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Jacques Le Bris
July 2, 2014 1:42 AM
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Valérie Delande est la présidente de 60.000 Rebonds, dont le siège est situé dans les locaux de EY à Toulouse.
Créée par un entrepreneur qui a lui-même connu la faillite, l'association 60.000 Rebonds aide les chefs d'entreprise qui ont dû déposer le bilan à surmonter leur triple traumatisme : personnel, professionnel et financier. Et à ne pas rester sur un échec. Explications avec Valérie Delande, la présidente régionale.
Valérie Delande, comment est née l’association 60.000 Rebonds ? Elle a été fondée en 2012 par Philippe Rambaud, qui a lui-même connu la faillite. En France, 60.000 sociétés déposent le bilan tous les ans, impactant 269.000 emplois. Ces entrepreneurs vivent un traumatisme de cette épreuve, dans le silence. L’association s’est fixée deux objectifs : accompagner l’entrepreneur vers un rebond professionnel et personnel en effectuant un travail de deuil de ses erreurs passée. Le second est de faire évoluer l’échec, considéré comme un tabou en France, en apportant une vision positive. Quelle est la méthode proposée ? Il s’agit d’une méthodologie mixant le coaching individuel et personnalisé et des séances de travail que nous avons appelé des GED, groupes d’échange et de développement, composés de sept ou huit experts, destinés à répondre aux besoins de l’entrepreneur en rebond. Ce dernier, quelle que soit l’activité et la taille de son entreprise qui a déposé le bilan entre deux mois et deux ans, est encadré par un coach et un parrain de l’association. Cet accompagnement gratuit dure en moyenne un an. L’association est-elle amenée à se déployer en région ? La première structure de l’association s’est d’abord développée à Bordeaux. Aujourd’hui, trente entrepreneurs sont accompagnés, 70% se sont tournés vers un nouveau projet, 30% vers le salariat. Il existe une dizaine de structures en France, dont Toulouse depuis avril. Cinq entrepreneurs sont actuellement accompagnés, ici, issus des secteurs variés comme les énergies renouvelables, la publicité, la métallurgie ou l’immobilier. Une équipe est déjà composée d’une vingtaine de coachs et d’experts bénévoles. Nous sommes à la recherche de ces derniers pour accueillir davantage d’entrepreneurs. Quel est votre rôle en tant que présidente régionale ? J’assure la connexion avec l’écosystème local. Je suis l’intermédiaire entre l’association, les collectivités et les structures de reprises d’entreprise et de financement - financement participatif, fonds d’investissement… - afin de diriger au mieux les entrepreneurs. Propos recueillis par Audrey Sommazi
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Jacques Le Bris
June 30, 2014 3:30 AM
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Jean-Louis Pech succède à Christian Desmoulins
Dès demain, mardi 1er juillet, Jean-Louis Pech succèdera à Christian Desmoulins au poste de président du directoire d’Actia Group. L’ETI basée à Toulouse réalise un chiffre d’affaires de 303,7 M€ et se positionne parmi les leaders du marché des systèmes embarqués. Jean-Louis Pech, 53 ans est le fils de Louis Pech, le cofondateur du groupe. Le 27 juin dernier, Jean‐Louis Pech, fils de Louis Pech, a été nommé président du directoire à compter de demain, 1er juillet 2014. Administrateur depuis plusieurs années des filiales du groupe, il va succéder à Christian Desmoulins, qui prend la présidence des conseils d’administration des deux principales filiales, Actia Automotive et Actia Sodielec. Jean-Louis Pech, la tradition entrepreneuriale Jean‐Louis Pech, 53 ans, fils de Louis Pech (cofondateur du groupe Actia), est également un entrepreneur. Ancien élève de l’Insa, il a créé, depuis 1987, plusieurs sociétés et est actuellement gérant de la société holding JLS Invest, basée à Toulouse. Il occupe également les postes de président régional Midi‐Pyrénées du Conseil national des professions de l’automobile (CNPA) et de trésorier national. "L’arrivée de Jean‐Louis Pech confirme l’engagement des familles Pech et Calmels qui garderont le contrôle du groupe, au travers de la holding patrimoniale LP2C", commente Louis Pech, toujours président du conseil de surveillance (il est également, entre autres, président du comité d’investissement Midi Capital, vice-président du Cercle d’Oc, conseiller honoraire de la Banque de France de Toulouse, et président d’honneur de la CCI de Toulouse). À partir de demain, l’action du nouveau président du directoire devrait s’inscrire dans la continuité de celle menée par Christian Desmoulins : "Après 28 ans d’activité, le groupe devait affirmer sa pérennité en tant qu’entreprise familiale industrielle de taille intermédiaire (ETI), affirme Louis Pech. Ces trois caractéristiques essentielles ont permis la croissance d’Actia à son niveau actuel. Nous avions la volonté de préparer l’avenir en renforçant chacune de ces trois caractéristiques tout en assurant la continuité de la gestion. Fort de la maîtrise de sa production, Actia Group maintiendra par l’amélioration continue de la qualité, des méthodes, des process et de sa capacité de production, sa vocation d’une industrie au service de l’innovation." Christian Desmoulins reste au sein d’Actia Christian Desmoulins aura passé 11 ans à la présidence du directoire d’Actia et aura durablement marqué le groupe. Polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées, il a contribué à faire d’Actia Group une ETI de référence dans le domaine des systèmes embarqués électroniques à haute valeur ajoutée, destinés aux marchés des véhicules et des télécommunications. Sous sa direction, l’entreprise a fortement développé sa présence à l’export qui représente désormais 62,2 % du chiffre d’affaires. Christian Desmoulins, dont le mandat de président du directoire arrivait à échéance en novembre 2014, prend la présidence des conseils d’administration des deux principales filiales du groupe, Actia Automotive et Actia Sodielec. Christian Desmoulins est par ailleurs très impliqué dans la vie économique toulousaine : président du Conseil d’Administration de l’Insa Toulouse, administrateur et président du Comité d’orientation scientifique et technologique de l’IRT Antoine de Saint-Exupéry. Fondateur de l’École des Mines d’Albi, il est également président du Conseil d’administration du Centre universitaire Jean-François Champollion mais également président du Cercle d’Oc et président du Comité régional des Conseillers du commerce extérieur de la France en Midi-Pyrénées. Avec la nomination de Jean-Louis Pech annoncée ce matin, le groupe toulousain entame une nouvelle étape. Actia Group, qui veut poursuivre sa diversification sur le marché aéronautique et spatial, vise 400 M€ de chiffre d’affaires en 2016 ainsi qu’une présence renforcée aux États-Unis et en Chine. Sophie Arutunian et Emmanuelle Durand-Rodriguez
