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Depuis 14 heures jeudi 8 juin, les candidats à l’enseignement supérieur connaissent les résultats de la première phase d’admission APB. En voici les chiffres à retenir.

Pour le ministère de l’éducation nationale, c’est un simple ajustement du fonctionnement du logiciel d’orientation Admission post-bac (APB). Pour certains présidents d’universités parisiennes, une calamité à venir. Lors de la session 2017 d’APB, durant laquelle près de 800 000 candidats vont exprimer leurs vœux de formation dans l’enseignement supérieur, les néobacheliers – qui viennent d’obtenir leur bac – et les étudiants en réorientation seront désormais traités de la même manière par l’algorithme d’APB, avec les mêmes chances, donc, d’intégrer une formation. Jusqu’à présent, dans un certain nombre d’établissements, ces derniers avaient accès seulement aux places réservées à la réorientation.

17000 lycéens sont toujours en attente d'une affectation. La plate-forme APB fait l'objet de critiques. Retour sur sa génése.

Et dire qu'au départ il avait été conçu pour simplifier la vie des familles ! APB, comme Admission post-bac, est une plate-forme numérique pilotée depuis Toulouse (Haute-Garonne), lancée en 2009. Son rôle : jouer les conseillers d'orientation mais aussi enregistrer et classer les voeux de tous les bacheliers qui désirent entrer dans le supérieur, dans une filière sélective ou pas.