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Jacques Le Bris
July 22, 2022 6:55 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
À lire aussi
Publié le 20 Juil 22
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Jacques Le Bris
July 22, 2022 6:54 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
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Publié le 20 Juil 22
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Jacques Le Bris
July 22, 2022 6:53 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
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Publié le 20 Juil 22
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Jacques Le Bris
July 22, 2022 6:51 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
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Publié le 20 Juil 22
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July 22, 2022 6:50 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
À lire aussi
Publié le 20 Juil 22
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Jacques Le Bris
September 12, 2015 8:19 AM
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Le président du conseil régional Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et le préfet Pascal Mailhos ont inauguré jeudi au château Bertier de Pinsaguel la réserve naturelle régionale Confluence Garonne Ariège.
À cette occasion, Pascal Mailhos et Jean-Louis Coll, maire de Pinsaguel, ont signé le cahier de gestion du site classé du château Bertier et de ses abords. La zone de confluence propose une grande richesse des milieux naturels : corridor fluvial, milieux ouverts et semi-ouverts, milieux humides, formations boisées. Ces milieux abritent une multitude d'espèces remarquables : plus de 500 espèces végétales, des insectes, des poissons, notamment des migrateurs, des amphibiens, des reptiles, des mammifères et des oiseaux. Au cœur du site classé, le château constitue un patrimoine à valoriser datant du XVIIIe siècle sur les bases du bâtiment d'origine du XIIIe/XIVe siècle.
La Dépêche du Midi
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July 22, 2022 6:55 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
À lire aussi
Publié le 20 Juil 22
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Scooped by
Jacques Le Bris
July 22, 2022 6:54 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
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Publié le 20 Juil 22
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Jacques Le Bris
July 22, 2022 6:53 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
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Publié le 20 Juil 22
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Jacques Le Bris
July 22, 2022 6:52 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
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Publié le 20 Juil 22
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Jacques Le Bris
July 22, 2022 6:51 AM
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Les pompiers de la Haute-Garonne ont déjà dû faire face à sept noyades mortelles depuis juin, contre cinq sur les quatre mois de la période estivale 2021
En ce début d'été 2022, en particulier depuis le 10 juillet, il y a déjà eu plus de morts par noyade en Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Le décompte fait déjà froid dans le dos. En dix jours, alors qu’une intense canicule s’est abattue sur la région, il y a déjà eu plus de morts dans les piscines, plans d’eau et autres cours d’eau de Haute-Garonne, que pendant les quatre mois de la saison estivale 2021.
Hécatombe depuis dix jours en Haute-Garonne
Depuis le 1er juin 2022 dans le département, sept personnes sont décédées dans des noyades, dont six lors des dix derniers jours, confirme à Actu Toulouse le SDIS de la Haute-Garonne. Parmi ces sept morts, cinq ont succombé dans des piscines privées, les deux autres dans le milieu naturel.
La première victime était une femme de 66 ans, retrouvée noyée le 10 juin dernier dans une piscine privée, quartier Lardenne, à Toulouse.
Un mois plus tard, le dimanche 10 juillet, un jeune de 34 ans a trouvé la mort quartier Saint-Simon, également dans une piscine privée, avant un week-end prolongé du 14-Juillet mortifère.
Le jour de la fête nationale, un touriste allemand de 61 ans a perdu la vie à Salles-sur-Garonne, au sud de Toulouse. En vacances chez des amis, il a tenté de traverser le fleuve depuis la base de loisirs de Rieux-Volvestre, avant d’être emporté sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, vendredi, un nouveau drame est survenu du côté de Préserville, à l’est de Toulouse. Malgré de longues tentatives de réanimation, les secours ne sont pas parvenus à réanimer une grand-mère de 59 ans et son petit-fils de neuf mois. C’est la mère du nourrisson qui a découvert les deux corps dans la piscine bâchée. Leur autopsie, mardi, a confirmé la thèse de l’accident.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 89 ans a lui aussi fait une terrible découverte : il a retrouvé le corps sans vie de son fils d’environ 50 ans, dans une piscine, quartier du Busca à Toulouse. « Pas en bonne santé », selon une source policière, la victime aurait voulu profiter de la soirée pour se rafraîchir.
Dans chacun de ces six premiers cas, il s’agirait de noyades accidentelles.
Enfin, ce mercredi 20 juillet, c’est le corps d’une femme de 64 ans qui a été découvert dans le lac de Saint-Caprais, à L’Union, près de Toulouse. Cette fois, un geste désespéré n’est pas à exclure.