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Jacques Le Bris
June 25, 2014 1:26 AM
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Martin Malvy
Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies renouvelables (CEA Tech) s’implantera sur le Sicoval, annonce cette semaine le président de Midi-Pyrénées Martin Malvy. Alors que Montaudran avait été pressenti pour accueillir la plateforme technologique, le financement et le calendrier ont fait pencher la balance en faveur de Labège. La Région va ainsi se porter acquéreur de 10.000 m2 sur le site Innométro pour un début des travaux en 2017. Explications du président du Conseil régional de Midi-Pyrénées, Martin Malvy. Pourquoi avoir choisi le Sicoval pour implanter le CEA Tech, alors que Montaudran partait favori ? Plusieurs pistes étaient envisagées depuis 2012 : Montaudran, l’Oncopole, Labège-Innopole, à côté du lycée Gallieni route d’Espagne… C’est le calendrier qui a aidé à prendre une décision. En effet, nous devons aller vite car le CEA est pressé. Il ne bénéficie d’aucun financement de l’État et doit donc être rapide, pour séduire des partenaires privés. Ce calendrier est incompatible avec la Zac de Montaudran, qui n’est toujours pas actée. À cela s’est ajoutée une dimension "coûts" : les terrains de Labège reviennent 5 fois moins chers qu’à Montaudran, par les temps qui courent ce n'est pas négligeable. Ils sont déjà connectés avec les réseaux et il y a des parkings existants. Le coût de réalisation est donc nettement inférieur. Enfin, il y a, à proximité, Diagora, l’INPT, la Tic Valley, Prologue Biotech, des hôtels et des restaurants, etc. Est-ce que le CEA Tech viendra même si le métro n’arrivait pas jusqu’à Labège ? Le problème n’a pas été soulevé par le CEA Tech. Le choix est clair. Labège est à côté des entrées d’autoroutes. C’est une mauvaise nouvelle pour le quartier Montaudran ? Ce n’est pas une compétition Labège / Montaudran. Le calendrier est serré, Bordeaux et Nantes accueillent également des plateformes régionales du CEA Tech, je ne veux pas que Toulouse soit en retard. Et puis Montaudran a été lancé avant même qu’on envisage d’accueillir le CEA Tech à Toulouse. Le site sera convoité quand il sera opérationnel. Pour le moment, nous n’allons pas raisonner en disant : "il faut différer de 2 ou 3 ans l’arrivée du CEA Tech pour aider Montaudran". Le CEA Tech devait s’installer à coté de l’IRT, ce ne sera finalement pas le cas… Cela n’aura pas de conséquences, en tout cas le CEA Tech n’a pas estimé que ce serait un problème. Je rappelle que le CEA Tech n’a pas de vocation aéronautique. C’est justement là son avantage, il est pluridisciplinaire (lire notre article, NDLR). La volonté d’implanter le CEA Tech à Toulouse répond à un besoin de diversification de l’économie régionale.
C’est donc la Région qui se porte acquéreur des terrains du Sicoval ? En effet, la Région Midi-Pyrénées souhaite se porter acquéreur de 10.000 m² de droits à construire sur le site d'InnoMétro. Il y aura trois phases de travaux de 8 M€ chacune : 2017-2018-2020. Puis une 4e tranche aura lieu plus tard, pour un montant total de 32 M€ investi par la Région. C’est l’occasion de montrer que les régions sont porteuses d’initiatives ! Le Sicoval et la Région Midi-Pyrénées devraient être en mesure de signer un protocole de réservation de terrain avant l’été, en attendant la signature d’un contrat de cession que je souhaite proposer au vote de la Commission permanente avant la fin de l’année. La Région apportera le foncier et assurera via la SPL "Midi-Pyrénées construction" la maîtrise d’ouvrage des bâtiments, de la voierie et réseaux divers, pour un montant estimé à 16 M€. Où en est le CEA Tech à l’heure actuelle ? Plusieurs laboratoires et entreprises sont intéressés pour travailler avec le CEA Tech, mais leur noms sont gardés confidentiels. Depuis un an, le CEA Tech a rencontré plus de 150 PME et ETI de la région, 20 contrats de recherche avec des PME ont été signés. À terme, 100 emplois seront créés d’ici 2017 et 300 chercheurs travaillerons sur le site d’ici 2020 : cela peut paraître ambitieux mais c’est ce qui a été fait à Chambéry avec Savoie Technolac, technopole spécialisé dans le solaire et l’éco-industrie, lancé par le CEA en 2005. Propos recueillis par Sophie Arutunian © photo Rémi Benoit En savoir plus : Le projet de création par le CEA d’une plateforme régionale de recherche technologique est né d’une volonté commune de la Région Midi-Pyrénées et du CEA, d’approfondir des contacts initiés depuis plusieurs années et de permettre ainsi à un large spectre d’entreprises implantées en Midi-Pyrénées de bénéficier des technologies génériques développées par l’ensemble du CEA. Tous les types d’entreprises sont concernés – PME, ETI, jeunes entreprises innovantes – ainsi que tous les secteurs industriels. La Plateforme Midi-Pyrénées aura notamment pour missions de favoriser et réaliser des projets de recherche communs en partenariat avec des industriels et des laboratoires publics de la région Midi-Pyrénées, et d’associer les organismes de recherche publique présents sur site en fonction des besoins industriels.
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Jacques Le Bris
June 23, 2014 1:31 AM
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Agnès Paillard, présidente du pôle Aerospace Valley et Jean-Pierre Giannini, président de la Route des Lasers. Les deux pôles de compétitivité, Route des Lasers et AerospaceValley, viennent de s'unir par un partenariat pour développer les applications de la photonique dans l'aéronautique et le spatial. Elles couvrent notamment le laser et la fibre optique.
