôme Marzinski, directeur général de Vexim, qui souligne que 9000 SpineJack ont été vendus pour réaliser 4500 opérations chirurgicales. Fin 2013, le chiffre d’affaires s’est établi à 6,1 millions d’euros. « Il a été multiplié par cinq en deux ans », ajoute le directeur. Sur un secteur pourtant concurrentiel, Vexim souhaite se tailler une belle part du lion, misant sur 10 % du marché européen fin 2014, marché qui pèse entre 100 et 150 millions. D’ailleurs, à cette même date, Vexim espère atteindre l’équilibre financier et inviter les actionnaires « à sortir de la société ».
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Jacques Le Bris
July 29, 2014 10:54 AM
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Sylvie Delpech, déjà propriétaire de la Biocoop de Jean-Jaurès, a choisi d’ouvrir une deuxième boutique aux Carmes.
Le succès du réseau Biocoop à Toulouse ne se dément pas. Ainsi, en avril, trois nouveaux magasins vont ouvrir dans l'agglomération. Le plus emblématique d'entre eux devrait être le deuxième de l'hyper-centre, installé dans le quartier des Carmes. La deuxième Biocoop du centre-ville de Toulouse a ouvert ses portes ce mercredi 9 avril, place de la Trinité dans le quartier des Carmes. Deux autres installations de magasins vont suivre en périphérie, L’Union et Quint-Fonsegrives, portant à treize le nombre de boutiques dans l’agglomération. « Notre réseau est très bien représenté à Toulouse en comparaison d’autres grandes villes », constate Orion Porta, administrateur au sein du réseau Biocoop. « Les deux ouvertures, que nous réalisons hors de Toulouse, sont en réalité des mutations de magasins La Vie Claire qui sont repassés sous notre enseigne. Toulouse a également la particularité d’avoir six propriétaires qui gèrent deux ou trois points de vente chacun. » Les enseignes toulousaines ont d’ailleurs choisi de travailler main dans la main en se fédérant en association afin de s’entraider et de soutenir les producteurs locaux. En 2013, les dix Biocoop de l’agglomération ont réalisé un chiffre d’affaires de 20,4 millions d’euros, en progression de 27,6% par rapport à l’année précédente. 600 clients attendus chaque jour C’est Sylvie Delpech, déjà propriétaire de la Biocoop du quartier Jean-Jaurès, qui a choisi d’ouvrir une deuxième boutique aux Carmes. « J’avais ce projet depuis un an et demi déjà, car notre premier magasin est très vite arrivé à saturation. Nous avons donc cherché de nouveaux locaux. » La nouvelle implantation se déploie sur 400m² avec 250m² de magasin, un espace plus vaste que la première boutique pour offrir plus de références, 5000 en tout avec un accent mis sur le vrac, l’emblème de Biocoop. « Nous avons refait entièrement l’emplacement, un projet financé par la banque solidaire Nef et le Crédit coopératif qui soutiennent le réseau. » Un investissement sur lequel Sylvie Delpech préfère rester discrète. Huit personnes ont été embauchées pour cette ouverture. A son démarrage, cette deuxième Biocoop du centre-ville travaillera avec une trentaine de producteurs locaux pour très vite arriver à cent comme sa grande sœur. Sylvie Delpech mise sur une fréquentation équivalente à celle de Jean-Jaurès, soit en moyenne 500 à 600 clients par jour. Agnès Frémiot
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Jacques Le Bris
July 29, 2014 3:20 AM
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Sophie Durif, directrice des deux agences « home services » de Toulouse.
O2, spécialisé dans les services à domicile, et Pôle emploi Midi-Pyrénées se sont associés pour signer une convention régionale dans le but de recruter 200 CDI à Toulouse dans les métiers de garde d'enfant, d'aide-ménagère et d'auxiliaire de vie.
