AviaSim chasse les pilotes pour booster la simulation de vol depuis Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Jonathan Herbin, chef du centre AviaSim, à Beauzelle, près de Toulouse.

 

Après les avions de ligne, place aux chasseurs américains F-35. La société AviaSim vient d’ouvrir à Beauzelle, près de Toulouse, sa « Fighters Academy » pour accélérer sa croissance sur le secteur des entreprises.

 

Qui n’a jamais rêvé de mettre les gaz à 1000 km/heure ? Qui ne s’est jamais imaginé dans la peau du lieutenant Pete « Maverick » Mitchell dans Top Gun ? A bord du -faux- avion de chasse américain F-35, le pilote en herbe, vêtu d’une combinaison militaire et d’un casque rouge, apponte sur un porte-avion, ravitaille ses troupe, voltige dans les nuages et largue des bombes sur l’ennemi… sans quitter la terre ferme.

Depuis quelques semaines, le centre de simulation AviaSim, installé depuis 2014 à Beauzelle, a ouvert sa "Fighters Academy" dans laquelle deux simulateurs d’avions de chasse sont opérationnels. Une nouvelle offre qui complète l’activité de cette entreprise jusque là tournée vers la simulation de vol de ligne sur A320. L’objectif est clair : « De 180 clients par mois, nous espérons passer à près de 300 », explique Jonathan Herbin, chef du centre AviaSim près de Toulouse.

 

Plus précisément, le centre de Toulouse vise à développer le marché des professionnels. « Nous avons accueilli une trentaine d’entreprise pour des prestations évènementielles, incentive, team building et séminaire », affirme le fondateur d’AviaSim, Thomas Gasser, qui précise que ce chiffre est stable d’une année sur l’autre. « Le volet entreprise est un levier de croissance. On espère une hausse de 20% de notre chiffre d’affaires, qui est de 300.000 euros à Toulouse et équilibrer les deux activités, publique et professionnelle », assure le jeune patron, qui détient 60% du capital.

Ambitions internationales

Fondée en 2012 à Lyon, la jeune société compte quatorze agences en France, dont cinq en nom propre et neuf en franchise. « Nous avons assuré le maillage du territoire français. Désormais ce marché est mature », explique le fondateur qui se tourne vers l’international et le Moyen-Orient dans un premier temps. Un contrat de marque avec un partenaire financier, dont le nom n’est pas précisé, doit être signé assurant à l’entreprise l’ouverture de quatre centres dans les quatre prochaines années.

 

Pour s’implanter en Amérique du nord, Thomas Gasser envisage une levée de fonds en 2018, estimée entre 500.00 euros à 1 million.


Audrey Sommazi