Amplifier les applications des technologies photoniques dans l’aéronautique et le spatial. C’est l’objectif de l’accord de partenariat signé récemment entre les deux pôles de compétitivité, Route des Lasers et AerospaceValley. La photonique est l’ensemble des technologies permettant de créer, modifier, transporter et utiliser la lumière. Elle couvre notamment le laser, la fibre optique et toutes les nouvelles technologies qui changent notre façon de communiquer. Cette coopération entre les deux pôles prendra essentiellement la forme d’une co-animation d’un nouveau domaine d’activités stratégiques (DAS), crée au sein de la Route des Lasers. Dénommé Pharos (pour Photonique, Aéronautique, Spatial), il permettra de croiser les besoins des membres d’AérospaceValley et les solutions technologiques existantes ou à même d’être développées par les membres de la Route des Lasers. « Nous allons pouvoir créer des passerelles entre cette spécialité de pointe et notre propre stratégie de développement », souligne Agnès Paillard, présidente du pôle Aerospace Valley. « L’intérêt, c’est de s’adresser à cette communauté pointue, constituée de structures de recherche et de start-up ». Applications dans de nombreux domaines Le travail commun entre les permanents des deux pôles et les acteurs académiques et industriels des deux secteurs d’activités devrait permettre d’amplifier le nombre de projets communs et à terme, de donner aux entreprises d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées un avantage concurrentiel stratégique. Les deux pôles de compétitivité travailleront aussi au déploiement des techniques et produits développés vers d’autres secteurs industriels, comme le transport, le médical ou l’agriculture. « Ce partenariat permet de se rapprocher des grands industriels et de mieux connaître leurs besoins pour orienter nos recherches », explique Jean-Pierre Giannini, président de la Route des Lasers. « Nous avons mis au point un certain nombre de procédés et nous sommes à l’origine de la création de plusieurs start-up, qui sont aujourd’hui à la recherche de marchés applicatifs ». Les applications liées à la photonique couvrent de nombreux secteurs d’activités : traitement et usinage, navigation et affichage, éclairage, observation ou encore fiabilité des composants et des systèmes. « Par exemple, dans l’industrie des pièces aéronautiques, l’assemblage au laser pour des couches de différents composés est un atout », note Bertrand Viellerobe, responsable du DAS photonique. « Le laser peut aussi préparer la surface pour le revêtement d’une pièce ». Ce nouveau partenariat pourrait par ailleurs permettre aux pôles de développer ensemble des solutions applicables à d’autres domaines, comme la e-santé, le bâtiment ou l’énergie. Un colloque commun aux deux pôles a déjà été organisé, avec des ateliers de travail, axés sur des solutions photoniques susceptibles d’être appliquées à l’aéronautique et au spatial. Une attention particulière sera portée aux problématiques de formation pour développer, entretenir et faire fructifier les compétences nécessaires à la découverte des solutions du futur. Julie Rimbert
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Jacques Le Bris
June 20, 2014 1:02 AM
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Nicolas Dufourcq, directeur général de BPI France, était en déplacement à Toulouse ce jeudi pour "les rencontres BPI France 2014", une journée de réseautage destinée aux membres du club BPI France Excellence, une sélection d’entrepreneurs qui représente "les champions de demain". BPI France et la Région Midi-Pyrénées ont également signé aujourd'hui une convention pour renforcer leur partenariat au service des entreprises.
Nicolas Dufourcq entame son tour de France. Dans le cadre des "Rencontres BPI France 2014", le directeur de la Banque publique d’investissement fait le tour des capitales régionales jusqu’en novembre prochain. Aujourd’hui à Toulouse, il a accueilli, au Delivery center d’Airbus, la crème des clients de la banque : les membres du club BPI France Excellence. "Ce réseau compte 85 membres en Midi-Pyrénées, détaille le directeur régional de la BPI Laurent de Calbiac, ce qui représente 14.500 salariés et 1,8 Md€ de chiffre d’affaires." 16 nouveaux membres ont été accueillis en 2014, sur des critères d’innovation et d’export. Parmi eux William Vidal (Ecocert), Marc Lemonnier (Antabio), Patrick Soula (Tommy’s Dinner), ou encore Vincent Gardès (Vexim). "Vous êtes ceux qui partent à l’attaque des géants, qui ont ce grain de folie commun aux entrepreneurs qui se demandent en permanence comment rajouter un zéro avant la virgule", a salué Nicolas Dufourcq devant une centaine de chefs d’entreprises parmi lesquels l’hôte du jour Fabrice Brégier (directeur exécutif d’Airbus). "Ce sont les champions de demain, et c'est pour ça que BPI France mise sur eux", complète Laurent de Calbiac. Partenariat renforcé avec la Région Dans la matinée, Nicolas Dufourcq s’est rendu dans les locaux de l’entreprise Laselec, spécialiste du marquage de câble. L’entreprise a bénéficié dans le cadre de sa stratégie export d’un contrat d’appui de la Région et d’un prêt de BPI France. "C'est le parfait exemple de la collaboration entre BPI France et Midi-Pyrénées", selon Laurent De Calbiac. Nicolas Dufourcq a ainsi signé avec Martin Malvy une convention qui renforce le partenariat entre les deux acteurs, au service de la compétitivité du territoire. Objectif : faciliter l’accès des entreprises au financement. "Grâce à cette convention, on se parle plus et mieux", résume Laurent de Calbiac. Le directeur régional de BPI France note depuis début 2014 une progression forte des prêts destinés au développement des entreprises (+ 20 %) : "C’est bon signe. Il y a des entreprises sur notre territoire qui ont une activité florissante", sourit-il. Sophie Arutunian
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Jacques Le Bris
June 7, 2014 2:04 AM
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François Bonvalet, futur directeur de TBS
Après un an à la tête de Toulouse Business School, Jacques Igalens, 64 ans, cède les rênes de l’école de commerce du boulevard Lascrosse. François Bonvalet prend le relais. Directeur général adjoint en charge de l’International et du développement du Groupe Néoma (fusion des écoles de commerce de Reims et Rouen), il deviendra dès la rentrée prochaine le nouveau directeur de TBS, avec comme priorité le développement à l’international. Arrivé à la tête de Toulouse Business School il y a un pour remplacer Pierre Dreux (lui-même remercié au bout d’un an), le spécialiste des ressources humaines laissera en septembre son fauteuil à François Bonvalet. À 53 ans, le directeur général du Groupe Néoma (fusion de Reims Management School et Rouen Business School) aura pour mission principale d’accentuer la visibilité de TBS à l’international. Parcours Depuis 2004, François Bonvalet était doyen et directeur général du Groupe Reims Management School, jusqu'à la fusion en 2013 avec Rouen Business School. Il devient alors doyen associé et directeur général adjoint en charge de l’International et du développement du nouveau groupe Néoma. Parallèlement à ses fonctions dans l’école de management, il est chargé de cours à la Sorbonne (Celsa) et professeur associé à l’Esa (École supérieure des affaires) de Beyrouth en "théorie des organisations, management et communication". Il est aussi, depuis mars 2013, le directeur d'Ecricome (banque d'épreuves communes à 6 grandes écoles de commerce et de management françaises) Ce "multi-casquette", ingénieur en agriculture, est également diplômé d’un DEA en management et communication au Celsa, et diplômé de l’Institut français de gestion. "L’expérience avérée de François Bonvalet à la direction d’une grande business school, sa vision entrepreneuriale ainsi que son expertise dans le développement international ont été déterminants dans notre choix, car ce sont des enjeux stratégiques pour l’école. De plus, sa mission s’inscrit dans la suite de Jacques Igalens que je remercie pour son engagement", explique dans un communiqué Alain Di Crescenzo, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse, à laquelle est adossée l’école. Objectifs François Bonvalet va devoir continuer le travail entamé par Jacques Igalens sur la meilleure visibilité de TBS à l’international. "Dans ce secteur de l’enseignement supérieur en pleine mutation, l’une de mes priorités sera d’assurer la compétitivité de TBS, de maintenir l’excellence de son corps professoral et de renforcer sa reconnaissance à l’international, tout en respectant ses valeurs humaines et son sens de la responsabilité sociétale", affirme le nouveau directeur. Sophie Arutunian