« Les besoins sont pressants car la demande est croissante à Toulouse et dans les villes de l’agglomération. Et pourtant il y a une pénurie de candidats », s’étonne Sophie Durif, directrice de deux agences O2 Home Services à Toulouse, spécialisées dans les métiers d’aide-ménagère et auxiliaire de vie. L’agence toulousaine Kids, dédiée à la garde d’enfant, établit un constat identique. Car, selon la directrice, ces trois métiers souffrent d’un déficit d’image. Mais pas seulement. « Les candidats, qui par ailleurs ne pensent pas pouvoir faire carrière dans ces professions, ne savent pas que nous embauchons. Nous devons les draguer. Or, O2 est le septième recruteur en France », ajoute-t-elle. Les profils spécifiques Pour rétablir ce tort et faire connaitre ses besoins, le spécialiste des services à la personne a signé avec Pôle emploi Midi-Pyrénées une convention régionale pour remplir un objectif : recruter 200 personnes en CDI dans les deux ans. Ainsi, les annonces d’emploi sont diffusées dans les agences Pôle emploi, y compris sur le web. Et les candidats potentiels soumettent leur CV et lettre de motivation par courrier et en ligne. Puis, O2 assure le recrutement qui se déroule en quatre étapes : une « pré-qualification » téléphonique, qui prend la forme d’un entretien pour cerner l’envie des candidats, une présentation collective dans les locaux d’O2 des différents métiers, un test écrit sur les techniques de l’activité visée et enfin un test pratique. « Les salariés sont payés au smic horaire, disposent d’une prime de transport au prorata des heures effectuées, une prime selon la qualification, ainsi qu’un téléphone portable gratuit », assure Sophie Durif. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est important de noter les spécificités demandées, par métier. Pour assurer la garde d’enfant, tous les candidats doivent être véhiculés. Pour les enfants de moins de 3 ans, un diplôme CAP petite enfance ou BEP sanitaire et social est requis. Au-delà de cet âge, l’expérience fera la différence pour obtenir un CDI à temps partiel (de minimum 10 heures) choisi tandis que la motivation et le savoir faire sont de rigueur pour décrocher un contrat de 20 à 35 heures en tant qu’aide-ménagère. Concernant, le métier d’auxiliaire de vie, un diplôme d’État auxiliaire de vie sociale est demandé ou trois ans d’expérience justifiable. Audrey Sommazi
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July 28, 2014 9:06 AM
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Jean-Michel Diener, fondateur de la société Biomega.
Créée en 2006, la société toulousaine Biomega, spécialisée dans le bio-nettoyage et l'hygiène dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, a développé en 2012 une activité restauration. Et s'est structurée en un véritable groupe au chiffre d'affaires de 8 millions d'euros. Ancien cadre commercial dans un grand groupe d’hygiène et de propreté dans lequel il ne se reconnaissait plus, Jean-Michel Diener n’a pas fondé par hasard la société Biomega en 2006. Fort de dix années d’expérience et d’une bonne connaissance du secteur, cet entrepreneur de 43 ans en connaît les coulisses et les clés. Intervenant dans le bio-nettoyage, l’hygiène et les prestations hôtelières dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, son entreprise enregistre une croissance à deux chiffres depuis sa création. En 2012, le dirigeant a développé une activité de restauration collective à destination de ces mêmes structures, cliniques, établissements de soins de suite et réadaptation, Ehpad [1] ou encore foyers pour personnes handicapées, en empruntant une passerelle évidente. Suite à une augmentation de capital et une levée de fonds de 300.000 euros, la société de départ s’est structurée en un véritable groupe, organisé autour de la holding de gestion Biomega Services et de ses quatre filiales à entête Biomega, spécialisée dans l’hygiène, la restauration, la formation et l’assistance. « Une approche humaine » Présent dans le grand sud-ouest mais aussi à Marseille, le groupe affiche un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros pour 240 salariés. Une dizaine au siège social toulousain, les autres personnels étant répartis dans la trentaine de structures actuellement en contrat avec Biomega Services. « Notre groupe propose ses services à tous les établissements qui souhaitent externaliser les métiers de l’hygiène et de la restauration pour se concentrer sur leur cœur de métier : le soin. Alors que les grands groupes privilégient une logique financière, nous défendons les valeurs de proximité, de réactivité et d’adaptabilité. Dans chaque site, un responsable ou un chef d’équipe en réfère à un coordinateur opérationnel qui est lui-même en lien avec un directeur des opérations. Cette organisation nous permet de répondre en 24 heures aux demandes de nos clients », explique Jean-Michel Diener, qui privilégie un développement « raisonné ». « Nous sommes sur un marché tendu mais pour nous, il ne s’agit pas de prendre des marchés pour prendre des marchés. Nous avons trouvé notre place avec notre approche plus ’humaine’ et nous ne voulons pas sortir de nos valeurs », affirme-t-il. Biomega Services, qui vient de remporter deux nouveaux contrats au Pays basque et en Gironde, voudrait maintenant renforcer ses positions à Toulouse et Marseille. Année de la consolidation pour le groupe, 2014 verra l’émergence de sa quatrième filiale Biomega Assistance et de ses services d’encadrement et le développement de Biomega Formation, créée en décembre 2013 et à destination notamment des établissements qui ne souhaitent pas externaliser leurs personnels. Johanna Decorse
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Jacques Le Bris
July 16, 2014 4:01 AM
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Patricia Pouy, responsable du développement d’Opti’Cotis.
