La pollution aux particules fines que connaissent Paris et Marseille est pire encore dans les couloirs et tunnels des transports souterrains. Exposés à cette pollution, les travailleurs du métro demandent, en vain, une prise en compte de ce risque par leur employeur.
« Un de nos agents encadrants vient de décéder d’un cancer, qui s’est déclaré au niveau de la cloison nasale. » Dans leur local au terminus de la ligne 13 du métro parisien, des salariés de la RATP (Régie autonome des transports parisiens) (...)
Via Uston News, Aliss HATMANU, congruence-RSO
Patrick Rossi souhaite que l’exposition à cet air pollué soit « reconnue au titre de la pénibilité au travail ». Sauf que la réforme du Code du travail menée par le gouvernement Philippe va dans le sens contraire. « La pénibilité, on appelle ça désormais “compte de prévention”… Et il n’y a plus de traçabilité » : l’exposition aux produits chimiques a été supprimée de la liste des critères.