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Jacques Le Bris
January 10, 2014 2:03 AM
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François Hollande, entouré de Pierre Moscovici, du préfet Henri-Michel Comet, de Pierre Cohen et de Cécile Duflot, est venu à Toulouse parler de simplification « Le changement, ce n’est pas seulement dans les mots, c’est dans les actes, et donc le choc de simplification il doit être démontré ». Pour illustrer ses propos, c’est donc en personne que François Hollande s’est rendu à Toulouse ce jeudi 9 janvier pour signer le protocole de cession du site du Centre d’essais aéronautiques de Toulouse (CEAT) [1] à la communauté urbaine Toulouse Métropole. Il s’agit de l’opération "la plus importante en terme de foncier public" depuis la loi de mobilisation du foncier public du 18 janvier 2013, et « la plus exemplaire par son ampleur », a souligné le président de la République. « Cela va représenter seize hectares, dont neuf concernés par la première tranche du protocole, et c’est là aussi qu’il y aura la plus forte décote », a-t-il dit, précisant que 250 sites sont en négociation actuellement en France. Cette opération représente « 10 millions d’euros de perte de recette pour l’Etat qui seront réinvestis pour que le coût du logement lui-même soit abaissé », a-t-il précisé. LÉEtat a donc cédé le site Guillaumet pour la somme de 6,32 millions d’euros, soit une décote de 61%. Ce terrain, qui regroupe le terrain du CEAT à Jolimont et celui occupé par l’ISAE (Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, qui doit déménager à horizon 2015 sur son campus principal de Rangueil), devrait accueillir 700 logements pour toutes les catégories sociales ainsi que des équipements et des commerces de proximité. Les équipements sportifs, terrains de sport et gymnase seront conservés. (...) Notes [1] Le CEAT est aujourd’hui établi à Balma, à l’est de Toulouse. Il porte désormais le nom de centre DGA TA (Direction générale de l’armement - Techniques aéronautiques)
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Jacques Le Bris
May 22, 2013 11:22 AM
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Martin Malvy, le président du conseil régional, Laurent de Calbiac, directeur d'Oséo Midi-Pyrénées et futur directeur de la BPI et Henri-Michel Comet, préfet de région. La réunion de préfiguration du comité régional d’orientation de la Banque publique d'investissement (BPI) a eu lieu mardi. Martin Malvy, le président du conseil régional, Henri-Michel Comet, préfet de région et Laurent de Calbiac, directeur d'Oséo Midi-Pyrénées et futur directeur de la BPI, ont précisé les modalités de mise en place de ce nouvel outil de financement et de développement des entreprises. Le comité régional de la BPI a tenu mardi une première réunion, avant la fusion officielle d'Oséo, CDC Entreprises, FSI et FSI Régions. La banque publique d’investissement (BPI) fait partie des 35 mesures du pacte de croissance et de compétitivité. Cet outil permettra de soutenir les petites et moyennes entreprises, les entreprises de tailles intermédiaires et les entreprises innovantes. (...)
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Jacques Le Bris
May 14, 2013 11:15 AM
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Jean-Christophe Tortora et Pierre Izard lancent le Gofar 2013 Le Gofar Immobilier, le guide de l’habitat 2013 édité par Objectif News, est en kiosque depuis ce mardi 14 mai. Il référence plus de 400 programmes immobiliers sur Toulouse et 170 communes environnantes. Un outil de référence pour les acteurs du marché immobilier, mais aussi pour les futurs acquéreurs. Le 13 mai, Pierre Izard, président du Conseil général, et Jean-Christophe Tortora, président du Groupe Hima, ont lancé l'édition 2013.
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Jacques Le Bris
March 5, 2013 11:46 AM
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Interview de Patrice Vassal - GL EventsRéalisation : Pinkanova Entretien avec Patrice Vassal, Directeur Général de GL Events, spécialiste de l’organisation d’événement, et gestionnaire du Centre de congrès Pierre Baudis et du Parc des Expositions de Toulouse.
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Jacques Le Bris
February 6, 2013 12:34 PM
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Tom Enders Après quelques atermoiements, EADS a enfin choisi les douze membres de son prochain conseil d'administration. L'ancien PDG de Thales, Denis Ranque, est pressenti pour devenir le président du conseil.
C'est bientôt une nouvelle ère pour EADS qui s'ouvre. EADS a enfin trouvé les douze membres de son futur conseil d'administration, qui seront proposés à l'assemblée générale extraordinaire (AGE) des actionnaires : Manfred Bischoff, 70 ans, administrateur de Royal KPN NV et Unicredit, et président du conseil de surveillance de J.M. Voith AG et de Daimler AG Ralph D. Crosby, Jr., 65 ans, membre du conseil d'administration du groupe Serco PLC et anciennement membre du conseil d'administration de Northrop Grumman Corporation et d'EADS N.V. Tom Enders, 54 ans, président exécutif (CEO) d'EADS N.V. Hans-Peter Keitel, 65 ans, vice-président de la Fédération des Industries allemandes (BDI) et anciennement président-directeur général de Hochtief AG Hermann-Josef Lamberti, 57 ans, membre du conseil de surveillance de Carl Zeiss AG et d'EADS (depuis 2007), membre du comité consultatif de Barmenia Versicherungen et anciennement membre du directoire de Deutsche Bank AG Anne Lauvergeon, 53 ans, partenaire d'Efficiency Capital et président-directeur général d'A.L.P.S.A. et anciennement président-directeur général d'Areva Lakshmi N. Mittal, 61 ans, président-directeur général d'ArcelorMittal et membre du conseil d'administration de Goldman Sachs et d'EADS N.V. depuis 2007 Sir John Parker, 70 ans, président d'Anglo American PLC, président délégué de DP World et anciennement président du conseil d'administration de National Grid PLC, membre du conseil d'administration d'EADS depuis 2007 Michel Pébereau, 71 ans, président honoraire de BNP Paribas et membre du conseil d'administration de Saint-Gobain, de Total et d'EADS (depuis 2007) Josep Piqué i Camps, 57 ans, président de Pangea XXI Consultora Internacional et président de Vueling, membre du conseil d'administration d'EADS depuis 2012 Denis Ranque, 61 ans, membre du conseil d'administration de Saint-Gobain, anciennement président du conseil d'administration de Technicolor et président-directeur général de Thales Jean-Claude Trichet, 70 ans, gouverneur honoraire de la Banque de France et anciennement président de la Banque centrale européenne (BCE), membre du conseil d'administration d'EADS depuis 2012. Modifications des statuts d'EADS Le nouveau conseil d'administration d'EADS, une fois élu par l'AGE, "désignera le futur président du conseil lors de sa première réunion", a expliqué EADS dans un communiqué. Une convocation à l'AGE sera prochainement envoyée aux actionnaires, en respectant le préavis réglementaire de 42 jours en vigueur. "Lors de l'AGE, les actionnaires devront également approuver les modifications apportées aux statuts de l'entreprise, ainsi que le plan de rachat d'actions (selon les conditions du marché)", a précisé EADS. Ranque est favori pour le diriger le conseil (...)
