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Jacques Le Bris
August 8, 2017 1:49 AM
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Le site toulousain de Continental va mener des recherches sur la connectivité des voitures. Continental Automotive France vient d’officialiser l’installation à Toulouse de sa filiale spécialisée dans les systèmes pour voitures connectées. Un projet qui prévoit un investissement de plusieurs centaines de millions d’euros et la création d’au moins 150 emplois. Berceau des systèmes embarqués, Toulouse a franchi un palier supplémentaire jeudi avec l’annonce de Continental : l’entreprise qui emploie 220.000 personnes dans cinquante-six pays, et qui possède un site au sud de Toulouse, a annoncé jeudi 16 mars en présence de Christophe Sirugue, secrétaire d’État à l’innovation et au numérique la création d’une nouvelle filiale, Continental digital services France. Selon Antoine Jouin, le PDG de Continental Automotive France, la nouvelle entité sera chargée de développer notamment le projet « eHorizon-Continental », dont l’objectif est de connecter les véhicules entre eux afin de les rendre plus autonomes. « Désormais le véhicule connecté et autonome aura la capacité de voir au-delà de la portée de ses capteurs, c’est-à-dire au-delà de 300 mètres, en agrégeant les données provenant des véhicules », indique l’équipementier. Le progrès et l’évolution sont considérables selon Antoine Jouin : « Hier, nous développions et assemblions des composants intégrés dans le véhicule (capteur, calculateur électronique, etc.) ; aujourd’hui, ce système est complété par des services à valeur ajoutée grâce à la connexion du véhicule avec le monde extérieur ». Soutien financier de la Région et de la MétropoleLe montant de l’investissement pour la nouvelle filière est estimé entre 200 et 300 millions d’euros dans les cinq ans à venir. En terme d’emplois, Continental digital services France va également être active : 150 personnes seront embauchées d’ici la fin 2017, essentiellement des experts en cybersécurité et en data, et plusieurs centaines d’emplois pourraient être créées à terme. Cette annonce a été saluée par les collectivités. « Le projet de Continental, aux côtés d’autres projets ambitieux, comme celui d’Hyperloop par exemple, nous permet de renforcer encore notre positionnement de leader en termes d’innovation et de mobilité de demain », a déclaré Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région Occitanie, qui a annoncé soutenir Continental à hauteur de 5 millions d’euros. Même son de cloche de Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, qui a annoncé débloquer une enveloppe de 4 millions d’euros d’aides à l’installation et une avance remboursable de 1 million d’euros qui sera proposée au vote du prochain conseil de Métropole. Philippe Font
article diffusé le 19 mars 2017
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Jacques Le Bris
July 16, 2015 1:33 AM
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Le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc a opéré plusieurs changements au sein de ses équipes, 15 mois après son arrivée au Capitole. Des décisions qui accompagnent la nomination d'Arnaud Mounier au poste de directeur de cabinet. Plusieurs "ajustements" ont également été opérés au sein des délégations municipales.
Le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc a opéré plusieurs changements au sein de ses équipes, 15 mois après son arrivée au Capitole. Des décisions qui accompagnent la nomination d'Arnaud Mounier au poste de directeur de cabinet. Plusieurs "ajustements" ont également été opérés au sein des délégations municipales.
