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Gestion de crise. Affaire du site aborigène sacré détruit en Australie : un dossier explosif jeu la responsabilité sociale et environnementale de Rio Tinto et dont la communication de crise amène son président M. Thompton a déclaré dans un communiqué de presse : "Ce qui s’est passé à Juukan est une faute et nous sommes déterminés à faire en sorte que la destruction d’un site patrimonial d’une importance archéologique et culturelle aussi exceptionnelle ne se reproduise plus jamais lors d’une opération de Rio Tinto". Ajoutant que : "Nous avons écouté les préoccupations de nos actionnaires selon lesquels un manque de responsabilité individuelle compromet la capacité du Groupe à reconstruire cette confiance et à aller de l’avant pour mettre en oeuvre les changements ciblés par le Conseil d’Administration".
Jean-Sébastien Jacques, président de ce groupe anglo-australien minier, a été emporté par ce sacrilège, qualifié de "faute", de même que le chef de la division "Minerai de fer" Chris Salisbury et la cheffe de la communication Simone Niven.
Le groupe a en effet procédé à la destruction à l’explosif de la grotte de Juukan Gorge, en Australie occidentale, le 24 mai 2020, pour agrandir une mine de minerai de fer. Le site fut habité par des Aborigènes il y a plus de 46 000 ans. Une destruction qui a suscité l’émoi en Australie.
Des parties prenantes du dossier, actionnaires et instances en charge de la responsabilité de l’entreprise, ont considéré cette mesure comme insuffisante et demandé que des têtes tombent.
Selon le Républicain Lorrain, le NNTC, le comité représentant les propriétaires terriens aborigènes, a salué ces "licenciements" tout en soulignant qu’il ne "s’agit que d’une première étape cruciale".
"Nous espérons que cela enverra un message fort à l’ensemble du secteur minier: vous devez rejoindre le XXIe siècle et commencer à prendre au sérieux votre gestion environnementale et sociale", a déclaré Jamie Lowe, directeur général du NNTC.
Le centre australien chargé de la responsabilité des entreprises (ACCR) a qualifié de "bienvenues" ces démissions tout en regrettant le temps qu’il a fallu à Rio Tinto pour agir.
Catastrophe environnementale suite aux nouveaux rejets directs par le Siaap d'effluents non assainis dans la Seine.Des centaines de poissons morts flottaient à la surface de la Seine. Selon le Parisien citant le directeur de l'usine Seine Aval, située à Achères dans les Yvelines : « Nous avons géré au mieux l'assainissement mais nos capacités actuelles de traitement ne permettent pas d'excéder un débit de 17 m3 par seconde. Or, on a atteint 38 m3/seconde », en dépit du stockage dans le réseau et du soutien d'autres usines de traitement en aval. L'usine classée "Seveso seuil haut"s'est ainsi contentée d'une simple « décantation » avant relâchement des eaux dans la Seine.
Les capacités de traitement de la première usine du Siaap ont en effet été réduites de 60% suite à l'incendie qui a détruit l'unité de clarifloculation de l'usine d'épuration d'Achères.
Ce quatrième incident, dégagement de fumées suite à un mélange de produits chimiques ou incendies, en moins de 18 mois, avec la nouvelle pollution qu'il engendre, a pour le moins de quoi rendre perplexe sur l'effet vitrine du savoir-faire français en matière de traitement des eaux usées ou de réhabilitation des grands fleuves recherché, lorsque l'on parcourt le rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable réalisé à la demande du Ministère de la transition écologique et solidaire.
"Grâce à la refonte de l'usine d'épuration d'Achères débutée en 2012 et qui se déroulera sur une quinzaine d'années, la Seine retrouvera un bon état environnemental en aval de Paris jusqu'à son embouchure et les flux polluants entraînés dans la Manche seront limités. Cette refonte constitue une vitrine du savoir-faire français en matière de traitemenSelon cette même source, l des eaux usées ou de réhabilitation des grands fleuves. Le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) en assure la maîtrise d'ouvrage. L'investissement a été réévalué récemment à 2,7 milliards d'euros."