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Jacques Le Bris
January 17, 2013 1:08 AM
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Sur la photo : Elena et Guillaume Lemoine, créateurs de Phonitive. Après deux années de R&D, Phonitive inaugure le démarrage commercial de sa technologie de vidéo tactile interactive. Elle lève pour cela 400.000 euros auprès de fonds d’investissement locaux. La start-up spécialisée dans les solutions pour tablettes et téléphones tactiles vient de finaliser une levée de fonds de plus de 400.000 euros auprès de Capitole Angels et de DP Invest, le fonds d’investissement de Digital Place, qui signe là une de ses premières opérations de financement. Pour l’entreprise créée par Elena et Guillaume Lemoine, cette opération financière représente une nouvelle étape dans la commercialisation de Touchalize, leur nouvelle solution. « Celle-ci permet d’intégrer des images, des liens et tout autre document dans une vidéo, et ce, même en temps réel. Avec notre solution, les vidéos deviennent interactives », explique Guillaume Lemoine, dirigeant de Phonitive. Ainsi, l’internaute peut, depuis sa tablette tactile, changer du bout des doigts les couleurs des objets de la vidéo : une voiture en démonstration, une robe dans un défilé de haute-couture, etc. Touchalize permet aussi d’intégrer des images à la volée, par exemple, sur des panneaux d’affichage dans la vidéo ou encore des paquets de type boîtes de céréales. « La solution agit sur des vidéos déjà tournées, et est donc adaptable à n’importe quel univers », précise Guillaume Lemoine, qui espère avec cette innovation séduire les agences de communications, spécialisées par exemple dans le placement de produits. Phonitive présent au Wolrd Congress de Barcelone La levée devrait servir à peaufiner technologiquement la solution. Mais elle doit surtout permettre de mieux faire connaître Touchalize. « Nous avons un travail d’évangélisation du marché à mener », reconnaît le dirigeant de Phonitive, qui sera présent en tant qu’exposant au prochain salon Mobile World Congress de Barcelone fin février. L’entreprise basée à Labège, près de Toulouse, espère tripler son chiffre d’affaires pour le porter à 1,5 millions d’euros d’ici fin 2014. D’ici cette date, une quinzaine de recrutements sont prévus, principalement des forces commerciales, capables de porter Touchalize en France comme à l’international. M.V.
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Jacques Le Bris
January 14, 2013 11:44 AM
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Le président de la Région Midi-Pyrénées a réuni la presse ce lundi pour exprimer ses vœux. Il estime que 2013 sera "l’année de la réforme de l’État" et a réaffirmé que la Région a, selon lui, vocation à assumer de nouvelles compétences, notamment au niveau économique. Martin Malvy a également rappelé que le budget 2013 est "difficile".
Après avoir très brièvement balayé l’actualité nationale (soutien à l’opération militaire en cours au Mali et au projet de mariage pour tous), Martin Malvy a clairement positionné son discours de vœux sous le signe de la réforme de l’État et de ses institutions. "Une réforme que nous espérons conforme aux engagements du président de la République malgré les lobbyings et la frilosité de l’administration centrale, affirme Martin Malvy. Il y a un besoin urgent d’une réforme des institutions qui composent l’État."
"Ce n’est pas le bal des égos" (...)
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Jacques Le Bris
June 30, 2014 11:15 PM
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Geneviève Fioraso, au centre des congrès Pierre-Baudis de Toulouse. ToulÉco et lancement d’Arianne 5
La quatrième édition du Toulouse Space Show s'est ouverte ce lundi 30 juin au centre des congrès Pierre-Baudis. Le pendant du Bourget pour le spatial rassemble tous les acteurs de la filière jusqu'au 2 juillet. Le calendrier tombe juste, parfois. Alors que Spot7, programmé par Airbus Group, a effectué son lancement ce lundi 30 juin, le Toulouse Space Show ouvrait ses portes le même jour au centre des congrès Pierre-Baudis. Ce rendez-vous d’affaires, qui rassemble plus de 1000 professionnels et utilisateurs du spatial d’une trentaine de pays, a été inauguré par Geneviève Fioraso. La secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche est venue saluer « l’image d’une France à la pointe d’une industrie tournée vers le monde ». « C’est bon pour le moral, le commerce extérieur et l’économie », a-t-elle ajouté, évoquant 2014 comme une « année remarquable » pour la filière, « riche pour les programmes européens » et « charnière » pour « répondre à une compétition internationale de plus en plus vive ». En effet, ce salon Toulouse Space Show intervient dans une période au calendrier chargé. A commencer par la prochaine conférence ministérielle de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui aura lieu en décembre avec au menu l’étude de plusieurs dossiers, dont l’exploitation de la station internationale ou encore l’évolution de l’ESA en lien avec les pays de l’Union européenne. Année également décisive, toujours selon la secrétaire d’État, marquée par la coentreprise entre Airbus Group et Safran, annoncée il y a deux semaines. Elle a estimé que ce rapprochement était « une étape majeure ». 14.000 emplois recensés dans le spatial En Europe, Midi-Pyrénées est l’un de ses acteurs clé du spatial puisque la région totalise 14.000 emplois dans ce secteur, cinquante entreprises, 6500 chercheurs et 18.000 étudiants formés aux métiers de l’aéronautique et de l’espace. Grâce aux deux leaders Airbus Defense & Space et Thales Alenia Space, ainsi que des laboratoires comme le Cnes et le pôle de compétitivité Aerospace Valley, la région reste à la pointe. Audrey Sommazi
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Jacques Le Bris
June 25, 2014 1:31 AM
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Frédéric Michelland, président du directoire de Latécoère