Arnaud Mounier, jusqu'ici conseiller de Jean-Luc Moudenc, a été nommé directeur de cabinet le 2 juillet, en remplacement d'Antoine Grézaud. C'est l'occasion d'un structuration et d'une réorganisation des équipes du maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. Arnaud Mounier sera ainsi accompagné de trois directeurs adjoints. Stéphane Adnet, qui était chargé de mission devient directeur de cabinet adjoint aux affaires économiques et relations extérieures. Il gère également les affaires internationales. Le deuxième directeur adjoint, Antoine Renauld, sera de son côté en charge des affaires métropolitaines et municipales. "Un suivi du travail de fond", précise Arnaud Mounier. Enfin, Sabine Rodriguez, jusqu'ici cheffe du secrétariat particulier, conservera cette mission avec la gestion de l'agenda du maire de Toulouse ainsi que l'organisation de la vie de la collectivité. Elle devient directrice adjointe du cabinet. Par ailleurs, Jean-Luc Moudenc a désormais deux chefs de cabinet. Blandine Moudenc jusqu'à présent cheffe de cabinet adjointe devient cheffe de cabinet. Elle assure le lien avec les élus des communes de Toulouse Métropole et gère l'agenda du président de la Métropole. Michel-Paul Monredon, chef de cabinet à la mairie, conserve ses missions actuelles : gestion du service courrier, du protocole... L'ancien directeur de cabinet Antoine Grézaud, dans son nouveau rôle de conseiller, est en charge du social et plus particulièrement du Grand Projet de Ville. Réajustements au sein des délégations Le maire de Toulouse a également procédé ces derniers jours à "des ajustements de délégations, dans le but de rendre l'action municipale plus efficace aux services des Toulousains" . Ainsi, outre les autres délégations déjà attribuées, voici celles qui sont désormais dévolues à un(e) nouvel(le) élu(e) :
- Les relations institutionnelles avec les acteurs sociaux publics et privés et le suivi du CCAS : Daniel Rougé. - Les activités extra-scolaires et la signature des documents relatifs à la Caisse des Écoles : Marion Lalane de Laubadère. - La coordination de la modernisation de l'action publique : Sacha Briand. - La signature des conventions de portage avec l'EPFL : d'Annette Laigneau. - La coordination du mécénat : de Francis Grass. - La Mission locale pour l'emploi et les relations avec les professions libérales : Marie-Jeanne Fouqué. - Le Couvent des Jacobins : Pierre Esplugas. - La gestion des salles (sauf en ce qui concerne les contrats de délégation de service public et de partenariats afférents) : Marie-Hélène Mayeux-Bouchard. - L'embellissement et rénovation des bâtiments et la construction et réhabilitation des bâtiments communaux : Roger Atsarias. - Les actions humanitaires à l'international, les bibliothèques et les médiathèques : Nicole Miquel-Belaud. - La Galerie du Château d'Eau et l'audio-visuel : de Catherine Blanc. - Le schéma de mutualisation et la communication interne : Henri de Lagoutine. - Les relations avec les clubs sportifs : Sophia Belkacem. - La publicité : Émilion Esnault. - La jeunesse, les activités socio-culturelles, les Accueils jeunes, les MJC et les actes de recrutement d'artistes et de techniciens du spectacle, de conférenciers et d'intervenants extérieurs pour les services relevant de ses délégations : Maxime Boyer.
En outre, concernant les maires de quartiers : Franck Biasotto est désormais en charge du quartier 6.3 - Mirail, Reynerie, Bellefontaine. Bertrand Serp est désormais en charge du quartier 2.1 - Saint-Cyprien.
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Jacques Le Bris
December 2, 2014 1:29 AM
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Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, Pascal Mailhos, préfet de région Midi-Pyrénées, préfet de Haute-Garonne, et Thierry Roger, directeur de l’espace emploi France Carrefour. Le groupe Carrefour est la première entreprise de Midi-Pyrénées à avoir signé la convention « entreprises et quartiers » avec l'État pour favoriser l'emploi et la formation des jeunes des quartiers prioritaires toulousains. « Il y a un vrai problème pour trouver un emploi lié au CV, au code postal et au nom de famille », témoigne Moufida Sediri. Cette habitante de Bellefontaine, avec son Bac en poche et ses deux années universitaires, a enchainé des « petits boulots », comme elle dit. Puis il y a quelques mois, se souvient la jeune maman de 30 ans, « on m’a donné une chance ». Cette chance, dont elle parle, est le forum pour l’emploi organisé par l’enseigne Carrefour dans son quartier, en septembre 2013, avec une dizaine d’emplois à la clé. Moufida Sediri candidate, obtient un entretien et est embauchée en contrat professionnel comme hôtesse d’accueil, avant la signature en juin 2014 du CDI tant attendu. « Il faut agir » Voila une expérience heureuse que souhaite renouveler l’enseigne de la grande distribution. En effet, elle est à la seule entreprise en Midi-Pyrénées avoir signé avec la préfecture une convention « Entreprises et quartiers ». Le groupe s’engage ainsi à « favoriser le développement économique et social des quartiers prioritaires », précise Thierry Roger, directeur de l’espace emploi France Carrefour. Comment ? Par le biais de recrutements, de visites d’entrepôts, de découvertes des métiers de la grande distribution pour les collégiens et les lycéens, ou encore en développant l’alternance. D’autant que pour « couvrir des besoins importants », Carrefour prévoit le recrutement de 800 à 1000 personnes pour ses magasins toulousains en 2015. Les quartiers prioritaires sont particulièrement touchés par le chômage et la précarité. Le taux de chômage des 15/24 ans est de 45 % avec un taux récurrent de 60 à 65 % Cette situation est préoccupante pour ceux qui la subissent », ajoute Pascal Mailhos, le préfet de région Midi-Pyrénées, préfet de Haute-Garonne, qui souligne que la signature de cette première convention devrait être suivie par d’autres initiatives régionales. Veolia Propreté, Auchan ou encore Capgemini « ont manifesté leur intérêt », précise le préfet. Audrey Sommazi
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Jacques Le Bris
June 17, 2014 5:58 AM
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La 1re édition du salon du logement neuf s'est tenue ce week-end à Toulouse
La première édition du Salon du logement neuf a séduit un public restreint mais motivé malgré un marché atone. Les élus, quant à eux, ont tenu à rassurer la profession sur le rythme des futures opérations.
