La société OpenAI, fondée par Elon Musk en 2015, a dévoilé cet été son algorithme GPT-3 ou Generative Pretrained Transformer 3, un fleuron en matière d’intelligence artificielle qui dénote de progrès considérables dans le domaine de l’écriture, mais qui rencontre toutefois ses limites. Une innovation considérable GPT-3, troisième du nom, est le fruit d’un travail pharaonique sur la linguistique et l’intelligence artificielle (IA) avec pour but de créer un algorithme capable d’écrire comme un humain. Jusqu’alors, diverses expériences avaient déjà été menées, mais les textes écrits par des IA étaient souvent partiellement insensés et faibles linguistiquement. GPT-3 est à l’heure actuelle l’IA la plus développée dans ce domaine. Elle a été créé grâce au deep learning, un système d’apprentissage informatique qui tente de recréer les connexions neurales du cerveau humain. Concrètement, GPT-3 a en quelque sorte appris l’intégralité de l’Internet anglophone, en passant de manière anecdotique par l’ensemble de Wikipedia et des mots utilisés sur les réseaux sociaux, mais également par des millions de livres. Ces informations accumulées lui permettent de prévoir des enchainements logiques de mots pour former des textes sur des sujets donnés.