HALIEUTIQUE MER ET LITTORAL

Près de 500 personnes sont inscrites aux Assises de la pêche et des produits de la mer qui se tiennent jeudi 20 et vendredi 21 juin 2024 au palais des congrès de Lorient. Un sondage inédit, commandé à l’Ifop par Ouest-France et le marin, sera dévoilé sur les modes de consommation des produits de la mer et l’image qu’ils ont auprès des Français et des Françaises.

Le Haut-commissariat au Plan a publié le 30 novembre 2023 un rapport sur le développement de l’aquaculture. Les produits de la pêche et de l’aquaculture constituent le deuxième déficit commercial de la France en matière de denrées (5,7 Mds€ en 2022). Face à une demande en forte augmentation, les productions domestiques couvrent moins d’un tiers des besoins nationaux et le secteur aquacole reste dominé par l’Asie : 88 % de la production mondiale en 2020 (et également autour de 88 % attendus pour 2030) (figure).

Pour répondre aux enjeux économiques et environnementaux, le rapport propose un plan de développement de la filière aquacole française d’ici 2030 : planification d’activités dans des zones dédiées ; identification des espèces les plus adaptées pour chaque technique d’aquaculture et chaque territoire ; fourniture de sites aquacoles clés en main et de kits techniques d’installation ; simplification administrative et réseau de « référents régionaux aquaculture » ; plan de formation fondé sur une prospective des métiers ; stratégie d’investissement.

"Total Énergies prévoit d’exploiter de vastes champs gaziers en Afrique du Sud. De passage en France, des pêcheurs locaux craignent que cette bombe écologique condamne leur mode de vie et leur culture. ......La voix est calme, le ton ferme. « Total doit quitter nos eaux. » Originaire du village de Sicambeni, à l’est de l’Afrique du Sud, Ntsindiso Nongcavu pêche depuis ses 12 ans. Du homard, des moules, des huîtres sauvages, capturés de manière artisanale, dans le respect des limites (...)"

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L’année 2021 sera l’année du poulpe sur la façade du golfe de Gascogne. L’espèce, habituellement débarquée en petite quantité, est 

La préfecture du Finistère a décidé de renforcer ses contrôles d’étiquetage et de traçabilité des produits de la pêche. Un renforcement qui intervient dans une période de tensions pour la pêche hauturière.

Pourquoi la lotte est-elle achetée 3 euros le kilo aux pêcheurs et est vendue 35 euros à l'étal ? Les pêcheurs bretons se posent la question et soupçonnent trop d'importations de poisson. Ils demandent au gouvernement d'inciter la grande distribution à privilégier le poisson français.

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Les apports en poissons ou crustacés deviennent vitaux pour l’équilibre nutritionnel mondial. Il faut accroître l’offre et favoriser l’accessibilité, en tenant compte des enjeux environnementaux

Encourager le circuit court dans le secteur du poisson, c'était l'objectif de Lisa Djeradi. Cette jeune Finistérienne, adepte de la canne à pêche, a lancé le site "mon pêcheur", disponible sur mobile, en décembre 2019 pour permettre aux pêcheurs de mieux communiquer en matière de vente directe.

Après le Covid et le Brexit, c’est le réchauffement climatique qui a fait parler de lui en 2022. Si quasiment seule la filière du bulot est pour l’instant concernée, son prix de vente a compensé pour les exploitants. Mais la hausse de la température semblant inexorable, l’avenir de la deuxième espèce la plus pêchée dans la région inquiète.

Notre société questionne nos modèles de production et de consommation des produits animaux, en avançant des problèmes d’impacts environnementaux et de bien-être animal. Mais qu’en est-il des espèces aquatiques, et notamment des poissons issus de la pêche ou de l’aquaculture ?

Le poisson joue actuellement un rôle prépondérant dans la sécurité alimentaire mondiale, puisqu'il représente 17% des protéines animales consommées dans le monde et constitue une source essentielle d'acides gras et de micronutriments pour une large part de la population.

La pêche est aujourd’hui la seule activité de chasse pratiquée à l’échelle mondiale. Elle répond à une demande croissante en protéines animales et contribue à l’équilibre économique de nombreux territoires côtiers. Mais le secteur s’interroge sur la gestion et l’état de la ressource halieutique, sur ses impacts écosystémiques et sur sa dépendance aux énergies fossiles. Consommer des biens produits par la nature est-il encore d’actualité au 21e siècle ?

De son côté, l’aquaculture est perçue comme un outil clef dans le renforcement de la sécurité alimentaire et est parfois présentée comme une alternative à la pêche. Elle aussi est cependant confrontée à des problèmes d’impact sur les écosystèmes. Certaines productions génèrent notamment des pollutions de l’eau, participent à la déforestation, ou exercent une forte pression sur les poissons fourrages.