Dans une période tendue pour l'équilibre financier des entreprises, l'optimisation des cotisations sociales peut s'avérer cruciale. La société toulousaine Opti'Cotis propose un réseau d'experts. A la clé, de substantielles économies. Dans le maquis règlementaire, la gestion des accidents du travail et maladies professionnelles peut entraîner des conséquences économiques majeures pour les comptes des employeurs. Dans ce domaine en pleine évolution règlementaire, la société Opti’Cotis, née en 2009 à Toulouse et implantée aujourd’hui dans plusieurs régions, connaît un bel essor avec une croissance de 25% entre 2012 et 2013. « Nous élaborons avec les entreprises des solutions spécifiques et une stratégie personnalisée pour leur permettre de réaliser d’importantes économies sur les cotisations sociales », explique Patricia Pouy, responsable du développement. « Cela demande une connaissance approfondie des leviers juridiques, économiques et sociaux du secteur. Nous mettons à disposition de nos clients un réseau d’experts, avocats, médecins ou ingénieurs en prévention des risques. » Les « cost-killers », hors la loi Sur ce marché prospèrent depuis des années des sociétés internationales, les « cost-killers » qui facturaient au prix fort des audits à caractère technique et financier. La justice a mis fin à ces pratiques par une jurisprudence de septembre 2013 et un projet de loi adopté au Sénat entend sanctionner pénalement ces sociétés. Désormais en effet, seuls les avocats peuvent procéder à l’audit et à la réduction des charges sociales et des cotisations accidents du travail et maladies professionnelles. « Conséquence, les résiliations de contrats se sont multipliées au détriment de ces sociétés et les entreprises victimes de contrats illicites peuvent engager des recours », précise Patricia Pouy. « Nous avions anticipé cette situation et nous pouvons proposer à nos clients un véritable plan d’actions allant de l’audit, à la prévention des risques, dans une vision partenariale et à long terme. » Opti’Cotis, unique réseau du genre dans la région toulousaine, est rémunérée uniquement sur les résultats obtenus. La société accompagne grands comptes et PME dans des secteurs variés : BTP, industrie, nettoyage, transports, etc.. « Autant d’entreprises qui mesurent l’efficacité et l’impact financier d’une réelle stratégie de réduction des coûts sociaux », note Patricia Pouy. Marc Pouiol
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Jacques Le Bris
July 9, 2014 4:21 AM
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Jean-Jacques Bois, PDG de Nanolike.
Elle travaille à une levée de fonds de 700.000 euros pour passer avec succès la phase d'industrialisation. Nanolike et ses nanocapteurs intéressent bon nombre d'entreprises du spatial et de l'aéronautique. Explications d'un transfert de technologie réussi. Industrialiser à Toulouse la fabrication de dispositifs à base de nanoparticules - nanocapteurs ou nanotags. C’est l’objectif de la toute jeune entreprise Nanolike, créée en mars 2012 par deux ingénieurs Insa de 26 ans. Jean-Jacques Bois, PDG de la société, qui a complété son cursus par un master d’ingénieur d’affaires industrielles, et Samuel Behar, aux commandes de la recherche et développement, vont lever d’ici la fin de cette année 700.000 euros pour financer cette nouvelle phase. « Nous avons déjà reçu des sollicitations de l’étranger mais nous souhaitons privilégier des fonds d’amorçage français spécialisés en innovation technologique. Nous sommes bien épaulés dans cette recherche par le cabinet conseil Orevon à Paris, aux mains du président de Harvard Angels et d’un ancien de l’Insead. Notre conseil d’administration comprenant l’ancien directeur marketing Europe du chimiste mondial Huntsman ou un banquier suisse nous est aussi d’un grand soutien », précise Jean-Jacques Bois. Car rien n’est laissé au hasard, en regard des larges potentialités de la technologie Nanolike. Un marché mondial Utilisant un brevet déposé par le Laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO, unité mixte de l’Insa, de l’université Toulouse III - Paul-Sabatier et du CNRS), Nanolike est désormais lancé dans la pré-industrialisation de nanocapteurs à destination du spatial, de l’aéronautique ou tout système embarqué et de nanotags ciblant plutôt les titres d’identité sécurisés. Une première mondiale qui intéresse déjà l’Agence spatiale européenne. L’organisation vient de signer avec la start-up un contrat de 150.000 euros de prestation d’études portant sur des capteurs de température sur satellites. « Nos capteurs présentent trois avantages majeurs par rapport aux capteurs traditionnels. Ils sont cinquante fois plus sensibles, cent fois plus petits et consomment 10.000 fois moins d’énergie », explique Jean-Jacques Bois. Un projet avec la Direction générale de l’armement, en partenariat avec une filiale d’Airbus, doté d’une subvention de 200.000 euros, concerne le développement de capteurs de déformation de structure, utilisés pendant les phases d’essais en vol des aéronefs. Les champs d’application sont multiples, capteurs de pression, d’humidité, de force, de pesage… Quinze salariés d’ici trois ans L’objectif de Nanolike est de mettre sur le marché un premier produit commercialisable début 2015. La création de la chaîne de fabrication à Toulouse s’accompagnera de l’embauche de deux techniciens ou ingénieurs de production. A horizon de trois ans, Nanolike prévoit de générer 3 millions d’euros de chiffre d’affaires et d’employer une quinzaine de salariés. Le développement international, via des filiales en Allemagne ou aux États-Unis et un partenariat au Japon, est à l’étude. Isabelle Meijers
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Jacques Le Bris
July 7, 2014 9:47 AM
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De gauche à droite : Sébastien Matty, président du directoire de GA, et Robert Dagrassa, président du comité de surveillance.