"Quatre incidents en 18 mois, c’est beaucoup !" s’était déjà alarmée Emmanuel Wargon, secrétaire d’Etat au ministère à la Transition écologique et solidaire, citée par l'Usine Nouvelle dans un article au titre non équivoque pour cette revue spécialisée dans l'univers industriel : "Faut-il s'inquiéter de la station d'épuration d'Achères ?" Ainsi qu'elle le rappelait âprement : "L'Etat est garant de la qualité de l'eau (...), on ne peut pas continuer à constater des incidents".
Selon l'Usine Nouvelle, l’association de défense environnementale Robin des Bois, comptabilise, elle, onze incidents depuis avril 2017, précisant qu’en 2018, le site a reçu quatre mises en demeure "pour non conformités à la réglementation, notamment pour le manque de contrôle des tuyauteries et soudures du site". Rien n’aurait été fait puisqu'"une astreinte pécuniaire" a été prononcée par le préfet des Yvelines fin janvier 2019.
Étonnamment, comme le rappelle le site eauxglacees.com, plusieurs procédures judiciaires relatives à l’attribution, contestée, de marchés publics de plusieurs centaines de millions d’euros à des multinationales du secteur de l'environnement et à leurs filiales, sont en cours et l’octroi d’importants marchés relatifs à des systèmes informatiques de télégestion de l’usine d’Achères à une seule et même entreprise n'ont de cesse que d'interpeller.
Dans un tel imbroglio, pourquoi continuer de router les eaux usées de la région parisienne vers l'usine d'épuration d'Achères ? Autant les rejeter directement dans la Seine, ce serait vraisemblablement tout aussi efficace et moins coûteux !
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Gestion de crise. Affaire du site aborigène sacré détruit en Australie : un dossier explosif jeu la responsabilité sociale et environnementale de Rio Tinto et dont la communication de crise amène son président M. Thompton a déclaré dans un communiqué de presse : "Ce qui s’est passé à Juukan est une faute et nous sommes déterminés à faire en sorte que la destruction d’un site patrimonial d’une importance archéologique et culturelle aussi exceptionnelle ne se reproduise plus jamais lors d’une opération de Rio Tinto". Ajoutant que : "Nous avons écouté les préoccupations de nos actionnaires selon lesquels un manque de responsabilité individuelle compromet la capacité du Groupe à reconstruire cette confiance et à aller de l’avant pour mettre en oeuvre les changements ciblés par le Conseil d’Administration".
Jean-Sébastien Jacques, président de ce groupe anglo-australien minier, a été emporté par ce sacrilège, qualifié de "faute", de même que le chef de la division "Minerai de fer" Chris Salisbury et la cheffe de la communication Simone Niven.
Le groupe a en effet procédé à la destruction à l’explosif de la grotte de Juukan Gorge, en Australie occidentale, le 24 mai 2020, pour agrandir une mine de minerai de fer. Le site fut habité par des Aborigènes il y a plus de 46 000 ans. Une destruction qui a suscité l’émoi en Australie.
Des parties prenantes du dossier, actionnaires et instances en charge de la responsabilité de l’entreprise, ont considéré cette mesure comme insuffisante et demandé que des têtes tombent.
Selon le Républicain Lorrain, le NNTC, le comité représentant les propriétaires terriens aborigènes, a salué ces "licenciements" tout en soulignant qu’il ne "s’agit que d’une première étape cruciale".
"Nous espérons que cela enverra un message fort à l’ensemble du secteur minier: vous devez rejoindre le XXIe siècle et commencer à prendre au sérieux votre gestion environnementale et sociale", a déclaré Jamie Lowe, directeur général du NNTC.
Le centre australien chargé de la responsabilité des entreprises (ACCR) a qualifié de "bienvenues" ces démissions tout en regrettant le temps qu’il a fallu à Rio Tinto pour agir.