Ainsi, questionner notre consommation en produits aquatiques par rapport à leurs impacts environnementaux paraît indispensable. Dans quelle mesure la production de poissons impacte-t-elle les écosystèmes et le climat ? Devons-nous, à l’instar de la viande, freiner notre consommation de poissons pour limiter notre empreinte carbone ou biodiversité ? De nouveaux systèmes de production sont-ils envisageables ? Devrions-nous nous tourner vers de nouvelles espèces ? La consommation des invertébrés (mollusques et crustacés) ou des algues constitue-t-elle une alternative ?

La consommation de produits aquatiques fait également écho aux préoccupations sur le bien-être animal, déjà largement médiatisées pour les productions animales terrestres. Pouvons-nous consommer des poissons, issus de la pêche ou de l’aquaculture, sans nous soucier de leur bien-être, des conditions d’élevage et de l’abattage ? Existe-t-il des marges de progrès en la matière ? Plus largement, la question éthique de la consommation de produits animaux se pose : où placer notre limite de consommation des animaux ? Est-il encore raisonnable et réaliste de vivre dans une société qui consomme des produits animaux ? Et quelles sont les éventuelles alternatives ?

Ce webinaire abordera les enjeux environnementaux et éthiques liés la consommation d’animaux d’origine aquatique, et les solutions expérimentées ou investiguées en la matière.

Longtemps pêché sur la côte atlantique française – principalement en rade de Brest, dans les Pertuis charentais et le bassin d’Arcachon –, le pétoncle noir (Mimachlamys varia) se fait de plus en plus rare.

Peu connu, il a pour cousin le pétoncle blanc, souvent appelé « vanneau » et plus largement consommé. Tous deux appartiennent à la famille des pectinidés, celle de la coquille Saint-Jacques. Moins répandu, le pétoncle noir fait l’objet d’une consommation plus restreinte et surtout locale. Les amateurs lui trouvent des qualités gustatives supérieures à celles du pétoncle blanc, du fait de son goût à mi-chemin entre la coquille et l’huître.

Espèces marines rares, convoitées, braconnées : comment déjouer les trafics illégaux ? S’assurer d’approvisionnements irréprochables ? Quelles alternatives pour se différencier ? Concombres de mer, ormeau, oursin, civelle-anguille, palourde, thon rouge… Le circuit peut être très court, du plaisancier au restaurateur du coin. Ou complexe avec des gangs organisés à l’international. Les victimes : la ressource, mais aussi les professionnels honnêtes face à cette concurrence déloyale. PDM a mené ce débat à découvrir dans le numéro d’avril-mai. La table ronde s’est déroulée le lundi 8 mars dans les locaux du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de Bretagne, à Rennes. Quelques citations de nos participants.

Les cours des ventes sous criée s’effondrent », alertent le comité des pêches de Bretagne et les organisations de producteurs Les pêcheurs de Bretagne et Cobrenord. La crise sanitaire pèse toujours lourdement sur le marché. « Si la pêche côtière parvient à mieux résister, les flottilles hauturières bretonnes ne trouvent pas leur compte, expliquent les organisations de pêcheurs dans un communiqué ce mercredi 31 mars. Les cours des ventes sous criée demeurent à un niveau très bas et s’effondrent même certaines semaines comme en ce moment à quelques jours des fêtes de Pâques. »

Les bonnes nouvelles sont rares en ces temps moroses de crise sanitaire et économique. En Normandie, le secteur de la pêche semble épargné en ce début du mois de novembre. C'est ce que nous a confié sur France Bleu Normandie, Jérôme Vicquelin, patron-pêcheur de l'Alliance, chalutier basé à Port-en-Bessin dans le Calvados : "on a eu une journée de flou au lendemain de l'annonce du reconfinement. Mais étrangement, on n'en subit pas les conséquences".

Les conséquences sanitaires et économiques de l'épidémie de Covid-19 n'ont pas épargné les pêcheurs français. Retour sur trois semaines d'inquiétudes et d'incertitudes.

Les consommateurs se ruent sur les produits alimentaires de première nécessité mais boudent les poissons frais quand les restaurants et les cantines scolaires sont tous fermés. Les volumes de ventes chutent, les chalutiers restent à quai dans les ports bretons mais aussi à Boulogne-sur-Mer.

POISCAILLE déniche des pêcheurs employant des techniques durables et respectueuses des océans et concocte, à partir de leur pêche du jour, des « casiers de la mer » proposés en direct à sa communauté d'abonnés. Le poisson, exclusivement français, est pêché selon une charte stricte et revendu rapidement, pour garantir l'ultra-fraîcheur aux consommateurs. POISCAILLE met un point d'honneur à payer le juste prix aux pêcheurs, tout en maintenant des tarifs abordables pour les gourmets en bout de chaîne !