Si sept morts sont à déplorer depuis le 1er juin, toutes les victimes de noyades ne sont heureusement pas décédées : au mercredi 20 juillet, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne sont au total intervenus pour 16 personnes tombées à l’eau. Certaines dans des piscines privées, d’autres dans le milieu naturel, pour beaucoup dans la Garonne ou le canal du Midi à Toulouse. Il n’est pas exclu que d’autres noyades, qui n’aient pas nécessité d’intervention du SDIS, n’aient pas été recensées.
Ces chiffres préoccupants dépassent déjà ceux de l’année dernière, sur les quatre mois de la saison estivale… D’après Santé Publique France, entre le 1er juin et le 30 septembre 2021, 14 noyades accidentelles étaient comptabilisées en Haute-Garonne. Parmi elles, cinq décès, dont un seul dans une piscine, tous les autres en milieu naturel.
Le SDIS corrobore ces chiffres, et a de son côté enregistré en 2021 cinq décès, et 18 interventions pour noyade au total, certaines n’étant probablement pas accidentelles.
Dans le détail, ces drames sont survenus en majorité dans des plans d’eau (cinq noyades, dont deux décès), ou des fleuves et rivières et canaux (cinq noyades, dont deux décès également). Trois autres ont été recensées en piscine privée familiale (dont un décès) et la dernière (sans décès donc) dans une piscine privée à usage collectif, de type résidence.
En 2021, à l'échelle nationale, Santé Publique France avait recensé sur cette même période de quatre mois quelque 1 480 noyades accidentelles (dont 27 % suivies d'un décès), 181 intentionnelles (suicide, tentative de suicide ou agression) et 92 d’origine inconnue.
Les principaux sites de noyade accidentelle étaient la mer (47 %), devant les piscines (26 %), puis les cours d'eau et plans d'eau (23 %). Quant au profil des victimes : il s'agissait pour beaucoup soit de jeunes, soit de personnes âgées.
En début de semaine sur Actu Toulouse, l’adjudant Lionel Simon, cadre au secours nautique des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne, avait d’ailleurs appelé à la prudence, notamment face aux dangers de la baignade en milieu naturel. Déplorant que « les gens prennent beaucoup plus de risques en ce moment », il insistait notamment sur « l’importance de se baigner dans des zones surveillées ». Car c’est là que les pompiers « effectuent le plus d’interventions, pour porter secours à des victimes qui sont, la plupart du temps, alcoolisées ou en méforme ». Alors que le mercure affichait 40°C, il mettait en garde face au « risque de choc thermique » et rappelait aussi que derrière son apparence tranquille, la Garonne présente des risques réels. Le SDIS de la Haute-Garonne a par ailleurs diffusé sur son site web des conseils de prudence.
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Publié le 20 Juil 22
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Jacques Le Bris
January 29, 2021 7:34 AM
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Les Réserves Naturelles Régionales (RNR) sont des outils réglementaires - code de l’environnement - destinés à préserver des espaces à fort enjeu de biodiversité ou de géodiversité.
Elles sont créées par les Régions qui, à travers elles, préservent des espaces à forte valeur écologique ou géologique tout en accueillant le public.
La Région confie la gestion de ces réserves à des gestionnaires.
En Région Occitanie, 13 Réserves Naturelles Régionales(RNR) ont été créées depuis 2005 par délibération du Conseil Régional. Elles protègent 11 547 hectares de patrimoine naturel.
La plus grande RNR de France se situe en Occitanie et il s’agit de la RNR du Massif du Pibeste Aoulhet (65) : 5 144 ha.
Ces réserves visent à préserver et valoriser ces cœurs de biodiversité pour les générations actuelles et futures. Elles permettent l’accès et la découverte de ces différents écosystèmes et paysages par un large public dans le but de réaliser des actions d’information-sensibilisation ou d’apporter tout simplement du plaisir.
La création d’une Réserve Naturelle Régionale peut être à l’initiative de la Région et/ou des propriétaires du terrain en question.
La Région, en concertation avec les acteurs locaux, fixe le périmètre et la réglementation de la RNR. Elle désigne par la suite le ou les gestionnaires qui, après avoir rédigé un plan de gestion, met(tent) en œuvre au quotidien la gestion de la RNR (suivis écologiques, aménagements, accueil du public, surveillance).
Ces gestionnaires sont de nature variée : association, collectivités, établissements publics…
En savoir plus
Le dispositif de la Région en faveur des Réserves Naturelles Régionales vise à apporter :
N D C : pour s'y retrouver sur le parcours de cette enquête il fallait un guide https://www.sicoval.fr/app/uploads/2023/09/Enova-labege-guide-enquete-publique-.pdf