Le groupe aéronautique toulousain a annoncé hier une réorganisation de sa direction. Le directeur général Éric Gillard quitte ses fonctions. Dans le même temps, Denis Bretagnolle prend la tête de la direction industrielle et Philippe Brel celle de la direction opérationnelle. Leur mission: redresser l'entreprise. Frédéric Michelland, président du directoire de Latécoère explique les raisons de ces changements. Pourquoi avoir créé ces deux directions au sein du groupe Latécoère ? L’idée est de mettre en place une organisation très opérationnelle pour l’aérostructure, autour de deux grandes directions : une direction industrielle et une direction opérationnelle. Cette dernière sera en charge des contrats, de la qualité, de la relation client, du support client… Il y aura une meilleure répartition des responsabilités. Cette réorganisation s’inscrit dans un contexte difficile pour le groupe qui affichait un résultat négatif de 80 M€ en 2013. Est-ce aussi l’une des raisons qui ont poussé le comité de direction à opérer ces changements ? Aujourd’hui, l’enjeu important est le redressement du groupe, avec essentiellement des enjeux opérationnels dans une phase de production en série. La gouvernance de l’époque n’a pas eu l’efficacité souhaitée. Ce résultat négatif et les années précédentes nous ont conduit à mettre en place un redressement rapide. Cela fait partie du plan Boost que j’ai lancé en février, et qui doit nous permettre un redressement à l’horizon 2016. Nous visons une stabilisation de la situation en 2014. C’est un exercice de longue haleine dans une activité de contrats long terme. Pourquoi avoir choisi ces deux profils pour prendre la tête de ces nouvelles directions ? Nous avons fait le choix de profils très opérationnels. Denis Bretagnolle, qui a rejoint le groupe en fin d’année dernière, a une grande expérience dans différents domaines industriels comme directeur des opérations. Philippe Brel a lui une grande connaissance du secteur aéronautique dans lequel il a fait toute sa carrière d’ingénieur (Liebherr Aerospace, Zodiac). Le redressement doit se faire sur le terrain, avec des gens pragmatiques. Leur mission est de redresser l’activité. Nous avons un carnet de commandes mais nous devons faire en sorte que la croissance de l’activité soit une croissance rentable. Latécoère doit s’adapter plus rapidement à la montée en cadence et renforcer sa compétitivité. Nous devons atteindre le niveau de qualité requis dans les temps impartis. Vous avez pris la présidence du directoire en décembre 2013. Quel bilan tirez-vous de ces six premiers mois ? Il y a des éléments positifs. Le plan Boost a contribué à créer une dynamique d’entraînement pour les collaborateurs. Aujourd’hui, il y a une ligne directrice pour l’ensemble du groupe et chaque collaborateur est recentré sur son métier. Au niveau commercial, nous avons remporté des contrats, ce qui montre le dynamisme de Latécoère. Mais il reste encore beaucoup de travail pour atteindre nos objectifs. Il faut continuer à procéder avec méthode et nous aurons des résultats positifs. Propos recueillis par Paul Périé © photos DR / Rémi Benoit En savoir plus : L’équipementier aéronautique toulousain, Latécoère, a clos l'exercice 2013 avec un CA consolidé de 621,1 M€, en croissance de 6,9% sur l’exercice précédent. Le groupe est spécialiste des aérostructures (tronçons de fuselage et portes), des services (études, calcul, outillages...) et des systèmes d’interconnexion (câblage, meubles électriques et systèmes embarqués). Le carnet de commandes atteignait 2,58 Md€ fin 2013, grâce notamment au contrat de 1 Md€ signé avec le Brésilien Embraer pour le développement et la production des portes des nouveaux avions E-Jet E2. Cependant, le résultat net du groupe s’établissait à - 80 M€ (contre + 3,1 M€ en 2012).
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Jacques Le Bris
June 24, 2014 1:16 AM
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Morgane Pagès, chargée de mission à l’AFEV. Le dispositif Koloc à projets solidaires (Kaps), lancé en 2010 pour une vingtaine d'étudiants, est étendu à la rentrée à 70 jeunes. Ils seront logés à loyer modéré dans un immeuble rénové du Mirail, en échange de leur engagement dans un projet avec les associations du quartier. Pour aider les étudiants à trouver un logement, la mairie de Toulouse, le Crous et l’association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV) recrute actuellement des étudiants pour des colocations à loyer modéré en échange de leur engagement dans un projet solidaire. Baptisé Koloc’ à projets solidaires (Kaps), c’est un projet donnant-donnant puisque l’étudiant s’engage dans un projet touchant l’éducation, la vie culturelle ou la solidarité dans le quartier où est situé le logement. Le dispositif lancé en 2010 auprès d’une vingtaine d’étudiants est aujourd’hui étendu dès la rentrée prochaine à soixante-dix jeunes. « Il y a quatre ans, le projet était en expérimentation mais le retour tant des étudiants que des associations avec lesquelles ils sont collaboré a été positif que nous étendons le dispositif, souligne Morgane Pagès, chargée de mission à l’AFEV. En 2010, les logements étaient proposés dans les quartiers Saouzelong, Empalot et Bagatelle mais aujourd’hui nous ajoutons 24 appartements neufs du T3 au T6 dans l’aile A de l’immeuble Le Petit Varèse. Le but du kaps, c’est avant tout de créer du lien social, que les étudiants s’investissent dans le quartier, que cela soit auprès des habitants ou des associations ». Les projets peuvent aussi bien toucher l’environnement, que le soutien scolaire ou le théâtre. A Empalot, certains kapseurs ont monté ces dernières années un atelier de bien-être avec les femmes du quartier, en créant un partenariat avec le centre social. Une expérience enrichissante Car ce sont bien les étudiants qui choisissent leur projet. Élodie Boivineau, une Vendéenne de 25 ans, a été kapseuse ces deux dernières années. Après une mauvaise expérience dans une colocation, elle a entendu parler du dispositif Kaps. Étudiante dans les métiers des arts, costumier et réalisateur elle a vécu dans un T4 du quartier de Saouzelong, au sud de Toulouse, avec deux autres étudiants, eux aussi engagés dans un projet solidaire. Le tout pour 250 euros par mois, toutes charges comprises. « La première année, nous organisions tous les vendredis des ateliers cirque, par le biais du centre de loisirs du quartier puis nous enchainions sur un atelier lecture et musique dans notre garage accessibles à tous, raconte Élodie. Cette année, nous avons concentré le projet sur une journée avec une randonnée le long du Canal du Midi, suivi d’un repas avec les gens du quartier puis d’un atelier fleur avec une plasticienne. Les créations réalisées ont ensuite été exposées lors du festival « Pas de quartier pour les inégalités », organisé par l’AFEV. » Cette expérience enrichissante a permis à cette étudiante de se constituer un réseau d’amis et découvrir son quartier. Il avoue cependant qu’il était parfois « difficile d’être pris au sérieux par certaines associations et qu’il n’a pas toujours été facile de nouer des liens avec les habitants du quartier, plutôt résidentiel. Mais je ne regrette pas du tout cette expérience car le projet avec mes colocataires m’ont permis de bien connaître mon quartier, ce que je n’aurais peut-être pas fait en étant isolée, assure-t-elle. En tout cas, l’engagement toutes les semaines dans le projet n’a pas du tout été une contrainte. » Julie Rimbert
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Jacques Le Bris
June 20, 2014 1:11 AM
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La convention a été signée dans les locaux de Laselec, "entreprise emblématique" aussi bien pour la Région que pour Bpifrance qui participent conjointement à son accompagnement financier.