250 programmes à la vente, une quarantaine d’exposants et beaucoup d’espoir. C’était l’état d’esprit des promoteurs immobiliers, ce week-end, à l’occasion du premier Salon du logement neuf au stade Ernest Wallon. Verdict ? "Nous avons comptabilisé 1 500 invitations : c’est moins que les 3 000 entrées espérées, comme à Bordeaux, analyse Patrick Saint-Agne, le président de la FPI Midi-Pyrénées organisatrice du salon. Mais chaque invitation générait parfois un couple avec enfant. Nous avons eu 2 tiers de primoaccédants et 1 tiers d’investisseurs, ce qui est un bon bilan pour une première édition, compte-tenu du contexte que nous traversons". Grâce à ces acheteurs potentiels, intéressés par le marché du neuf, des ventes ont été conclues sur le salon et des options posées. "Ce n’était pas arrivé depuis longtemps !" assure Patrick Saint-Agne qui posera bientôt la question de confiance aux adhérents de la FPI pour reconduire l’expérience l’année prochaine et si oui à quelle date. Partenariat public-privé François Payelle, le président de la FPI France, présent vendredi matin à l’occasion de l’inauguration, avait encouragé les troupes à "se préparer à la territorialisation de la politique du logement, en favorisant notamment les partenariats publics-privés." Une formule également plébiscitée par Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole qui était présent, accompagné de Gilles Broquère, le nouveau président d’Oppidea, et de ses deux adjoints à l’Urbanisme et au Logement Annette Laigneau et Franck Biasotto. "Faisons émerger ce type de projets issus de coopération entre le public et le privé et ne nous enfermons pas dans une vision publique des choses" a-t-il souhaité. Besoin de logements Deux mois et demi après son élection, l’élu a surtout profité de l’occasion pour porter un message de réassurance à la profession, après des premières annonces qui avaient jeté le froid dans le secteur (remise à plat des programmes de ZAC, etc.). "Je regarde votre profession de manière positive et plus vous ferez de bénéfices, mieux ce sera. Je souhaite le dialogue entre vous et nous, pas question de commencer ce mandat dans un climat de méfiance", a assuré l’élu. Il a rappelé son souhait d’encourager et de favoriser les projets car le besoin de logements est toujours là. "Il y aura ici ou là quelques inflexions, mais je ne souhaite pas que le mouvement des projets s’interrompe". Des mots qui ont redonné le sourire à l’assemblée de promoteurs présents. Le maire de Toulouse a par ailleurs indiqué que le PLH en vigueur serait bien appliqué, tout en appelant à plus de souplesse notamment sur les pourcentages obligatoires de logements sociaux dans les petites opérations. Il a également rappelé la mise en place du prêt d’accession Toulousain à partir de début 2015. "Un dispositif qui sera lancé par la ville de Toulouse, puis soumis à discussion auprès des élus de la communauté urbaine. Je suis pour ma part favorable, à ce que cela devienne un dispositif communautaire."
