Toits cultivés, jardins partagés, friches exploitées… Une déferlante verte aux formats nouveaux gagne aujourd’hui le cœur des villes de l’Hexagone et d’Europe, après avoir déjà conquis l’Amérique du Nord. En Île-de-France, de premiers recensements font ainsi apparaître que la surface totale des jardins associatifs pourrait atteindre celle de la surface de maraîchage professionnel ! Et à Marseille, on compte un millier de petites parcelles où sont cultivés des légumes potagers sur une trentaine d’hectares. Loin des canons agricoles classiques, lové dans les plus petits interstices de parfois quelques mètres carrés, le phénomène intrigue les scientifiques. Que cache cette multiplication d’expérimentations entre béton et bitume ? Effet de mode ou mouvement durable ? par Aurélie Sobocinski
A l'occasion du Salon de l'agriculture, CNRS-Le Journal revient sur le mouvement des jardins potagers urbains. Un phénomène qui essaime aujourd’hui en France et en Europe, et qui questionne les chercheurs. A découvrir notamment pour alimenter sa réflexion sur la ville durable.