La banque publique dédiée au financement des entreprises et la région Midi-Pyrénées s'engagent à créer les conditions de la croissance économique du territoire en collaborant toujours plus étroitement. Au programme : services de proximité et dispositifs adaptés aux besoins des entreprises. La Région Midi-Pyrénées et Bpifrance ont concrétisé le rapprochement de leurs outils de financement et d’accompagnement des entreprises avec la signature d’une convention ce jeudi « visant à renforcer leur action conjointe au service de la compétitivité économique de la région » selon le communiqué officiel. L’idée principale consiste pour les entreprises en la simplification de la procédure pour l’accès au soutien financier des deux institutions. Martin Malvy, le président de la région, a souligné que la « rapidité dans l’instruction des dossiers et la prise de décision du financement au niveau régional », inscrite dans les accords, doivent performer le tissu économique du territoire. Pour Laurent de Calbiac, directeur régional de Bpifrance, cette convention est l’occasion de redynamiser les partenariats entre les différents acteurs publics du financement. Car depuis 15 ans, les deux institutions, au gré des appellations successives de Bpifrance, ont largement collaboré en Midi-Pyrénées. Désormais, la nouvelle structure publique permet « d’imbriquer les différents partenaires », comme le souhaitaient les pouvoirs publics à la création de la banque publique de financement des entreprises à l’été 2013. Et donc d’intensifier les échanges, notamment grâce au CRO (Comité régional d’orientation) qui les réunit. Des services de proximité plus agiles pour soutenir les entreprises Un tel rapprochement des compétences et savoir-faire de chacun concernant l’accompagnement au développement des entreprises doit voir progresser leur nombre et l’enveloppe globale qui leur sera destinée. Déjà, pour 2013, 3700 entreprises midi-pyrénéennes ont bénéficié des services de Bpifrance, en hausse de 5%, pour une prise de risque de 630 millions d’euros par la nouvelle entité, en progression de 7%. Ce sont ainsi 1,3 milliard d’euros de financement public et privé qui ont pu être dispatchés grâce aux moyens supplémentaires (+ 30 % précise Laurent de Calbiac) accordés à la banque publique. L’innovation et l’export, le soutien aux fonds propres, sont éligibles aux aides proposées. Pour l’année en cours, les volumes du nombre d’entreprises bénéficiaires comme des financements devraient encore augmenter d’autant que Bpifrance dorénavant « propose tous [ses] services à la Région » fait observer M.de Calbiac. La Région et Bpifrance s’engagent à mettre en cohérence tous leurs outils. La Région qui prône l’adaptation des dispositifs aux besoins des entreprises « et non l’inverse » stipule Martin Malvy, entend que Bpifrance puisse procéder de même. L’agilité vaudrait alors aussi pour les institutions. Nathalie Malaterre
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Jacques Le Bris
June 17, 2014 4:58 AM
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La 1re édition du salon du logement neuf s'est tenue ce week-end à Toulouse
La première édition du Salon du logement neuf a séduit un public restreint mais motivé malgré un marché atone. Les élus, quant à eux, ont tenu à rassurer la profession sur le rythme des futures opérations.
250 programmes à la vente, une quarantaine d’exposants et beaucoup d’espoir. C’était l’état d’esprit des promoteurs immobiliers, ce week-end, à l’occasion du premier Salon du logement neuf au stade Ernest Wallon. Verdict ? "Nous avons comptabilisé 1 500 invitations : c’est moins que les 3 000 entrées espérées, comme à Bordeaux, analyse Patrick Saint-Agne, le président de la FPI Midi-Pyrénées organisatrice du salon. Mais chaque invitation générait parfois un couple avec enfant. Nous avons eu 2 tiers de primoaccédants et 1 tiers d’investisseurs, ce qui est un bon bilan pour une première édition, compte-tenu du contexte que nous traversons". Grâce à ces acheteurs potentiels, intéressés par le marché du neuf, des ventes ont été conclues sur le salon et des options posées. "Ce n’était pas arrivé depuis longtemps !" assure Patrick Saint-Agne qui posera bientôt la question de confiance aux adhérents de la FPI pour reconduire l’expérience l’année prochaine et si oui à quelle date. Partenariat public-privé François Payelle, le président de la FPI France, présent vendredi matin à l’occasion de l’inauguration, avait encouragé les troupes à "se préparer à la territorialisation de la politique du logement, en favorisant notamment les partenariats publics-privés." Une formule également plébiscitée par Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole qui était présent, accompagné de Gilles Broquère, le nouveau président d’Oppidea, et de ses deux adjoints à l’Urbanisme et au Logement Annette Laigneau et Franck Biasotto. "Faisons émerger ce type de projets issus de coopération entre le public et le privé et ne nous enfermons pas dans une vision publique des choses" a-t-il souhaité. Besoin de logements Deux mois et demi après son élection, l’élu a surtout profité de l’occasion pour porter un message de réassurance à la profession, après des premières annonces qui avaient jeté le froid dans le secteur (remise à plat des programmes de ZAC, etc.). "Je regarde votre profession de manière positive et plus vous ferez de bénéfices, mieux ce sera. Je souhaite le dialogue entre vous et nous, pas question de commencer ce mandat dans un climat de méfiance", a assuré l’élu. Il a rappelé son souhait d’encourager et de favoriser les projets car le besoin de logements est toujours là. "Il y aura ici ou là quelques inflexions, mais je ne souhaite pas que le mouvement des projets s’interrompe". Des mots qui ont redonné le sourire à l’assemblée de promoteurs présents. Le maire de Toulouse a par ailleurs indiqué que le PLH en vigueur serait bien appliqué, tout en appelant à plus de souplesse notamment sur les pourcentages obligatoires de logements sociaux dans les petites opérations. Il a également rappelé la mise en place du prêt d’accession Toulousain à partir de début 2015. "Un dispositif qui sera lancé par la ville de Toulouse, puis soumis à discussion auprès des élus de la communauté urbaine. Je suis pour ma part favorable, à ce que cela devienne un dispositif communautaire."
Béatrice Girard
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Jacques Le Bris
May 20, 2014 10:12 AM
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Patrick de Castelbajac
Le prochain patron d'ATR est l'actuel patron de la négociation juridique des contrats commerciaux d'Airbus, Patrick de Castelbajac. Il succèdera très prochainement à Filippo Bagnato, président du constructeur d'avions régionaux depuis 2004. ATR devrait communiquer officiellement autour de cette nomination au début du mois de juin. Qui pour remplacer Filippo Bagnato à la tête du constructeur d'avions régionaux basé à Toulouse ? Airbus Group a choisi le successeur de l'actuel patron d'ATR, qui doit quitter le groupe à la fin du mois après un second mandat de quatre ans. Les deux actionnaires d'ATR, Airbus Group et l'Italien Finmeccanica se sont donc mis d'accord pour opérer un recrutement "en interne" : c'est le patron de la négociation juridique des contrats commerciaux d'Airbus, Patrick de Castelbajac, qui remplacera le charismatique Filippo Bagnato. Le nouveau patron d'ATR travaille en étroite coopération avec John Leahy et Fabrice Brégier. Chez Airbus, on estime que le profil de Patrick de Castelbajac, qui prendra les commandes d'ATR le 1er juin, était le plus adéquat pour ce poste en raison de la très bonne santé commerciale d'ATR, le support industriel et achats étant gérés par Airbus et Finmeccanica. ATR, leader mondial ATR est le leader mondial des avions régionaux. En 2013, le constructeur a atteint un nouveau record avec 74 appareils livrés et disposait fin 2013 d'un carnet de commandes de 221 appareils (5,3 milliards de dollars). Aujourd'hui, ATR a 189 compagnies clientes dans 93 pays, et Filippo Bagnato est l'artisan de ce succès. À l'origine embauché en 2004 pour fermer ATR sans faire de vagues, il a redressé l'entreprise et s'est imposé dans le paysage économique toulousain, à la fois discret et respecté. Sophie Arutunian
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Patrice Imbert
June 8, 2013 12:02 PM
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La chambre de commerce et d’industrie de Toulouse vient de publier un livre blanc, une étude sur le développement industriel et les filières porteuses du territoire toulousain. Décelant les points faibles et les atouts économiques de la Ville rose, ce document préconise de mettre l’accent sur certains domaines d’activités. Explications croisées avec le président de la CCI de Toulouse Alain Di Crescenzo, et Walid Ben Youssef, le directeur des études secteur public du cabinet européen CEIS qui a produit ce rapport. (...)