Béatrice Girard
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Jacques Le Bris
July 12, 2016 2:34 PM
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La Tribune organisera à Toulouse le 27 mars le premier Sommet économique Occitanie - Nouvelle Aquitaine. La thématique du transport sera centrale au cours de cette journée d'échanges qui se déroulera au moment où l'État prévoit de présenter le protocole de financement de la LGV. Alain Rousset, Jean-Luc Moudenc, Carole Delga et Virginie Calmels étaient aujourd'hui à Paris avec le ministre Alain Vidalies afin de donner un coup d'accélérateur au projet de ligne à grande vitesse. Une enveloppe de 45 millions d'euros va être engagée. (...) SOPHIE ARUTUNIAN
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Jacques Le Bris
June 29, 2015 1:20 AM
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Après avoir lancé l’idée début mai, le conseil départemental de la Haute-Garonne et son président socialiste Georges Méric restent toujours déterminés à racheter les 10,01% que l’État possède encore dans l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Pour preuve, ils tentent désormais de mobiliser un nouvel acteur dans ce dossier : Wiseed. La plateforme toulousaine de financement participatif a été conviée à une table-ronde qui se tiendra début septembre. Cette rencontre doit réunir les autres actionnaires publics locaux de l’aéroport. A savoir la chambre de commerce et d’industrie de Toulouse, qui détient 25% du capital, mais aussi Toulouse Métropole et la Région, qui détiennent 5% chacune au même titre que le conseil départemental. L’objectif est double : montrer à l’État la détermination des collectivités locales dans ce projet, et se placer en ordre de marche et en configuration crédible au cas où le gouvernement accepterait de céder ces 10,01% restants. Une partie du capital qui fait cependant l’objet d’une option d’achat du consortium chinois Symbiose, acquéreur des 49,99% cédés par l’État, au bout de trois ans. Et ce même si le ministre de l’Économie Emmanuel Macron s’était engagé à conserver les dernières parts en décembre dernier. « Wiseed peut se remettre en selle » Le choix de solliciter Wiseed n’est pas anodin. Après s’être directement positionné sur l’appel d’offre d’État en novembre dernier, le spécialiste du crowdfunding avait lancé au printemps une initiative citoyenne pour racheter les 16% du capital que Symbiose s’est engagé à rétrocéder. Générant alors un engouement inattendu avec 10.000 intentions d’investissement pour un montant total de 18 millions d’euros. Il avait finalement dû renoncer, estimant que le montage financier de cette rétrocession n’offrait aucun pouvoir de décision. « Aujourd’hui, le fait que les acteurs publics locaux prennent les devants change la donne. Des choses se mettent en place, c’est positif. Et dans cette dynamique-là, Wiseed peut se remettre en selle et prendre sa part », note cependant Thierry Merquiol, le dirigeant-fondateur de la plateforme toulousaine. Cette proposition du conseil départemental intervient en outre dans une nouvelle période de turbulence pour le dossier controversé du capital l’aéroport de Toulouse-Blagnac. L’agence Reuters a en effet révélé que Mike Poon, patron du groupe chinois FPAM, l’un des deux membres du consortium Symbiose, et de Casil Europe, la société de droit français constituée pour effectivement racheter les parts de l’État, était introuvable depuis un mois. Les positions de Toulouse Métropole et de la Région en suspens Reste cependant à connaître le degré d’implication de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse Métropole. Celui de la CCI ne fait guère de doute, son président Alain Di Crescenzo ayant appuyé la première initiative de Wiseed. A l’inverse, le conseil régional est toujours resté prudent sur la question. Et la période de campagne électorale qui s’amorce, couplée au départ annoncé du président socialiste Martin Malvy et à la fusion avec Languedoc-Roussillon au 1er janvier prochain, pourrait freiner encore un peu plus les prises de position. De son côté, Jean-Luc Moudenc avait rapidement balayé la première proposition de Georges Méric. « Il n’est de toute façon pas possible de racheter lesdites parts, puisqu’elles… ne sont pas à vendre ! La question aujourd’hui est donc moins de savoir si nous devons racheter les parts de l’État mais plutôt de s’assurer que celui-ci ne les vende pas ! Au moment où le gouvernement baisse de manière brutale ses dotations aux collectivités et nous met en difficulté, devons-nous, en plus, engager 61 millions d’euros dans ce rachat au seul bénéfice de l’État ? », s’était-il interrogé. L’élu a toutefois accepté de participer à la table-ronde début septembre. « J’ai toujours dit que je viendrai à toute rencontre entre les différents actionnaires locaux, même si le sujet abordé n’est pas d’actualité, comme c’est le cas avec cette proposition de rachat », justifie-t-il. « C’est parce que les collectivités locales sont restées unies qu’elles ont pu peser auprès du gouvernement et de l’acquéreur pour obtenir des garanties. » Thomas Gourdin
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Jacques Le Bris
September 16, 2014 4:32 AM
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Philippe Douste-Blazy, ici aux côtés de Jean-Luc Moudenc, a annoncé le lancement d'une levée de fonds pour permettre le développement de la Fondation Toulouse Cancer Santé La Fondation InnabioSanté, présidée par Philippe Douste-Blazy et rebaptisée Fondation Toulouse Cancer Santé, a lancé une levée de fonds dans le but de réunir 20 M€ en 5 ans. L'objectif de cette opération est de soutenir le développement du centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT) et de renforcer l'attractivité de l'Oncopole.