Figure de proue du tissu économique régional, le groupe d'immobilier d'entreprise GA accuse une baisse de son chiffre d'affaires de 35% en 2013, à 135 millions d'euros. Sébastien Matty, son nouveau président du directoire, dévoile son plan d'actions pour renouer avec la croissance. Sébastien Matty, 42 ans, centralien précédemment à la tête de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Construction Privée (750 collaborateurs pour 400 millions d’euros de chiffre d’affaires), a été nommé président du directoire de GA en février dernier. Il remplace à ce poste Robert Dagrassa, qui prend la présidence du comité de surveillance de l’entreprise. Un changement coup de fouet pour le groupe national spécialisé dans la promotion, la construction, la rénovation et la gestion d’immobilier d’entreprise. L’occasion pour l’entreprise toulousaine plus que centenaire de renouer avec la croissance. Après un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros en 2011, en hausse de 23%, le groupe de 400 salariés affiche en 2013 un chiffre d’affaires de 135 millions d’euros pour un résultat net de 8,5 millions d’euros et des perspectives 2014 comparables. La crise est passée par là. A la recherche de relais de croissance « La conjoncture reste morose mais je crois fermement en la capacité de GA à rebattre les cartes. Et à faire progresser son chiffre d’affaires », déclare Sébastien Matty, qui, pour autant, refuse de s’engager sur des chiffres. Pour cela, il compte s’appuyer sur plusieurs relais de croissance. La partie rénovation, qui n’occupe que 15 à 20% de l’activité, apparaît comme un secteur de développement important. L’hôtellerie, les résidences hôtelières, étudiantes ou médicalisées sont aussi à l’étude. « Le groupe Accor nous a déjà signifié son intérêt », complète le président du directoire. Enfin, les marchés à l’export, où GA est aujourd’hui absent, sont des vecteurs de développement complémentaire. L’Allemagne, la Pologne et les États-Unis sont ciblés en priorité. « Notre modèle peut s’exporter facilement », explique-t-il. Délais courts et innovation en fers de lance GA vient en effet de lancer un nouveau produit, Concept Office, une gamme de bâtiments de 1500 à 2500m² clé en main, standardisés et personnalisables sur le web. « Dans un climat économique tendu, cette application nous donne une réponse en termes de prix et délais. Livraison de l’immeuble en 120 jours pour un coût de 950 euros le mètre carré dans sa version de base. Ce produit est facilement adapté au marché des parcs tertiaires de province. », explique Sébastien Matty. Creuser l’écart en construisant toujours plus vite, un atout commercial déterminant : « Nos délais sont déjà de 20 à 30% plus courts que ceux de nos concurrents, c’est-à-dire que sur des travaux de dix-huit mois, nous gagnons aujourd’hui six mois ». Miser sur l’innovation, déjà un point fort de GA avec My Gapeo par exemple, système de contrôle et de mesure énergétique des bâtiments, qui permet au groupe toulousain de garantir un niveau de consommation à ses clients sous peine de rétribution du dépassement. Les nouveautés 2014, tels le FullBIM ou maquette numérique 100% intégrée de la conception à l’exploitation, NewSkin, procédé de réhabilitation des façades de bâtiments ou encore Activ Concept, une conception thermique haute efficacité. Erigé près des bureaux actuels du groupe à La Plaine, le futur siège social de GA de 3300 m² à énergie positive, livrable fin 2014 en sept mois, sera la vitrine de toutes ces nouvelles technologies. Un capital détenu à 60% par un fonds étranger Enfin, l’actionnaire principal du groupe depuis 2007, le fonds britannique Perella Weinberg Partners, qui détient 60% du capital, s’est engagé à accompagner GA dans les trois années qui viennent, selon Sébastien Matty. « Après avoir envisagé une cession, ils ont renouvelé leur confiance dans notre modèle et notre équipe », confirme le président. A noter que les 40% des actions restantes sont détenus par les dirigeants et 200 salariés du groupe. « L’ensemble des collaborateurs est fortement mobilisé », a souligné Sébastien Matty. Isabelle Meijers
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