Les écoutes judiciaires effectuées via la plate-forme conçue par Thalès ont été interrompues 24h pour maintenance
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Gestion de crise. Branle-bas de combat chez Thales après une nouvelle panne de la Plate-forme Nationale des Interceptions Judiciaires que la société a conçue, développée et mise en oeuvre (coûts cumulés : plus de 90 M€ pour un budget initial de 17 M€) et qu'elle opère pour le compte du Ministère de la Justice. La Cour des Comptes qui s'est saisie du dossier a, selon Libération, introduit un référé auprès du Premier Ministre, une procédure d'urgence réservée aux projets particulièrement dispendieux. A défaut de performances techniques conformes, les enquêteurs continuent de faire appel aux anciens systèmes, accroissant de fait la douloureuse. Une épine dans le pied de Thales qui s'affiche comme leader dans le domaine de la Cybersécurité. En effet, suite à l'arrêt total du système vendredi 5 mars, débranchée du système pendant plus de 24 heures, la plate-forme de secours qui devait assurer la continuité du service n'a pas pris le relais. Contrainte par le secret de défense, la communication de crise de Thales se limite à promettre que de nouvelles interventions techniques seront conduites au cours des prochaines semaines afin "d'accroître encore les performances de l'application".