Recapitaliser avant tout. C’est l’objectif que la Fondation InnabioSanté, rebaptisée Fondation Toulouse Cancer Santé, s’est donné pour les 5 ans à venir. L’établissement, en partenariat avec l’Inserm, le CNRS et l’université de Toulouse Paul Sabatier, veut devenir un campus "respecté en Europe et dans le monde", comment l’a souligné le président de la fondation Philippe Douste-Blazy. "Une équipe de chercheurs coute environ 1,5 M€ par an, une recapitalisation est fondamentale", a-t-il affirmé. Afin d’atteindre l’objectif de 20 M€ d'ici 5 ans, la fondation fait appel à tout le tissu économique toulousain. Une levée de fonds à l’américaine Lors du lancement de la recapitalisation, qui s’est déroulé ce matin à l’Oncopole, Christophe Cazaux, directeur de la Fondation Toulouse Cancer Santé, est revenu sur le système mis en place pour la levée de fonds. Quinze premiers donateurs, parmi lesquels "Vinci, Thales et BNP Paribas", se sont déjà engagés. Ils seront également les ambassadeurs auprès d’autres chefs d’entreprise afin de mettre en place un "effet boule de neige", comme l’a défini Christophe Cazaux, qui rêve d’une fondation "à l’américaine". "La fondation a démarré avec 21,5 M€ en 2005. Maintenant, le but est de recapitaliser à cette hauteur afin de soutenir nos projets", a précisé le directeur. La Fondation a pour mission d’attirer les talents du secteur médical et de la recherche, mais vise également le développement industriel des médicaments grâce au soutien apporté aux start-up issues des laboratoires de l’Oncopole (lire notre interview). Un diner est prévu le 3 octobre afin d'accueillir les premiers ambassadeurs sur le site de l'Oncopole. Marie-France Baylet, présidente de la Fondation La Dépêche, Hubert Chevallier, directeur de BNP Paribas Midi-Pyrénées, Olivier Sadran, président de Newrest et Jean-Paul Viguier, architecte urbaniste du site de l'Oncopole, sont les premiers ambassadeurs de cette initiative. Cependant, les chefs d’entreprises ne sont pas les seuls à être concernés. "Nous faisons appel à toute la collectivité, à tous ceux qui souhaitent soutenir notre démarche", précise Christophe Cazaux. Le directeur a également annoncé que la fondation sera partenaire du marathon de Toulouse. Objectif emploi La recherche scientifique et médicale étant le premier objectif de la Fondation, l’enjeu de l’emploi s’inscrit également dans la feuille de route de Toulouse Cancer Santé. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui était présent lors du lancement de la levée de fonds, a souligné l’importance de la diversification de l’économie toulousaine. "La volonté de la métropole est de bâtir un vaisseau amiral de l’économie de la santé afin de créer de la richesse et de l’emploi", a affirmé le maire. Un avis partagé par le président de la fondation Philippe Douste-Blazy. "L’aéronautique est un pilier fondamental de l’économie locale, mais nous pouvons créer de l’emploi dans d’autres secteurs, notamment grâce au croisement des disciplines de la biotechnologie et de la nanotechnologie", a-t-il affirmé. D’ailleurs, le souhait de Christophe Cazaux est également que Toulouse puisse être fière de sa filière médicale comme du secteur aérospatial. Une possible collaboration avec Sanofi compte parmi les projets prioritaires soutenus par la Métropole. "Même si la société a fait d’autres choix stratégiques, je crois que ce site peut les intéresser et la fondation est une porte d’entrée", a déclaré le maire qui a annoncé que des négociations sont en cours avec la société pharmaceutique. Simona Pizzuti
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