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Jacques Le Bris
May 16, 2013 2:21 AM
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Exit DRIME I, le dispositif régional d’information sur les mutations économiques, outil d’aide à la décision politique en matière économique. Bienvenue à DRIME II et au nouveau Club d’analyse économique ; à ne pas confondre avec le Conseil d’analyse économique, mis en œuvre au niveau national. Un nouveau dispositif régional, pourquoi faire ? Entretien avec l’économiste Gabriel Colletis sur les enjeux du CAE. (...)
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Jacques Le Bris
April 15, 2013 11:22 AM
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Jean-François Monfraix est le nouveau directeur général du Medef Haute Garonne Jean-François Monfraix est devenu début avril le nouveau directeur général du Medef Haute Garonne. Ancien entrepreneur, formé à l’ESC Toulouse, il est désormais rattaché auprès du président du Medef 31, Philippe Robardey. Demain, mardi 16 avril, se tient la Grande Tribune du Medef 31 à Toulouse, une journée de réflexion à laquelle sera présente Laurence Parisot, présidente du Medef. À la vieille de cet événement, Jean-François Monfraix présente ses ambitions pour le syndicat du patronat haut-garonnais. Interview. Quel est votre parcours ? Je suis né à Toulouse en 1966, ce qui fait de moi un vrai Toulousain. J’ai étudié à Sup de Co Toulouse, d’où je suis sorti avec un master spécialisé en stratégie d’entreprises. Ensuite, j’ai évolué dans diverses sociétés avant de créer ma première entreprise en 1991. (...)
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Jacques Le Bris
February 11, 2013 11:42 AM
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Patrick Berger, directeur régional de la Banque de France La très attendue enquête annuelle de la Banque de France Midi-Pyrénées sur le sentiment des chefs d’entreprise de la région confirme un bilan 2012 conforme aux attentes, en demi-teinte, et porté par le secteur aéronautique. Les perspectives 2013 sont mauvaises avec une baisse des effectifs dans la majorité des secteurs. Les résultats par secteur et les commentaires de Patrick Berger, directeur régional de la Banque de France. L’industrie (...) Les services aux entreprises (...) Le BTP (...)
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Jacques Le Bris
January 18, 2013 1:01 AM
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Alain Di Crescenzo, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (CCI) "E comme Entreprendre". Après l’ "économie positive" en 2012, Alain Di Crescenzo lance 2013 avec une nouvelle expression de son cru : "la génération E". Malgré des perspectives économiques moroses, le président de la CCI de Toulouse se veut confiant pour l’année à venir, et mise sur les jeunes entrepreneurs.
En introduction de sa cérémonie des vœux ce jeudi 17 janvier, Alain Di Crescenzo a rappelé l’engagement de la CCI de Toulouse auprès des entreprises "alors que 2012 a été la 5e année consécutive de crise". 2013 sera "à peine meilleure" selon lui. Pourtant, le président de la CCI se veut optimiste. "Au niveau européen, la décroissance va se changer en croissance au premier semestre 2013", promet-il, exprimant cependant deux conditions : que les États-Unis parviennent à un accord permettant d’éviter le gel automatique des crédits, et que les pays émergents importent des produits européens. Au niveau national, Alain Di Crescenzo évoque une enquête ViaVoice selon laquelle 68 % des dirigeants sont confiants dans le devenir de leur entreprise.
"Chez nous, l’industrie embauche" Malgré une situation "alarmante" dans les travaux publics, Alain Di Crescenzo tient à souligner en ce début d’année la relative bonne santé économique de Midi-Pyrénées, largement portée par la Haute-Garonne et la grande couronne toulousaine. "Grâce à un secteur d’excellence, l’aéronautique, qui draine tout le secteur du service aux entreprises, chez nous, l’industrie embauche." L’emploi salarié dans l’industrie a augmenté de 4 % en 2012. Point de vigilance particulier selon lui, "les PME / PMI qui sont les moins agiles et donc les plus fragiles".
Génération E "2013, comme 2012, sera une année consacrée aux actions de terrain", annonce Alain Di Crescenzo qui prédit une année délicate, "mais en croissance". Après avoir accompagné 4 000 porteurs de projets en 2012, la CCI se donne deux objectifs : lutter contre le chômage des jeunes, "qui les éloigne de l’emploi et prive les entreprises de leur créativité et de leur modernité", et combler un manque "d’esprit d’entreprendre".
Le président de la CCI affirme miser sur la "génération E", celle des jeunes qui ont envie d'Étudier et d’Entreprendre, mais aussi E comme "Économie, Emploi, Envie et Export". "Selon l’Insee en 2009, 26 % des 95 000 entreprises de Midi-Pyrénées sont dirigées par des plus de 55 ans. Il va nous falloir des jeunes pour reprendre ces sociétés", affirme Alain Di Crescenzo, qui souhaite être un acteur de la formation des jeunes et des liens entre entreprises et éducation. "Notre territoire est fort en ce qui concerne la compétitivité hors prix, l’innovation, affirme-t-il, mais la R&D doit servir à mettre sur le marché des produits et services commercialisables." Alain Di Cresenzo a conclu son discours de vœux en évoquant un nouveau concept qui lui est cher, la compétitivité par l’envie : "l’ambition", explique-t-il. Avant cette cérémonie des vœux à la presse, Alain Di Crescenzo avait visité trois entreprises dirigées par de jeunes toulousains : Delair-Tech, W2P et Cocagne&Compagnie. Le président de la CCIT leur a confié : "Nous sommes très fiers de nos success stories." Sophie Arutunian
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Jacques Le Bris
January 16, 2013 1:42 AM
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13 entreprises, 170 emplois, 20 brevets déposés ! La pépinière d’entreprises du Sicoval, Prologue Biotech, dédiée au sciences du vivant, vient de fêter ses 10 ans. En 2013, Alain Serieys, premier vice-président du Sicoval en charge de l’économie, souhaite créer des synergies entre Prologue Biotech et Le Village Numérique, qui réunit à Labège les acteurs des TIC.
Interview.
Quel est le bilan de Prologue Biotech après 10 ans d’existence ?
Quels sont les secteurs dans lesquels travaillent les entreprises de Prologue Biotech ?
Quelles évolutions attendez-vous pour cette pépinière d’entreprise ?
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