HALIEUTIQUE MER ET LITTORAL

Dans le cadre d’une série de conférences en ligne et à l’occasion de l’ouverture de la pêche au thon rouge, j’ai le plaisir de vous inviter au prochain webinaire que j’organise sur la question du thon rouge, le mardi 26 mai à 18h30.

En grave danger dans les années 2000, le thon rouge est devenu une espèce emblématique des effets néfastes de la surpêche mais également des possibilités d’amélioration des populations de poissons lorsque des mesures suffisamment ambitieuses sont adoptées, conformément aux avis scientifiques.

À la dimension environnementale s’ajoute une dimension sociale pour le secteur de la pêche car les quotas restent concentrés entre les mains d’une poignée d’armateurs au détriment de la petite pêche côtière. Le 26 mai aura lieu une journée de mobilisation nationale, à l’initiative de plusieurs associations représentant la petite pêche artisanale, pour dénoncer cette injustice.

Depuis 20 ans, le Collectif Pêche & Développement s’est clairement opposé à la gestion des pêches par des Quotas individuels transférables (QIT). Après plus de 20 ans de mise en œuvre aux Etats-Unis, il est possible d’en analyser les effets. C’est le travail d’enquête approfondi qu’a mené une journaliste américaine, Lee Van Der Loo, elle en rend compte dans un livre publié en novembre 2016 : une plongée dans un monde où les dollars comptent plus que les poissons, une parfaite illustration des effets de la gestion financière du capital naturel. L’auteur analyse les forces qui ont mis en place et promu ce mode de gestion. Elles sont aussi de plus en plus présentes en Europe.

One of our most famous fish is in crisis. The scientific assessment of cod stocks across Europe shows that almost all of them are in a critical state, requiring a drastic cut in catches as soon as possible. This story state of affairs has been long in the making and was completely avoidable. It also comes at a crucial time for the planet when we need our seas in peak condition to tackle the threat posed by climate change.

The EU is preparing to threaten Iceland and Greenland with sanctions unless the countries reverse their decisions to increase their mackerel quota. 

Le bon état de la ressource en merlu doublé d’une hausse de quota en mer Celtique, dans l’ouest Écosse et dans le golfe de Gascogne est de bon augure pour 2019. Cette année, la reprise escomptée des captures devrait conforter la consommation d’une espèce qui connaît un beau succès grâce aux découpes.

New EU rules on fishing quotas could have a "grave" impact on the UK's fishing industry, a House of Lords committee has said - just a day before the new policy is introduced.

Under previous rules, crews often discarded, into the sea, fish that took them over their quota for that species.

But under the new policy, fishers must bring the full haul back to shore. This change is to stop fish being wasted.

The legislation has been called "badly designed" by UK industry bodies.

The House of Lords EU Energy and Environment sub-committee heard evidence that the legislation could mean fishermen hitting their annual quotas much earlier in the year and have to stop fishing.

La Commission européenne a proposé mercredi d'augmenter les quotas de pêche de 27 des 89 stocks de poissons concernés pour 2019 dans l'Atlantique et en Mer du Nord. Le quota serait abaissé pour 22 autres stocks.

Le premier arrêté de répartition du quota français de thon rouge a été publié au Journal officiel du 14 février. La hausse profite notamment à trois senneurs en Méditerranée et quatre chalutiers de plus de 24 mètres en Atlantique." Hélène SCHEFFER in "Le marin"  Publié le 14/02/2018 17:02 | Mis à jour le 15/02/2018 13:55 disponible à l'adresse http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/peche/30695-premiere-repartition-du-quota-francais-de-thon-rouge

Foreign companies own the rights to catch more than 130,000 tonnes of fish every year that are part of England's fishing quota, BBC research has revealed.
More than £160m worth of the English quota is in the hands of vessels owned by companies based in Iceland, Spain and the Netherlands, thanks to a practice known as "quota-hopping".

"Pêche industrielle: gros poissons en eaux troubles": cette enquête de Cash Investigagion, diffusée ce mardi soir sur France 2, est en partie consacrée aux pêcheurs sétois. Elise Lucet a posé ses caméras dans le premier port de pêche français pour le thon rouge en Méditerranée. Ambiance Houleuse!

Le bureau du Comité national des pêches et des élevages marins (CNPM) a décidé, le mercredi 18 septembre, de plafonner à 50 kg par marée et par navire les captures de bar dans le golfe de Gascogne.

Cette mesure de gestion complémentaire prend effet à partir du 1er octobre jusqu’au 30 novembre. Elle s’appliquera à tous les 550 navires titulaires de licence, quels que soient leur taille ou leur métier. Elle a pour objectif d’éviter « tout risque de dépassement du quota français de bar du golfe de Gascogne (NDLR : 2 140 tonnes de captures professionnelles en 2019) actuellement géré par la France », explique-t-on au CNPM.

Alors que le CNPMEM jugeait satisfaisants les résultats obtenus lors de la négociation des quotas de pêche 2019, le comité régional des Hauts-de-France a tenu à faire part de son mécontentement vis-à-vis de Bruxelles au sujet des Tac fixés en Manche-mer du Nord pour les zones IVc et VIId.

Theresa May a également abordé la question sensible du futur accès des flottes européennes aux eaux territoriales du Royaume-Uni. Certains pays européens comme la France insistent pour que l’accès au marché européen du poisson pêché par les Britanniques soit lié à l’accès aux eaux territoriales britanniques pour les Européens. « Nous avons rejeté tout lien entre l’accès à nos eaux territoriales et l’accès aux marchés », a-t-elle dit. « Nous négocierons l’accès et les quotas sur une base annuelle, comme le font d’autres Etats côtiers indépendants », a-t-elle ajouté, citant la Norvège et l’Islande.

D’ici à la fin du siècle, de nombreux poissons quitteront les eaux territoriales où ils vivent pour aller frayer vers d’autres horizons.

Contrairement à une idée reçue, le poids de la pêche minotière ne diminue pas dans l'Union Européenne. Depuis la fin des années 1990, la pêche minotière représente selon les années entre 20% et 25% des captures de l'UE en Atlantique Nord Est (ANE). Les espèces les plus importantes pour la production de farine de poisson et d’huile de poisson sont le sprat, le hareng et le merlan bleu. Le principal État membre concerné par cette pêcherie est le Danemark qui représente près de 80% du total des débarquements minotiers de l’UE.

La préservation de la ressource halieutique et l'avenir des flottilles mériteraient mieux que des « discussions de marchands de tapis » chaque fin d'année avec la Commission européenne, se désolent les pêcheurs bretons.

Les quotas de captures vont augmenter de 52 % d’ici à 2020 dans l’Atlantique et la Méditerranée.